Laurent Gbagbo a voté, hier, à la Riviera-Golf, en présence de ses militants venus, nombreux, le soutenir et de toute la presse nationale et internationale.
Comme tous les Ivoiriens, le président de la République sortant, Laurent Gbagbo, s’est rendu à son lieu de vote, à l’Epp Riviera-Golf, du quartier du même nom, pour accomplir son devoir de citoyen. A sa sortie du bureau de vote n° 3, où il a exercé ce droit, il s’est prononcé sur la levée du couvre-feu, annoncée quelques heures plus tôt, par son adversaire, Alassane Ouattara : « J’ai appris que quelqu’un a annoncé la levée du couvre-feu. Je vous affirme que le couvre-feu est maintenu ! En Côte d’ivoire, il y a une seule personne qui instaure le couvre-feu et le lève. C’est le président de la République, c’est-à-dire, moi. A 20h (hier, ndlr), je ferai faire une déclaration pour annoncer des allègements en vertu de ce que la Cei (Commission électorale indépendante, ndlr) m’a demandé ». Pour Laurent Gbagbo, il est clair que ce couvre-feu, instauré depuis la veille, le samedi 27 novembre, ne peut être levé au vu des troubles constatés çà et là.
Annoncé pour 13h30, c’est à 15h30 que le président sortant fait son apparition, accueilli par une foule en liesse. Des « prési ! prési ! » ou encore, « on va installer Gbagbo ! » fusent de toutes parts. Quand il descend de son véhicule de type 4x4, vêtu d’un costume bleu sombre à rayures du même ton, sur une chemise blanche, une cravate bleu marine et des verres photo gray, la foule est au bord de l’hystérie. Et quand il salue une militante avérée, elle paraît comme folle. Laurent Gbagbo, le Woody, est plutôt confiant. « Nous avons bon espoir que nous allons vaincre… », déclare-t-il aux micros des journalistes nationaux et internationaux qui n’ont pas voulu se faire conter ce moment.
Candidat à sa propre succession, aucun doute qu’il a voté pour le candidat de La majorité présidentielle, c’est-à-dire, pour lui-même.
Anne-Marie Eba
Comme tous les Ivoiriens, le président de la République sortant, Laurent Gbagbo, s’est rendu à son lieu de vote, à l’Epp Riviera-Golf, du quartier du même nom, pour accomplir son devoir de citoyen. A sa sortie du bureau de vote n° 3, où il a exercé ce droit, il s’est prononcé sur la levée du couvre-feu, annoncée quelques heures plus tôt, par son adversaire, Alassane Ouattara : « J’ai appris que quelqu’un a annoncé la levée du couvre-feu. Je vous affirme que le couvre-feu est maintenu ! En Côte d’ivoire, il y a une seule personne qui instaure le couvre-feu et le lève. C’est le président de la République, c’est-à-dire, moi. A 20h (hier, ndlr), je ferai faire une déclaration pour annoncer des allègements en vertu de ce que la Cei (Commission électorale indépendante, ndlr) m’a demandé ». Pour Laurent Gbagbo, il est clair que ce couvre-feu, instauré depuis la veille, le samedi 27 novembre, ne peut être levé au vu des troubles constatés çà et là.
Annoncé pour 13h30, c’est à 15h30 que le président sortant fait son apparition, accueilli par une foule en liesse. Des « prési ! prési ! » ou encore, « on va installer Gbagbo ! » fusent de toutes parts. Quand il descend de son véhicule de type 4x4, vêtu d’un costume bleu sombre à rayures du même ton, sur une chemise blanche, une cravate bleu marine et des verres photo gray, la foule est au bord de l’hystérie. Et quand il salue une militante avérée, elle paraît comme folle. Laurent Gbagbo, le Woody, est plutôt confiant. « Nous avons bon espoir que nous allons vaincre… », déclare-t-il aux micros des journalistes nationaux et internationaux qui n’ont pas voulu se faire conter ce moment.
Candidat à sa propre succession, aucun doute qu’il a voté pour le candidat de La majorité présidentielle, c’est-à-dire, pour lui-même.
Anne-Marie Eba