euronews - Après 11 ans de troubles-politico-militaires, demain 5,7 millions d‘électeurs ivoiriens sont appelés à voter pour le second tour de la présidentielle et le suspens est total…
Les deux candidats qui s’affrontent, deux ennemis politiques, Allassane Ouattara, ancien Premier ministre, et Laurent Gbagbo,le président sortant, ont appelé à la fin des violences.
Car cela n’en avait pas l’air hier, lors des meetings des candidats, mais c’est sous tension que la Côte d’Ivoire s’apprête à choisir son président.
Des échauffourées entre partisans des deux bords ont émaillé la dernière semaine de campagne.
Un jeune militant pro-Gbagbo a même été tué jeudi dans son bastion du centre-ouest, lors d’un de ces heurts qui ont fait de nombreux blessés à Abidjan
et dans l’intérieur du pays.
Un couvre-feu nocturne a été instauré dans le pays jusqu‘à mercredi, mais la population n’est pas rassurée. Beaucoup craignent que les résultats ne soient pas reconnus et que des violences éclatent.
A Abidjan, les habitants ont même commencé à faire des réserves de nourriture et d’argent au cas où ils devraient rester cloîtrés chez eux.
Par précaution, les Nations unies ont annoncé le transfert de 500 hommes et d’une unité aérienne de sa mission au Liberia voisin pour appuyer son contingent de Côte d’Ivoire, déjà fort de 8.500 hommes.
Copyright © 2010 euronews
Les deux candidats qui s’affrontent, deux ennemis politiques, Allassane Ouattara, ancien Premier ministre, et Laurent Gbagbo,le président sortant, ont appelé à la fin des violences.
Car cela n’en avait pas l’air hier, lors des meetings des candidats, mais c’est sous tension que la Côte d’Ivoire s’apprête à choisir son président.
Des échauffourées entre partisans des deux bords ont émaillé la dernière semaine de campagne.
Un jeune militant pro-Gbagbo a même été tué jeudi dans son bastion du centre-ouest, lors d’un de ces heurts qui ont fait de nombreux blessés à Abidjan
et dans l’intérieur du pays.
Un couvre-feu nocturne a été instauré dans le pays jusqu‘à mercredi, mais la population n’est pas rassurée. Beaucoup craignent que les résultats ne soient pas reconnus et que des violences éclatent.
A Abidjan, les habitants ont même commencé à faire des réserves de nourriture et d’argent au cas où ils devraient rester cloîtrés chez eux.
Par précaution, les Nations unies ont annoncé le transfert de 500 hommes et d’une unité aérienne de sa mission au Liberia voisin pour appuyer son contingent de Côte d’Ivoire, déjà fort de 8.500 hommes.
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