L`opposant ivoirien Alassane Ouattara et ses alliés ont affirmé vendredi qu`ils "ne se conformeraient pas" au couvre-feu annoncé par le chef de l`Etat Laurent Gbagbo pour dimanche soir, après le second tour de la présidentielle entre les deux candidats.
La décision d`instaurer un couvre-feu est "injustifiée, inopportune, sans fondement", juge dans un communiqué le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition d`opposition réunissant notamment l`ancien Premier ministre Ouattara et l`ex-président Henri Konan Bédié.
Le RHDP "a des raisons de craindre qu`en cas de résultats défavorables" au candidat Gbagbo, "celui-ci ne soit tenté par la confiscation du pouvoir",
assure-t-il.
La coalition "ne reconnaîtra pas le décret d`instauration du couvre-feu et déclare qu`il ne s`y conformera pas", ajoute le texte.
Lors d`un débat télévisé avec son rival jeudi soir, M. Gbagbo avait annoncé un couvre-feu dimanche à partir de 22H00 (locales et GMT) "pour que les rues
soient libres et que les policiers et les gendarmes patrouillent".
M. Ouattara avait alors regretté une décision qui "dramatise les choses" alors que, selon lui, les violences de ces derniers jours à travers le pays sont "localisées".
La décision d`instaurer un couvre-feu est "injustifiée, inopportune, sans fondement", juge dans un communiqué le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition d`opposition réunissant notamment l`ancien Premier ministre Ouattara et l`ex-président Henri Konan Bédié.
Le RHDP "a des raisons de craindre qu`en cas de résultats défavorables" au candidat Gbagbo, "celui-ci ne soit tenté par la confiscation du pouvoir",
assure-t-il.
La coalition "ne reconnaîtra pas le décret d`instauration du couvre-feu et déclare qu`il ne s`y conformera pas", ajoute le texte.
Lors d`un débat télévisé avec son rival jeudi soir, M. Gbagbo avait annoncé un couvre-feu dimanche à partir de 22H00 (locales et GMT) "pour que les rues
soient libres et que les policiers et les gendarmes patrouillent".
M. Ouattara avait alors regretté une décision qui "dramatise les choses" alors que, selon lui, les violences de ces derniers jours à travers le pays sont "localisées".