Le Premier ministre, Guillaume Soro, était hier, à Moossou (Grand-Bassam) où il a accompli son devoir civique. Il a saisi l’occasion pour demander aux Ivoiriens de garder le calme après le vote.
En dépit de l’ambiance délétère qui a prévalu en fin de campagne et autour de la question du couvre-feu, le Premier ministre Guillaume Soro reste optimiste. Mieux, il invite les Ivoiriens à adopter la même posture que lui. « La Côte d’Ivoire vivra après les élections. Je vous donne rendez-vous, on va fêter ici Noël », a rassuré, hier à Grand-Bassam, le chef du gouvernement ivoirien, après avoir glissé son bulletin de vote dans l’urne. Pour le Premier ministre, tous ceux qui croient « dur comme fer » que le ciel tombera sur la Côte d’Ivoire après le second tour de l’élection, doivent vite déchanter. « Les Ivoiriens ont relevé le défi d’une élection de maturité au premier tour et, c’est la même chose pour le second tour », a-t-il insisté, avant d’ajouter que «les élections, ce n’est pas la fin du monde, ce n’est pas la guerre». Le chef du gouvernement a, par ailleurs, jugé que cette peur qui hante bon nombre d’Ivoiriens pendant la tenue du scrutin, est due au fait «qu’on est à l’apprentissage, qu’on est tendus et soucieux mais, quand l’élection sera rentrée dans le verbe des Ivoiriens, on comprendra que c’est un jeu d’enfant». Guillaume Soro a profité de son passage à Grand-Bassam pour demander (à nouveau) aux deux candidats aux élections d’avoir l’esprit fair-play, leur rappelant qu’à ce scrutin, «on peut gagner une élection ou la perdre, revenir et la gagner». Pour montrer la voie aux deux candidats, le Premier ministre a indiqué que : «celui qui gagne, moi je l’appellerai pour le féliciter et je lui demanderai une audience pour aller lui présenter la démission de mon gouvernement parce que être Premier ministre, ce n’est pas un métier mais une fonction ». A son arrivée, sur le coup de 10 heures, dans l’ancienne capitale politique, Guillaume Soro est d’abord allé présenter ses civilités à sa majesté Assoumou Kanga, roi des Abouré êhè, avant d’aller accomplir son devoir civique. Celui-ci a félicité le chef du gouvernement pour le travail abattu. Lequel travail ouvre enfin la voie à la sortie de crise. Sa majesté Assoumou Kanga a souhaité que cela continue pour que les Ivoiriens sortent définitivement de la crise. C’est à la suite des échanges fraternels avec le roi que le Premier ministre s’est rendu au groupe scolaire de Moossou 1 où il a voté au bureau 7. A son arrivée à Grand-Bassam, Guillaume Soro a été accueilli par le préfet du département de Grand-Bassam Bernard Gninia Doubou, par Jean Michel Moulod, député-maire de Grand-Bassam et par Vé Chantal, sous-préfet de la même ville.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
En dépit de l’ambiance délétère qui a prévalu en fin de campagne et autour de la question du couvre-feu, le Premier ministre Guillaume Soro reste optimiste. Mieux, il invite les Ivoiriens à adopter la même posture que lui. « La Côte d’Ivoire vivra après les élections. Je vous donne rendez-vous, on va fêter ici Noël », a rassuré, hier à Grand-Bassam, le chef du gouvernement ivoirien, après avoir glissé son bulletin de vote dans l’urne. Pour le Premier ministre, tous ceux qui croient « dur comme fer » que le ciel tombera sur la Côte d’Ivoire après le second tour de l’élection, doivent vite déchanter. « Les Ivoiriens ont relevé le défi d’une élection de maturité au premier tour et, c’est la même chose pour le second tour », a-t-il insisté, avant d’ajouter que «les élections, ce n’est pas la fin du monde, ce n’est pas la guerre». Le chef du gouvernement a, par ailleurs, jugé que cette peur qui hante bon nombre d’Ivoiriens pendant la tenue du scrutin, est due au fait «qu’on est à l’apprentissage, qu’on est tendus et soucieux mais, quand l’élection sera rentrée dans le verbe des Ivoiriens, on comprendra que c’est un jeu d’enfant». Guillaume Soro a profité de son passage à Grand-Bassam pour demander (à nouveau) aux deux candidats aux élections d’avoir l’esprit fair-play, leur rappelant qu’à ce scrutin, «on peut gagner une élection ou la perdre, revenir et la gagner». Pour montrer la voie aux deux candidats, le Premier ministre a indiqué que : «celui qui gagne, moi je l’appellerai pour le féliciter et je lui demanderai une audience pour aller lui présenter la démission de mon gouvernement parce que être Premier ministre, ce n’est pas un métier mais une fonction ». A son arrivée, sur le coup de 10 heures, dans l’ancienne capitale politique, Guillaume Soro est d’abord allé présenter ses civilités à sa majesté Assoumou Kanga, roi des Abouré êhè, avant d’aller accomplir son devoir civique. Celui-ci a félicité le chef du gouvernement pour le travail abattu. Lequel travail ouvre enfin la voie à la sortie de crise. Sa majesté Assoumou Kanga a souhaité que cela continue pour que les Ivoiriens sortent définitivement de la crise. C’est à la suite des échanges fraternels avec le roi que le Premier ministre s’est rendu au groupe scolaire de Moossou 1 où il a voté au bureau 7. A son arrivée à Grand-Bassam, Guillaume Soro a été accueilli par le préfet du département de Grand-Bassam Bernard Gninia Doubou, par Jean Michel Moulod, député-maire de Grand-Bassam et par Vé Chantal, sous-préfet de la même ville.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam