GENEVE - La Haute commissaire aux droits de l`homme de l`ONU, Navi Pillay, a critiqué la violence dans la campagne électorale en Côte d`Ivoire avant le 2e tour de la présidentielle, avertissant que ce comportement "pourrait avoir des conséquences désastreuses" pour le pays.
"Les campagnes politiques et certains débats à la télévision et radio
nationales ont englobé des discours et des communiqués qui incitent à la
violence et à l`hostilité envers les candidats" à la présidentielle, a déclaré
Mme Pillay.
"Cela a clairement contribué à la montée des tensions politiques à travers
le pays". C`est dangereux et c`est un comportement inconscient qui pourrait
avoir des conséquences désastreuses pour la nation", a-t-elle averti.
La Haute commissaire de l`ONU a cependant noté que le débat télévisé jeudi
soir entre les deux candidats - le président Laurent Gbagbo et l`ancien
Premier ministre Alassane Ouattara - avait été un "développement positif".
"J`appelle les deux candidats et leurs sympathisants à s`astreindre de tout
acte de violence et à décourager activement toute nouvelle incitation à la
haine, afin que des élections pacifiques, libres et justes puissent se tenir
dimanche", a déclaré Mme Pillay.
"Les menaces, le harcèlement et la violence sont une tentative claire
d`empêcher le peuple de Côte d`Ivoire de choisir un avenir démocratique",
a-t-elle ajouté.
De nouveaux affrontements ont éclaté vendredi à Abidjan au dernier jour de
la campagne présidentielle entre partisans du chef de l`Etat et de son rival
Alassane Ouattara, faisant plusieurs blessés, selon des sources concordantes.
La campagne qui s`est achevée officiellement vendredi soir a été marquée
par une montée de la tension, avec un durcissement des discours des candidats
et la mort d`un jeune militant de M. Gbagbo lors d`affrontements dans son fief
du centre-ouest.
Quelque 5,7 millions d`Ivoiriens sont appelés à départager dimanche le chef
de l`Etat sortant Laurent Gbagbo et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara au
second tour d`une présidentielle destinée à enterrer une décennie de coups
d`Etat et de violences.
Face aux risques de violences, le Conseil de sécurité des Nations unies a
décidé de transférer 500 hommes et une unité aérienne de sa mission au Liberia
voisin pour renforcer l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci,
plus de 8.500 hommes).
"Les campagnes politiques et certains débats à la télévision et radio
nationales ont englobé des discours et des communiqués qui incitent à la
violence et à l`hostilité envers les candidats" à la présidentielle, a déclaré
Mme Pillay.
"Cela a clairement contribué à la montée des tensions politiques à travers
le pays". C`est dangereux et c`est un comportement inconscient qui pourrait
avoir des conséquences désastreuses pour la nation", a-t-elle averti.
La Haute commissaire de l`ONU a cependant noté que le débat télévisé jeudi
soir entre les deux candidats - le président Laurent Gbagbo et l`ancien
Premier ministre Alassane Ouattara - avait été un "développement positif".
"J`appelle les deux candidats et leurs sympathisants à s`astreindre de tout
acte de violence et à décourager activement toute nouvelle incitation à la
haine, afin que des élections pacifiques, libres et justes puissent se tenir
dimanche", a déclaré Mme Pillay.
"Les menaces, le harcèlement et la violence sont une tentative claire
d`empêcher le peuple de Côte d`Ivoire de choisir un avenir démocratique",
a-t-elle ajouté.
De nouveaux affrontements ont éclaté vendredi à Abidjan au dernier jour de
la campagne présidentielle entre partisans du chef de l`Etat et de son rival
Alassane Ouattara, faisant plusieurs blessés, selon des sources concordantes.
La campagne qui s`est achevée officiellement vendredi soir a été marquée
par une montée de la tension, avec un durcissement des discours des candidats
et la mort d`un jeune militant de M. Gbagbo lors d`affrontements dans son fief
du centre-ouest.
Quelque 5,7 millions d`Ivoiriens sont appelés à départager dimanche le chef
de l`Etat sortant Laurent Gbagbo et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara au
second tour d`une présidentielle destinée à enterrer une décennie de coups
d`Etat et de violences.
Face aux risques de violences, le Conseil de sécurité des Nations unies a
décidé de transférer 500 hommes et une unité aérienne de sa mission au Liberia
voisin pour renforcer l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci,
plus de 8.500 hommes).