Les deux rivaux de la présidentielle
ivoirienne de dimanche, le chef de l`Etat Laurent Gbagbo et l`ex-Premier
ministre Alassane Ouattara, ont lancé samedi un appel au calme alors que des
heurts entre opposants et police ont fait au moins trois morts dans la journée.
"Nous lançons un appel solennel à tous nos électeurs et nos militants de
s`abstenir de tout acte d`agression sur les personnes et les biens ainsi que
le matériel électoral, en vue de permettre l`organisation du scrutin dans un
climat apaisé nécessaire à des élections transparentes", ont-ils déclaré.
Cet "appel aux électeurs" a été lu par le Premier ministre Guillaume Soro à
l`issue d`un entretien au palais présidentiel entre les trois hommes et le
médiateur dans la crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré.
Exhortant les Ivoiriens à "aller voter massivement", les deux candidats se
sont de nouveau "engagés solennellement à accepter le verdict des urnes".
Alors que la Commission électorale indépendante (CEI) avait dans un
communiqué "recommandé au chef de l`Etat d`assouplir les mesures de
sécurisation" liées au couvre-feu très controversé qui démarrait samedi à
22H00 (locales et GMT), aucune annonce n`a été faite sur le sujet.
Répondant à la presse, M. Compaoré a simplement dit que le président
ivoirien avait "une très forte disponibilité pour envisager des mesures dans
ce sens-là", sans plus de précision.
Au moins trois personnes ont été tuées samedi à Abidjan lors de heurts
entre la police et des opposants qui manifestaient contre le couvre-feu,
a-t-on appris de sources concordantes.
La campagne électorale a été marquée par des échauffourées entre partisans
des deux bords ayant fait des blessés et au moins un mort.
ivoirienne de dimanche, le chef de l`Etat Laurent Gbagbo et l`ex-Premier
ministre Alassane Ouattara, ont lancé samedi un appel au calme alors que des
heurts entre opposants et police ont fait au moins trois morts dans la journée.
"Nous lançons un appel solennel à tous nos électeurs et nos militants de
s`abstenir de tout acte d`agression sur les personnes et les biens ainsi que
le matériel électoral, en vue de permettre l`organisation du scrutin dans un
climat apaisé nécessaire à des élections transparentes", ont-ils déclaré.
Cet "appel aux électeurs" a été lu par le Premier ministre Guillaume Soro à
l`issue d`un entretien au palais présidentiel entre les trois hommes et le
médiateur dans la crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré.
Exhortant les Ivoiriens à "aller voter massivement", les deux candidats se
sont de nouveau "engagés solennellement à accepter le verdict des urnes".
Alors que la Commission électorale indépendante (CEI) avait dans un
communiqué "recommandé au chef de l`Etat d`assouplir les mesures de
sécurisation" liées au couvre-feu très controversé qui démarrait samedi à
22H00 (locales et GMT), aucune annonce n`a été faite sur le sujet.
Répondant à la presse, M. Compaoré a simplement dit que le président
ivoirien avait "une très forte disponibilité pour envisager des mesures dans
ce sens-là", sans plus de précision.
Au moins trois personnes ont été tuées samedi à Abidjan lors de heurts
entre la police et des opposants qui manifestaient contre le couvre-feu,
a-t-on appris de sources concordantes.
La campagne électorale a été marquée par des échauffourées entre partisans
des deux bords ayant fait des blessés et au moins un mort.