ABIDJAN, 26 nov 2010 (AFP) - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a
estimé vendredi qu'il n'y avait "pas de raison" d'instaurer un couvre-feu
dimanche soir après le second tour de la présidentielle, une mesure
controversée annoncée par le président-candidat Laurent Gbagbo.
Au vu de la "convivialité" entre le président Gbagbo et son rival de
dimanche, l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, lors de leur débat télévisé
jeudi soir, "il n'y a pas de raison de prendre forcément un décret" pour
instaurer un couvre-feu, a jugé M. Soro lors d'une conférence de presse.
"Le décret n'est pas encore pris. Si j'explique au président l'intérêt de
desserrer le couvre-feu, il n'y a pas de raison que ça ne soit pas fait",
a-t-il assuré.
"Nous pouvons aller à une élection apaisée", a-t-il ajouté.
Les partisans de M. Ouattara ont dénoncé vendredi l'instauration d'un
couvre-feu annoncée pour dimanche à 22H00 (locales et GMT), affirmant qu'il ne
respecterait pas une décision "injustifiée, inopportune, sans fondement", qui
est selon lui "la porte ouverte" aux "fraudes".
Dans un entretien à la chaîne de télévision France 24 et la radio RFI, le
chef de l'Etat a défendu une "mesure dissuasive pour quelques extrémistes".
estimé vendredi qu'il n'y avait "pas de raison" d'instaurer un couvre-feu
dimanche soir après le second tour de la présidentielle, une mesure
controversée annoncée par le président-candidat Laurent Gbagbo.
Au vu de la "convivialité" entre le président Gbagbo et son rival de
dimanche, l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, lors de leur débat télévisé
jeudi soir, "il n'y a pas de raison de prendre forcément un décret" pour
instaurer un couvre-feu, a jugé M. Soro lors d'une conférence de presse.
"Le décret n'est pas encore pris. Si j'explique au président l'intérêt de
desserrer le couvre-feu, il n'y a pas de raison que ça ne soit pas fait",
a-t-il assuré.
"Nous pouvons aller à une élection apaisée", a-t-il ajouté.
Les partisans de M. Ouattara ont dénoncé vendredi l'instauration d'un
couvre-feu annoncée pour dimanche à 22H00 (locales et GMT), affirmant qu'il ne
respecterait pas une décision "injustifiée, inopportune, sans fondement", qui
est selon lui "la porte ouverte" aux "fraudes".
Dans un entretien à la chaîne de télévision France 24 et la radio RFI, le
chef de l'Etat a défendu une "mesure dissuasive pour quelques extrémistes".
