N’Gouan Patrick, société civile :“Ça permis de faire baisser la tension”
«Les deux leaders se sont montrés à la hauteur des attentes des Ivoiriens en se montrant fair-play. Cela a fait baisser la tension, a décrispé l’atmosphère. Aujourd’hui, les Ivoiriens ont moins peur par rapport à dimanche. C’est à leur honneur. Je n’ai pas l’habitude des félicitations, mais, cette fois-ci, ils ont été à la hauteur. »
Hamadoun Touré, porte-parole de l’Onuci :“Cela préfigure des lendemains électoraux calmes”
«Nous espérons que le ton apaisé de ce débat préfigure des lendemains postélectoraux calmes et conformes aux attentes des populations ivoiriennes. Les candidats ont fait preuve de hauteur d’esprit et de maturité démocratique. Nous sommes confiants qu’ils vont respecter leur promesse de ne pas proclamer eux-mêmes les résultats. »
Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre : “La Côte d’Ivoire est sortie du lot des petites démocraties”
«L’essentiel dans ce débat était de voir, pour la première fois, la Côte d’Ivoire sortir du lot des petites démocraties pour rejoindre celui des grandes démocraties. J’ai un seul mot à l’endroit des deux hommes d’Etat : merci. L’essentiel, c’est le pays et non les intérêts partisans. »
Kahé Eric, Lmp :“ADO a donné l’impression de paraître”
« A vouloir trop coller au tutoiement, le Premier ministre a donné l’impression de paraître plus que d’être. Pour un débat d’un tel niveau, appeler le chef de l’Etat par son prénom, ne m’a pas paru juste, même si, cela a participé à une décrispation réelle. J’ai apprécié que le président ait traité son adversaire avec le rang qui est le sien. »
Anne Ouloto, Rhdp:“Gbagbo n’a aucune preuve”
« Nous avons eu l’impression que le candidat du Fpi n’était pas à l’aise dans ce débat policé. J’ai été rassuré. Car le discours durant la campagne était haineux. Le candidat Laurent Gbagbo avait promis montrer aux Ivoiriens les preuves de certaines accusations. Mais, nous n’avons eu aucune preuve. »
Fahé Maurice, politologue :“Ce débat n’apporte pas grand-chose”
« Ça s’est passé dans un esprit totalement libéré, convivial, fraternel. Du point de vue du contenu, il est en retrait par rapport aux différentes campagnes dans la propagande électorale. Il ne faut pas s’attendre qu’il soit d’un effet significatif sur le choix des électeurs. Par exemple, en temps que citoyen, j’attendais que des preuves me soient montrées des reproches faites au candidat Ouattara. Je suis parti un peu déçu. »
Abbé René Agbo, Caritas Côte d’Ivoire :“Que le vainqueur applique les promesses du vaincu”
« Ce qui est fondamental, c’est la sincérité de l’un et de l’autre. J’aimerais recommander à chacun des candidats de faire preuve d’humilité pour considérer l’aspect positif du programme de société de celui qui ne sera pas élu. Je fais également allusion aux programmes des candidats malheureux au premier tour.»
Imam Ousmane Diakité, secrétaire exécutif du Conseil supérieur des imams (Cosim) :“C’est l’œuvre de Dieu”
« Ce qui vient de se passer, c’est la grâce de Dieu. Seul Dieu peut permettre un tel apaisement. Nous lui rendons grâce une fois de plus et nous continuons à prier pour que la suite du processus se passe dans le même esprit. Je voudrais inviter les leaders politiques, notamment Alassane Ouattara et le président Laurent Gbagbo, à transmettre cette capacité à se dépasser à leurs militants. »
Propos recueillis par Lanciné Bakayoko, Cissé Sindou et Sanou A.
«Les deux leaders se sont montrés à la hauteur des attentes des Ivoiriens en se montrant fair-play. Cela a fait baisser la tension, a décrispé l’atmosphère. Aujourd’hui, les Ivoiriens ont moins peur par rapport à dimanche. C’est à leur honneur. Je n’ai pas l’habitude des félicitations, mais, cette fois-ci, ils ont été à la hauteur. »
Hamadoun Touré, porte-parole de l’Onuci :“Cela préfigure des lendemains électoraux calmes”
«Nous espérons que le ton apaisé de ce débat préfigure des lendemains postélectoraux calmes et conformes aux attentes des populations ivoiriennes. Les candidats ont fait preuve de hauteur d’esprit et de maturité démocratique. Nous sommes confiants qu’ils vont respecter leur promesse de ne pas proclamer eux-mêmes les résultats. »
Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre : “La Côte d’Ivoire est sortie du lot des petites démocraties”
«L’essentiel dans ce débat était de voir, pour la première fois, la Côte d’Ivoire sortir du lot des petites démocraties pour rejoindre celui des grandes démocraties. J’ai un seul mot à l’endroit des deux hommes d’Etat : merci. L’essentiel, c’est le pays et non les intérêts partisans. »
Kahé Eric, Lmp :“ADO a donné l’impression de paraître”
« A vouloir trop coller au tutoiement, le Premier ministre a donné l’impression de paraître plus que d’être. Pour un débat d’un tel niveau, appeler le chef de l’Etat par son prénom, ne m’a pas paru juste, même si, cela a participé à une décrispation réelle. J’ai apprécié que le président ait traité son adversaire avec le rang qui est le sien. »
Anne Ouloto, Rhdp:“Gbagbo n’a aucune preuve”
« Nous avons eu l’impression que le candidat du Fpi n’était pas à l’aise dans ce débat policé. J’ai été rassuré. Car le discours durant la campagne était haineux. Le candidat Laurent Gbagbo avait promis montrer aux Ivoiriens les preuves de certaines accusations. Mais, nous n’avons eu aucune preuve. »
Fahé Maurice, politologue :“Ce débat n’apporte pas grand-chose”
« Ça s’est passé dans un esprit totalement libéré, convivial, fraternel. Du point de vue du contenu, il est en retrait par rapport aux différentes campagnes dans la propagande électorale. Il ne faut pas s’attendre qu’il soit d’un effet significatif sur le choix des électeurs. Par exemple, en temps que citoyen, j’attendais que des preuves me soient montrées des reproches faites au candidat Ouattara. Je suis parti un peu déçu. »
Abbé René Agbo, Caritas Côte d’Ivoire :“Que le vainqueur applique les promesses du vaincu”
« Ce qui est fondamental, c’est la sincérité de l’un et de l’autre. J’aimerais recommander à chacun des candidats de faire preuve d’humilité pour considérer l’aspect positif du programme de société de celui qui ne sera pas élu. Je fais également allusion aux programmes des candidats malheureux au premier tour.»
Imam Ousmane Diakité, secrétaire exécutif du Conseil supérieur des imams (Cosim) :“C’est l’œuvre de Dieu”
« Ce qui vient de se passer, c’est la grâce de Dieu. Seul Dieu peut permettre un tel apaisement. Nous lui rendons grâce une fois de plus et nous continuons à prier pour que la suite du processus se passe dans le même esprit. Je voudrais inviter les leaders politiques, notamment Alassane Ouattara et le président Laurent Gbagbo, à transmettre cette capacité à se dépasser à leurs militants. »
Propos recueillis par Lanciné Bakayoko, Cissé Sindou et Sanou A.
