ABIDJAN - Le médiateur dans la crise ivoirienne, le chef de l`Etat burkinabè Blaise Compaoré, est arrivé samedi matin à Abidjan, à la veille du second tour de la présidentielle et après une campagne marquée par de fortes tensions, a constaté une journaliste de l`AFP.
Il a été accueilli à l`aéroport par le président ivoirien et candidat
Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro. Il n`a pas fait de
déclaration.
M. Compaoré doit s`entretenir avec M. Gbagbo et son rival, l`ex-Premier
ministre Alassane Ouattara, alors que depuis une semaine des échauffourées ont
opposé militants des deux bords, faisant un mort et de nombreux blessés.
Sa visite survient en pleine polémique sur le projet de couvre-feu annoncé
pour dimanche à 22H00 (locales et GMT) par le président Gbagbo, qui a défendu
une "mesure dissuasive pour quelques extrémistes" au soir du scrutin.
Mais la coalition pro-Ouattara, le Rassemblement des houphouétistes pour la
démocratie et la paix (RHDP), a annoncé qu`elle ne respecterait pas cette
décision qui est selon elle "la porte ouverte" aux "fraudes".
Guillaume Soro a jugé qu`"il n`y a pas de raison de prendre forcément un
décret".
Six fois repoussé depuis la fin du mandat de M. Gbagbo, le scrutin est
destiné à clore une décennie de crise politico-militaire.
Il a été accueilli à l`aéroport par le président ivoirien et candidat
Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro. Il n`a pas fait de
déclaration.
M. Compaoré doit s`entretenir avec M. Gbagbo et son rival, l`ex-Premier
ministre Alassane Ouattara, alors que depuis une semaine des échauffourées ont
opposé militants des deux bords, faisant un mort et de nombreux blessés.
Sa visite survient en pleine polémique sur le projet de couvre-feu annoncé
pour dimanche à 22H00 (locales et GMT) par le président Gbagbo, qui a défendu
une "mesure dissuasive pour quelques extrémistes" au soir du scrutin.
Mais la coalition pro-Ouattara, le Rassemblement des houphouétistes pour la
démocratie et la paix (RHDP), a annoncé qu`elle ne respecterait pas cette
décision qui est selon elle "la porte ouverte" aux "fraudes".
Guillaume Soro a jugé qu`"il n`y a pas de raison de prendre forcément un
décret".
Six fois repoussé depuis la fin du mandat de M. Gbagbo, le scrutin est
destiné à clore une décennie de crise politico-militaire.
