Le Premier ministre a rassuré, hier, les Ivoiriens sur la détermination du gouvernement à offrir au pays un deuxième tour «bien mieux» que le premier.
“Réussir l’examen de passage pour la démocratie». C’est ainsi que le Premier ministre souhaite que les Ivoiriens considèrent le second tour du scrutin présidentiel qui se tiendra dimanche. Pour ce faire, Guillaume Soro a promis, hier, au cours d’une rencontre d’échanges avec la presse au Golf hôtel, que ses collaborateurs et lui prendront toutes les dispositions pour permettre à tous les électeurs de «voter librement» afin de garantir «le développement», la construction «d’une nation», de «l’Etat de droit» pour l’«amélioration du quotidien des Ivoiriens». «Le gouvernement n’acceptera pas les empêchements de vote (...) Il prend l’engagement que ce scrutin sera bien mieux que le 1er tour et que les résultats sortis des urnes seront ceux qui seront annoncés. Nous ferons en sorte que les sincérités des résultats soit indiscutable», a-t-il promis. Avant de rappeler qu’après le 1er tour, ses échanges avec le Rhdp et la mouvance présidentielle ont permis de relever chez les premiers des inquiétudes face aux risques d’empêchements de vote en zones forestières tandis que les seconds craignaient les mêmes pratiques en zones Cno. En réponse donc, le gouvernement a pris une série de mesures dont l’envoi de 1.500 Fds et de 500 Fafn en zones Cno contre 1.500 Fafn et 500 Fds en zones forestières pour rassurer tous les camps. L’on a aussi souhaité que les observateurs internationaux et nationaux soient déployés de façon égalitaire au Nord (zone Cno) comme au Sud (zone forestière surtout). «Le vote libre est un droit. Chacun est libre d’aller choisir le candidat qu’il souhaite. Nous allons prendre des mesures pour assurer le droit de vote. Les observateurs sont priés d’être vigilants et aux aguets dans leur mission», a insisté le PM. S’adressant aux populations, il leur a demandé de rééditer l’exploit du premier tour en votant dimanche dans «le civisme» et «la discipline». Il a «félicité» la presse nationale et internationale pour avoir également observé le «civisme» au 1er tour en laissant la Cei seule proclamer les résultats. Il a souhaité également que cette bonne disposition d’esprit soit de mise après dimanche. «Nous ferons le second tour, nous aurons les résultats et celui qui aura gagné dirigera le pays avec le soutien de tous. Les deux candidats s’y sont engagés devant nous. Mon objectif en signant l’accord de Ouaga, c’était de redonner à la Côte d’Ivoire une vie politique sécurisée. C’est ce que nous sommes en train de faire. Aujourd’hui, nous sommes en passe de réussir dans l’histoire de notre pays la première élection véritablement démocratique et libre», a rappelé le chef du gouvernement. Refusant de «faire des commentaires» sur les propos de campagne relatifs à la rébellion, le Premier ministre s’est contenté de se féliciter des acquis du processus de sortie de crise depuis qu’il est au gouvernement en tant que Secrétaire général des Forces nouvelles. Notamment les 800 mille Ivoiriens sortis de l’anonymat total grâce aux audiences foraines et les 5,7 millions d’Ivoiriens et leurs descendants dont la nationalité ne sera plus mise en doute. Il a salué le déploiement réussi (depuis juillet 2007) et la sécurité physique dont jouissent le corps préfectoral et les magistrats (c’est au cours du déploiement de ces derniers que l’avion de Soro a été attaqué) dans toute la zone CNO. La réunification de l’armée, la suppression de la zone de confiance sans aucun accroc et la création du Cci…, selon Guillaume Soro, sont autant d’acquis que certains préfèrent passer sous silence. «Pour le reste, depuis le départ, je suis le Secrétaire général des Forces nouvelles. Je suis encore le Secrétaire général des Forces nouvelles. Mon objectif c’est qu’on tourne la page de cette histoire difficile que notre pays a connue», a-t-il relevé. Guillaume Soro a annoncé l’arrivée aujourd’hui du Facilitateur Blaise Compaoré qui aura des séances de travail avec les deux candidats, pour une élection apaisée.
