Sur le thème de la défense et de la sécurité, les deux candidats en lice ne sont pas fondamentalement opposés. Tous deux promettent des réformes dans le secteur de la défense et de la sécurité. Alassane Ouattara promet, lui, de s’inspirer de l’Accord politique de Ouagadougou, pour réformer l’armée ivoirienne. En plus de la démobilisation des ex-combattants qu’il compte poursuivre et achever, le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) entend mettre en œuvre des programmes économiques qui permettraient d’absorber les jeunes qui ont été enrôlés dans l’armée. Indépendamment de la crise, Alassane Ouattara prévoit également engager de profondes réformes, pour ramener une plus grande sérénité dans les secteurs de la défense et de la sécurité. « Il faut que les militaires s’asseyent pour définir les lois de promotion », annonce-t-il entre autres. Un autre pan relatif à la sécurité qui constitue, si on l’en croit, une préoccupation pour Alassane Ouattara, c’est celui des maisons de sécurité. Pour lui, à travers les réformes qui seront engagées à ce niveau, l’on devrait avoir une traçabilité de l’utilisation des armes à feu. Le candidat du Rhdp qui n’a pas dérogé à sa règle qui consiste à chiffrer ses programmes, a avancé la somme de 60 milliards, pour réaliser ses principaux chantiers dans les secteurs de la sécurité et de la défense. Une partie de cet argent devrait permettre d’améliorer les conditions de vie des troupes.
Laurent Gbagbo, de son côté, est dans la même logique. Il compte notamment exhumer la loi de programmation militaire élaborée en 2002. Le candidat de La majorité présidentielle entend le dépoussiérer afin de le mettre au goût du jour. Outre cette réforme en profondeur dans le secteur de la défense, Laurent Gbagbo projette de renforcer les effectifs de la police et de la gendarmerie. Ce renforcement dans ces deux corps devrait, selon lui, conduire à la création d’unités de police dans les principales localités du pays. Selon toute vraisemblance, Odienné, Korhogo, Bondoukou, Abengourou, Daloa…devraient en être pourvues. Le but recherché par Laurent Gbagbo à la poursuite de cette politique entamée en cette année électorale, c’est de réduire le grand banditisme. « Les brigands ont peur de la force qui marche. Il faudra donc en plus du renforcement des effectifs, rendre les forces de sécurité plus mobiles parce que les grands bandits ont peur de la force qui marche », prévoit Laurent Gbagbo qui ajoute que les hommes seront positionnés sur les principales voies de circulation.
Marc Dossa
Laurent Gbagbo, de son côté, est dans la même logique. Il compte notamment exhumer la loi de programmation militaire élaborée en 2002. Le candidat de La majorité présidentielle entend le dépoussiérer afin de le mettre au goût du jour. Outre cette réforme en profondeur dans le secteur de la défense, Laurent Gbagbo projette de renforcer les effectifs de la police et de la gendarmerie. Ce renforcement dans ces deux corps devrait, selon lui, conduire à la création d’unités de police dans les principales localités du pays. Selon toute vraisemblance, Odienné, Korhogo, Bondoukou, Abengourou, Daloa…devraient en être pourvues. Le but recherché par Laurent Gbagbo à la poursuite de cette politique entamée en cette année électorale, c’est de réduire le grand banditisme. « Les brigands ont peur de la force qui marche. Il faudra donc en plus du renforcement des effectifs, rendre les forces de sécurité plus mobiles parce que les grands bandits ont peur de la force qui marche », prévoit Laurent Gbagbo qui ajoute que les hommes seront positionnés sur les principales voies de circulation.
Marc Dossa