Le jeudi 25 novembre 2010, vers 9h, des jeunes de la sous-préfecture de Bayota revenaient du cimetière où ils sont allés préparer le sépulcre de leur ami décédé. Parvenus au niveau de la gare routière de Bayota, ils ont rencontré des militants du Rdr qui s’apprêtaient à organiser un meeting. Les militants du Rdr les ayant aperçus, ont proféré des menaces et des injures à l’encontre du président-candidat, Laurent Gbagbo, et des populations autochtones.
Pour manifester sa désapprobation face à cette attitude de provocation, M. Lasséni Zoko Yves, originaire de Bayota, a déchiré une affiche du candidat du Rdr. En représailles, les militants du Rdr se sont mis à battre M. Lasséni, après avoir maîtrisé ses frères. Néanmoins, M. Lasséni a réussi à prendre la fuite. Rattrapé par ses agresseurs, à une cinquantaine de mètres plus loin, il a été mortellement assommé à l’aide d’une barre de fer. Conduit par les siens à l’hôpital, son décès a été constaté. Quant aux agresseurs, ils ont pris la fuite. La brigade de gendarmerie de Bayota a ouvert une enquête et a interpellé les principaux organisateurs. C’est le lieu de rappeler que depuis quelques jours, des incidents similaires émaillent la campagne du deuxième tour du scrutin présidentiel. Ainsi, le vendredi 19 novembre 2010, les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix ont battu le nommé Doumbia Seydou, militant du Rassemblement pour la paix, sur instigation de son père. Il était reproché à la victime d’avoir assisté à une réunion de stratégie de campagne électorale du Rhdp et de l’avoir dévoilé aux militants de La majorité présidentielle. Saisi de l’affaire, le préfet du département de Lakota a instruit le commandant de la brigade de gendarmerie, à l’effet de convoquer les mis en cause et la partie plaignante. La procédure ainsi entamée est pendante devant le parquet de la section de tribunal de Lakota. Par ailleurs, dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 novembre 2010, à Dagolilié, dans la sous-préfecture de Lakota, la maison d’habitation de M. M’bra Lucien a été incendiée. Selon les informations recueillies, l’intéressé, militant du Pdci, a rejoint le camp de La majorité présidentielle pour le second tour de l’élection présidentielle. En effet, pour détourner M. M’bra Lucien de son nouveau choix, des personnes ont mis le feu à sa maison. On ne déplore, heureusement, aucune perte en vie humaine, mais, d’importants dégâts matériels. Suite à ce forfait, la brigade de gendarmerie de Lakota, a commencé, lundi les auditions des mis en cause et de la victime. De même, le lundi 22 novembre 2010, vers 19h, à Bléaniada, sous-préfecture de Tonla, dans le département d’Oumé, un meurtre a été perpétré sur M. Gbaka Dibo Stéphane, 48 ans, par un groupe d’allogènes. En effet, ce soir-là, deux véhicules, dont une camionnette, qui transportaient des sacs de cacao se sont dirigés vers un quartier de Tonla, habité en majorité par des allogènes. M. Gbaka, qui soupçonnait ces véhicules de contenir des armes, s’est rendu sur le lieu de cantonnement. Il a ensuite demandé et obtenu des occupants de procéder aux fouilles des deux véhicules. Les fouilles se sont avérées infructueuses. Mais, au moment où les deux parties s’apprêtaient à se séparer dans une ambiance devenue conviviale, surgissent des hommes qui n’ont pas apprécié que cette opération de recherche d’armes ait eu lieu dans leur quartier. Ils ont donc pris à partie le nommé Gbaka Dibo Stéphane qui a été mortellement poignardé. Informées, les autorités préfectorales ont aussitôt saisi les brigades de gendarmerie d’Oumé et de Diégonéfla. Aidées dans leur mission par la compagnie de gendarmerie et la compagnie républicaine de sécurité de Gagnoa, lesdites autorités ont procédé à l’arrestation de 9 personnes dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte, pour complicité de meurtre et de détention illégale d’armes à feu.
Le ministre de l’Intérieur déplore tous ces actes de violence ayant conduit parfois à des morts d’hommes et adresse ses sincères condoléances aux familles éplorées. Il saisit l’occasion de ces différents faits pour exhorter les Ivoiriens au calme et au respect de la vie humaine. Le ministre de l’Intérieur invite les autorités administratives à redoubler de vigilance pour maintenir un climat de paix, pendant cette période de fin de campagne, le jour-même du scrutin et après la proclamation des résultats. A cet effet, il appelle le ministre de la Défense et de la sécurité à tout mettre en œuvre pour prévenir la répétition de tels incidents, en cette fin de campagne électorale.