Djama Stanislas
“Réussir l’examen de passage pour la démocratie». C’est ainsi que le Premier ministre souhaite que les Ivoiriens considèrent le second tour du scrutin présidentiel qui se tiendra dimanche. Pour ce faire, Guillaume Soro a promis, hier, au cours d’une rencontre d’échanges avec la presse au Golf hôtel, que ses collaborateurs et lui prendront toutes les dispositions pour permettre à tous les électeurs de «voter librement» afin de garantir «le développement», la construction «d’une nation», de «l’Etat de droit» pour l’«amélioration du quotidien des Ivoiriens». «Le gouvernement n’acceptera pas les empêchements de vote (...) Il prend l’engagement que ce scrutin sera bien mieux que le 1er tour et que les résultats sortis des urnes seront ceux qui seront annoncés. Nous ferons en sorte que les sincérités des résultats soit indiscutable», a-t-il promis. Avant de rappeler qu’après le 1er tour, ses échanges avec le Rhdp et la mouvance présidentielle ont permis de relever chez les premiers des inquiétudes face aux risques d’empêchements de vote en zones forestières tandis que les seconds craignaient les mêmes pratiques en zones Cno. En réponse donc, le gouvernement a pris une série de mesures dont l’envoi de 1.500 Fds et de 500 Fafn en zones Cno contre 1.500 Fafn et 500 Fds en zones forestières pour rassurer tous les camps. L’on a aussi souhaité que les observateurs internationaux et nationaux soient déployés de façon égalitaire au Nord (zone Cno) comme au Sud (zone forestière surtout). «Le vote libre est un droit. Chacun est libre d’aller choisir le candidat qu’il souhaite. Nous allons prendre des mesures pour assurer le droit de vote. Les observateurs sont priés d’être vigilants et aux aguets dans leur mission», a insisté le PM. S’adressant aux populations, il leur a demandé de rééditer l’exploit du premier tour en votant dimanche dans «le civisme» et «la discipline». Il a «félicité» la presse nationale et internationale pour avoir également observé le «civisme» au 1er tour en laissant la Cei seule proclamer les résultats. Il a souhaité également que cette bonne disposition d’esprit soit de mise après dimanche. «Nous ferons le second tour, nous aurons les résultats et celui qui aura gagné dirigera le pays avec le soutien de tous. Les deux candidats s’y sont engagés devant nous. Mon objectif en signant l’accord de Ouaga, c’était de redonner à la Côte d’Ivoire une vie politique sécurisée. C’est ce que nous sommes en train de faire. Aujourd’hui, nous sommes en passe de réussir dans l’histoire de notre pays la première élection véritablement démocratique et libre», a rappelé le chef du gouvernement. Refusant de «faire des commentaires» sur les propos de campagne relatifs à la rébellion, le Premier ministre s’est contenté de se féliciter des acquis du processus de sortie de crise depuis qu’il est au gouvernement en tant que Secrétaire général des Forces nouvelles. Notamment les 800 mille Ivoiriens sortis de l’anonymat total grâce aux audiences foraines et les 5,7 millions d’Ivoiriens et leurs descendants dont la nationalité ne sera plus mise en doute. Il a salué le déploiement réussi (depuis juillet 2007) et la sécurité physique dont jouissent le corps préfectoral et les magistrats (c’est au cours du déploiement de ces derniers que l’avion de Soro a été attaqué) dans toute la zone CNO. La réunification de l’armée, la suppression de la zone de confiance sans aucun accroc et la création du Cci…, selon Guillaume Soro, sont autant d’acquis que certains préfèrent passer sous silence. «Pour le reste, depuis le départ, je suis le Secrétaire général des Forces nouvelles. Je suis encore le Secrétaire général des Forces nouvelles. Mon objectif c’est qu’on tourne la page de cette histoire difficile que notre pays a connue», a-t-il relevé. Guillaume Soro a annoncé l’arrivée aujourd’hui du Facilitateur Blaise Compaoré qui aura des séances de travail avec les deux candidats, pour une élection apaisée.
Djama Stanislas