Deux assesseurs et deux autres militants du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ont été grièvement blessés par les miliciens de la majorité présidentielle. La scène a eu lieu hier entre 7h30mn et 8h à Bendéfla dans la sous-préfecture de Bazré, département de Sinfra. Les blessés ont été transportés d’urgence dans une clinique à Yamoussoukro, par le premier adjoint au maire, Guessa, Bi Anatole, directeur local de campagne RHDP.
Il s’agit de Koné Daouda, brûlé sur la côte droite, Koné Drissa gravement atteint à l’œil et à la mâchoire gauche par un projectile. L’assesseur Ballo Zié a reçu des coups dans le dos et dans la poitrine. Il saignait du nez à chaque expiration. Koné Makan Karingué, a été grièvement blessé par un projectile avant d’être brûlé à flamme sur le dos. Tous se rendaient très tôt le matin entre 5h30mn et 6h de Bazré à Bendéfla pour accomplir leur devoir de citoyen. Chemin faisant, ils ont été pris à partie à un barrage dressé par les miliciens de LMP. Les empêchant d’accéder au bureau vote n°1 à Bendéfla.
Pour le directeur local de campagne, l’atmosphère était invivable. Selon lui, c’est depuis le 27 novembre que les responsables locaux de LMP réunis au centre polyvalent de Bendéfla ont donné des instructions fermes aux miliciens de ne laisser aucun militant du RHDP aller voter. Lui-même a été pris en otage le même jour par les jeunes miliciens qui voulaient en découdre avec lui à Gouhouo. Il a eu la vie sauve grâce à sept éléments de la brigade de gendarmerie de Kononfla. Pour le maire Houga Bi Gohorey Jacques ces comportements ne sont une surprise. Parce que, selon lui, ils ont été minutieusement préparés. A Bounafla, les responsables locaux de LMP ont empêché les militants du RHDP de voter. Dans les bureaux de vote, le RHDP n’était pas représenté. Des jeunes drogués ont fait irruption chez des citoyens paisibles pour les menacer. Le souhait du premier magistrat de Sinfra serait que les résultats de ces bureaux de vote ne soient pas validés. Il entend faire son rapport à qui de droit. Le délégué de la CEI entend faire la même chose. Car, après le constat de l’absence involontaire, liée à la violence exercée sur les accesseurs du RHDP, le représentant de la CEI dit avoir saisi sa hiérarchie pour lui rendre compte.
Rappelons que la sous-préfecture de Kouétinfla, et le village Youafla puis Kononfla, les militants du RHDP ont été empêchés de voter.
Jacquelin Mintoh
Il s’agit de Koné Daouda, brûlé sur la côte droite, Koné Drissa gravement atteint à l’œil et à la mâchoire gauche par un projectile. L’assesseur Ballo Zié a reçu des coups dans le dos et dans la poitrine. Il saignait du nez à chaque expiration. Koné Makan Karingué, a été grièvement blessé par un projectile avant d’être brûlé à flamme sur le dos. Tous se rendaient très tôt le matin entre 5h30mn et 6h de Bazré à Bendéfla pour accomplir leur devoir de citoyen. Chemin faisant, ils ont été pris à partie à un barrage dressé par les miliciens de LMP. Les empêchant d’accéder au bureau vote n°1 à Bendéfla.
Pour le directeur local de campagne, l’atmosphère était invivable. Selon lui, c’est depuis le 27 novembre que les responsables locaux de LMP réunis au centre polyvalent de Bendéfla ont donné des instructions fermes aux miliciens de ne laisser aucun militant du RHDP aller voter. Lui-même a été pris en otage le même jour par les jeunes miliciens qui voulaient en découdre avec lui à Gouhouo. Il a eu la vie sauve grâce à sept éléments de la brigade de gendarmerie de Kononfla. Pour le maire Houga Bi Gohorey Jacques ces comportements ne sont une surprise. Parce que, selon lui, ils ont été minutieusement préparés. A Bounafla, les responsables locaux de LMP ont empêché les militants du RHDP de voter. Dans les bureaux de vote, le RHDP n’était pas représenté. Des jeunes drogués ont fait irruption chez des citoyens paisibles pour les menacer. Le souhait du premier magistrat de Sinfra serait que les résultats de ces bureaux de vote ne soient pas validés. Il entend faire son rapport à qui de droit. Le délégué de la CEI entend faire la même chose. Car, après le constat de l’absence involontaire, liée à la violence exercée sur les accesseurs du RHDP, le représentant de la CEI dit avoir saisi sa hiérarchie pour lui rendre compte.
Rappelons que la sous-préfecture de Kouétinfla, et le village Youafla puis Kononfla, les militants du RHDP ont été empêchés de voter.
Jacquelin Mintoh
