Menace sur la liberté de la presse : Ouattara traduit Le Temps en justice

Or donc, cela fait mal. On n’a jamais pensé un seul instant d’ailleurs que, le mentor du Rdr, Alassane Ouattara, porterait un jour plainte contre un journal. Et bien, le contraire s’est produit hier 25 novembre 2010. Le gourou en mal de sensation, n’a pu retenir ses émotions et a fini par convoquer votre quotidien. Le Temps à la justice pour diffamation. On a encore en mémoire les tires à boulets rouges à l’époque où Alassane Ouattara était aux affaires. Il ne se passait pas de jour que son journal Le Patriote, ne prenne à partie l’historique opposant Laurent Gbagbo. Quelles injures et insanités n’a-t-on pas lu sur le candidat Laurent Gbabgo ? Mais jamais celui-ci n’a un seul instant tenté d’intenter un procès contre le journal Le Patriote. Cette réaction d’Alassane nous démontre que le candidat du Rdr ne peut pas garantir la liberté de presse en Côte d’Ivoire. Pour mémoire, il y a lieu de retenir que c’est Alassane Ouattara qui a mis en place la plus mauvaise loi sur la presse. C’est un dictateur en puissance qui essaie de cacher aux Ivoiriens son côté dictateur. Il n’est pas encore élu à la magistrature suprême mais, il se montre déjà comme un despote qui affiche des goûts de répressions. Quant au candidat de La majorité présidentielle Laurent Gbagbo, son amour pour la liberté de la presse n’est plus à démonter. Dès que le Président Gbagbo a pris le pouvoir, la première décision prise a été de supprimer cette loi sur la presse qui déshonnore les journalistes ivoiriens. Aucun n’a été inquiété ni même incarcéré par la justice. Toutes choses qui démontrent l’attachement du Candidat de La majorité présidentielle aux règles démocratiques.

Jean-Baptiste Essis