Dans le cadre de nos investigations, nous avons publié un article intitulé : Coup d’Etat planifié, Ouattara et ses déstabilisateurs à l’œuvre. Dans notre édition n°2275 du mercredi 24 novembre 2010, une malencontreuse erreur d’identification nous a fait classer le nom «Commandant Goué du camp commando d’Abobo» dans la catégorie «de certains soldats des Fanci proches de Ouattara» qui apporterait son concours aux déstabilisateurs pour «la reconnaissance du terrain». Mettre le nom du « Commandant Goué du camp commando d’Abobo» est une grossière erreur que nous voudrions ici assumer humblement. Le commandant Goué dont le nom a été cité dans l’article est en fait un Lieutenant-Colonel de la Gendarmerie nationale. Nous reconnaissons la bravoure de ce vaillant officier, véritable de terrain et en aucune manière, nous ne nous permettrons pas qu’un officier intègre de notre gendarmerie nationale soit ainsi trainé dans la boue, son honneur souillé ainsi que l’image de sa famille. C’est pourquoi, nous voudrions ici et maintenant présenter toutes nos excuses à la grande famille de la Gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire, celle que nous appelons d’ailleurs la Légion d’Honneur et par delà, présenter toutes nos excuses aux commandant supérieur de la gendarmerie nationale le Général de corps d’Armée Edouard Tiapé Kassaraté. Pour revenir au Lieutenant-Colonel Goué Léopold, nous précisons que, c’est un brillant Officier que possède en son sein notre gendarmerie nationale. Son brillant parcours l’atteste d’ailleurs éloquemment. En effet, Adjoint au Commandant du Groupe de sécurité du Port autonome d’Abidjan de 1994 à 2000, Goué Léopold a assuré la transition, à la tête de nos hommes au cours d’une opération qui avait en cette époque, fait échouer des mutins qui venaient de force les véhicules du Port d’Abidjan. De 2000 à 2010, chef de l’escadron 3/1 d’Abobo, Goué Léopold assure également le commandement du Secteur n°2 du CeCOS, c’est un soldat qui a pris une part active dans la réconciliation de la population avec la gendarmerie nationale, après les évènements de 2000. Responsable de la sécurité de la Rti, de 2000 à 2007 c’est encore lui, Goué Léopold, qui a été commis par ses supérieurs hiérarchiques, pour exfiltrer le Secrétaire général des Forces nouvelles, à cette époque ministre de la Communication. Une opération qu’il a effectuée, brillamment réussie et au cours de laquelle il a été grièvement blessé, blessure dont il porte encore les séquelles. Le 31 décembre 2008, il était encore sollicité, Commandant Goué et ses hommes s’interposaient entre factions rivales de la Fesci dans la commune d’Abobo. Des hauts faits et bien d’autres précédentes dont son brillant parcours d’étude, qui lui ont permis de gravir des échelons. Il passe successivement au grade de Sous-Lieutenant qu’il était en 1993, à celui de Lieutenant an 1994 ; puis Capitaine le 1er octobre 1999. C’est le 1er octobre 2005 qu’il devient Chef d’Escadron. Goué Léopold est Lieutenant-Colonel depuis le 1er octobre 2010, grade bien mérité qu’il porte fièrement. C’est donc un soldat accompli, gendarme dans l’âme, un des brillants officiers de la Gendarmerie nationale de notre pays, pour qui la devise pour la Patrie, pour l’honneur est un sacerdoce.
Simplice Allard
Simplice Allard