Pour le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation
Le directeur de cabinet
N.B. : les surtitre et titre sont de la Rédaction.
Pour manifester sa désapprobation face à cette attitude de provocation, M. Lasséni Zoko Yves, originaire de Bayota, a déchiré une affiche du candidat du Rdr. En représailles, les militants du Rdr se sont mis à battre M. Lasséni, après avoir maîtrisé ses frères. Néanmoins, M. Lasséni a réussi à prendre la fuite. Rattrapé par ses agresseurs, à une cinquantaine de mètres plus loin, il a été mortellement assommé à l’aide d’une barre de fer. Conduit par les siens à l’hôpital, son décès a été constaté. Quant aux agresseurs, ils ont pris la fuite. La brigade de gendarmerie de Bayota a ouvert une enquête et a interpellé les principaux organisateurs. C’est le lieu de rappeler que depuis quelques jours, des incidents similaires émaillent la campagne du deuxième tour du scrutin présidentiel. Ainsi, le vendredi 19 novembre 2010, les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix ont battu le nommé Doumbia Seydou, militant du Rassemblement pour la paix, sur instigation de son père. Il était reproché à la victime d’avoir assisté à une réunion de stratégie de campagne électorale du Rhdp et de l’avoir dévoilé aux militants de La majorité présidentielle. Saisi de l’affaire, le préfet du département de Lakota a instruit le commandant de la brigade de gendarmerie, à l’effet de convoquer les mis en cause et la partie plaignante. La procédure ainsi entamée est pendante devant le parquet de la section de tribunal de Lakota. Par ailleurs, dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 novembre 2010, à Dagolilié, dans la sous-préfecture de Lakota, la maison d’habitation de M. M’bra Lucien a été incendiée. Selon les informations recueillies, l’intéressé, militant du Pdci, a rejoint le camp de La majorité présidentielle pour le second tour de l’élection présidentielle. En effet, pour détourner M. M’bra Lucien de son nouveau choix, des personnes ont mis le feu à sa maison. On ne déplore, heureusement, aucune perte en vie humaine, mais, d’importants dégâts matériels. Suite à ce forfait, la brigade de gendarmerie de Lakota, a commencé, lundi les auditions des mis en cause et de la victime. De même, le lundi 22 novembre 2010, vers 19h, à Bléaniada, sous-préfecture de Tonla, dans le département d’Oumé, un meurtre a été perpétré sur M. Gbaka Dibo Stéphane, 48 ans, par un groupe d’allogènes. En effet, ce soir-là, deux véhicules, dont une camionnette, qui transportaient des sacs de cacao se sont dirigés vers un quartier de Tonla, habité en majorité par des allogènes. M. Gbaka, qui soupçonnait ces véhicules de contenir des armes, s’est rendu sur le lieu de cantonnement. Il a ensuite demandé et obtenu des occupants de procéder aux fouilles des deux véhicules. Les fouilles se sont avérées infructueuses. Mais, au moment où les deux parties s’apprêtaient à se séparer dans une ambiance devenue conviviale, surgissent des hommes qui n’ont pas apprécié que cette opération de recherche d’armes ait eu lieu dans leur quartier. Ils ont donc pris à partie le nommé Gbaka Dibo Stéphane qui a été mortellement poignardé. Informées, les autorités préfectorales ont aussitôt saisi les brigades de gendarmerie d’Oumé et de Diégonéfla. Aidées dans leur mission par la compagnie de gendarmerie et la compagnie républicaine de sécurité de Gagnoa, lesdites autorités ont procédé à l’arrestation de 9 personnes dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte, pour complicité de meurtre et de détention illégale d’armes à feu.
Le ministre de l’Intérieur déplore tous ces actes de violence ayant conduit parfois à des morts d’hommes et adresse ses sincères condoléances aux familles éplorées. Il saisit l’occasion de ces différents faits pour exhorter les Ivoiriens au calme et au respect de la vie humaine. Le ministre de l’Intérieur invite les autorités administratives à redoubler de vigilance pour maintenir un climat de paix, pendant cette période de fin de campagne, le jour-même du scrutin et après la proclamation des résultats. A cet effet, il appelle le ministre de la Défense et de la sécurité à tout mettre en œuvre pour prévenir la répétition de tels incidents, en cette fin de campagne électorale.
Pour le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation
Le directeur de cabinet
N.B. : les surtitre et titre sont de la Rédaction.