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Politique Publié le vendredi 26 novembre 2010 | Le Temps

Alternance démocratique : Kakou Guikahué enfonce Alassane

© Le Temps Par Prisca
2è tour de la présidentielle 2010: Le porte-parole principal du candidat du RHDP, Albert Mabri Toikeusse face à la presse
Mercredi 17 novembre 2010. Abidjan. Maison du RHDP à Cocody Ste-Marie. Le porte-parole principal du candidat Alassane Ouattara, Albert Mabri Toikeusse anime une conférence de presse, entouré de son équipe composée de Maurice Kakou Guikahué (photo), Joël N’Guessan et Mme Anne Ouloto
Maurice Kakou Guikahué, ancien ministre de la Santé, membre du bureau politique du Pdci-Rda et représentant du Rhdp à l’occasion, a affaibli hier jeudi 25 novembre 2010, Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle, lors d’un débat contradictoire sur les antennes de la radio des Nations-unies, Onuci-FM. L’émission s’est déroulée autour de 8h 45 avec pour invités Kakou Guikahué (Rhdp), Ouraga Obou (Lmp) et Fernand Gauze (Société civile). Pour convaincre les Ivoiriens à voter Alassane Ouattara, Kakou Guikahué a expliqué qu’il faut essayer ce candidat pour cinq ans. Il a dit en substance : «5 ans, c’est 60 mois, ça ne dure pas, ça passe vite. Et si on voit qu’il n’a pas bien travaillé, on peut lui retirer sa confiance». Le ministre Maurice Kakou Guikahué a jeté ces paroles sans savoir qu’il plante un couteau dans le dos d’Alassane. Donner l’impression que ce qu’il avance là est évident, et qu’il faut laisser tout candidat élu faire son travail et finir son mandat pour l’évaluer et décider, signifie que Alassane Ouattara qui a mis fin au mandat de Bédié et créer une rébellion pour arrêter celui de Laurent Gbagbo, n’a rien compris de la démocratie. Si le président du Rdr savait qu’il fallait essayer un candidat élu, le laisser terminer son mandat pour qu’à la fin, l’on demande au peuple de lui retirer sa confiance, il n’aurait pas à son actif deux coups d’Etat. Dont le second s’est mué en rébellion sanglante. Et Guikahué ne sait pas que le peuple peut lui rétorquer : «Pourquoi alors Alassane même n’a pas laissé Bédié et Gbagbo finir leur mandat?» Lorsqu’on fait fi de l’histoire récente et qu’on soutient un putschiste, on ne fait pas de leçon de la démocratie aux démocrates.

Germain Séhoué
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