PARIS- Le président ivoirien Laurent Gbagbo a justifié vendredi sa décision, contestée par son rival Alassane Ouattara, de décréter un couvre-feu après le scrutin présidentiel de dimanche, en soulignant qu`il s`agira seulement d`une "mesure dissuasive pour quelques extrémistes".
M. Ouattara a au contraire assuré vendredi qu`il n`y aurait "pas de couvre-feu" après le second tour, à des partisans rassemblés à Abidjan qui scandaient: "on veut pas (de) couvre-feu". Le camp Gbagbo "veut le couvre-feu pour qu`on ne laisse pas éclater notre joie dans les rues d`Abidjan", a ajouté
l`ancien Premier ministre.
M. Gbagbo, interviewé par la chaîne France 24 et la radio RFI, a expliqué
sa décision comme une "mesure conservatoire" et "dissuasive".
"On ne décide pas d`un couvre-feu par fantaisie. Ici et là, il y a des
montées de tension palpables et il faut décourager cette velléité, faire en
sorte qu`elle ne se propage pas, que les gens ne se croient pas dans
l`impunité", a déclaré M. Gbagbo.
"C`est une mesure dissuasive pour quelques extrémistes", a-t-il ajouté,
citant quelques "faits isolés" --arrestations et saisie de cartouches--.
"J`espère qu`ils sont isolés les uns des autres", a-t-il observé.
"On a peur que les gens ne dérapent. Si un seul dérape dans un coin de Côte
d`Ivoire, cela va donner le sentiment que tout a dérapé alors que tout n`a pas
dérapé", s`est-il justifié.
Lors du débat télévisé avec son rival, M. Gbagbo avait annoncé qu`à partir
de 22H00 (locales et GMT), il y aurait "le couvre-feu pour que les rues soient
libres et que les policiers et les gendarmes patrouillent".
Son concurrent Ouattara avait aussitôt regretté une décision qui "dramatise
les choses" alors que, selon lui, les incidents actuels sont "localisés".
Avec respectivement 38% et 32% au premier tour le 31 octobre, aucun des
deux candidats ne peut tenir la partie pour gagnée dimanche.
M. Ouattara a au contraire assuré vendredi qu`il n`y aurait "pas de couvre-feu" après le second tour, à des partisans rassemblés à Abidjan qui scandaient: "on veut pas (de) couvre-feu". Le camp Gbagbo "veut le couvre-feu pour qu`on ne laisse pas éclater notre joie dans les rues d`Abidjan", a ajouté
l`ancien Premier ministre.
M. Gbagbo, interviewé par la chaîne France 24 et la radio RFI, a expliqué
sa décision comme une "mesure conservatoire" et "dissuasive".
"On ne décide pas d`un couvre-feu par fantaisie. Ici et là, il y a des
montées de tension palpables et il faut décourager cette velléité, faire en
sorte qu`elle ne se propage pas, que les gens ne se croient pas dans
l`impunité", a déclaré M. Gbagbo.
"C`est une mesure dissuasive pour quelques extrémistes", a-t-il ajouté,
citant quelques "faits isolés" --arrestations et saisie de cartouches--.
"J`espère qu`ils sont isolés les uns des autres", a-t-il observé.
"On a peur que les gens ne dérapent. Si un seul dérape dans un coin de Côte
d`Ivoire, cela va donner le sentiment que tout a dérapé alors que tout n`a pas
dérapé", s`est-il justifié.
Lors du débat télévisé avec son rival, M. Gbagbo avait annoncé qu`à partir
de 22H00 (locales et GMT), il y aurait "le couvre-feu pour que les rues soient
libres et que les policiers et les gendarmes patrouillent".
Son concurrent Ouattara avait aussitôt regretté une décision qui "dramatise
les choses" alors que, selon lui, les incidents actuels sont "localisés".
Avec respectivement 38% et 32% au premier tour le 31 octobre, aucun des
deux candidats ne peut tenir la partie pour gagnée dimanche.