Après avoir accompli les rites du hadj à Mina et à Arafat, les pèlerins ivoiriens sont impatients de rentrer chez eux. C’est pourquoi ils ont été heureux d’apprendre que les opérations de pré-enregistrement et de pesée des bagages commençaient le samedi 20 novembre. Comme annoncé, le samedi dès 8h, suivant l’affichage du manifeste des passagers des premiers et deuxième vols blancs, les pèlerins sont sortis nombreux pour se mettre en rang, munis de leurs bagages dans le hall de l’Hôtel Makkah Grand Coral. En ces lieux, devraient avoir lieu les opérations de pré- enregistrement et de pesée des bagages. Au bout de plusieurs heures d’attente, point d’agent de la compagnie Air Ivoire. Pis, aux environs de 14 h, à l’issue d’une réunion avec le commissariat au hadj, Kaba Mamadi, représentant la compagnie aérienne nationale, annoncera la suspension des opérations de pré- enregistrement et de pesée. Ce, à la demande des responsables de la compagnie aérienne, qui enverra une équipe, mardi 23 novembre pour procéder au pré- enregistrement et à la pesée des bagages des pèlerins. C’est à ce moment aussi que le commissaire au hadj, Krouma Mamadou et tout son staff s’entendent dire qu’ils ne sont plus habilités à agir pour le compte de la communauté des pèlerins ivoiriens en Arabie Saoudite, quant à la gestion de leur retour en Côte d’Ivoire. « Les interlocuteurs de la compagnie aérienne sont désormais M. Coulibaly Kader, régisseur d’avance du hadj et Mme Koné, directrice de la Vie cultuelle, tous deux collaborateurs du directeur des Cultes à Abidjan. Pendant ce temps, dans les rangs, l’inquiétude avait commencé à gagner du terrain chez les pèlerins. En effet, la rumeur s’était répandue comme une trainée de poudre. « Il n’y a pas d’avion pour assurer le retour au bercail », répétaient-ils angoissés. « Nous n’entendons plus vivre le calvaire des pèlerins de l’année 2008, qui ont dû rester plus longtemps en Arabie saoudite après le hadj, faute d’avion », a insisté une pèlerine, qui n’a pas souhaité décliner son identité. En tous cas, le mécontentement couvait. Parce que la priorité dans l’établissement du manifeste, la liste des passagers des deux premiers vols avait été accordée aux pèlerins vulnérables, malades et autres. Signalons que le service communication d’Air Ivoire, joint à Abidjan, a annoncé le report des vols au 30 novembre. Selon la compagnie nationale, ce décalage est dû à une sanction infligée à la Côte d’Ivoire par les autorités saoudienne, suite aux longs retards des vols aller. L’aviation saoudienne aurait donc retiré les premiers slots (créneaux horaires d’atterrissage et de décollage des avions) qui avaient été attribués au transporteur ivoirien pour le retour.
Un pèlerin du nom de Cissé A. se plaignait du fait qu’il devait reprendre service avant la fin de la semaine. Ce cadre d’une entreprise du secteur privé doit reprendre nécessairement service après avoir consacré son mois de congés annuels au hadj. Si non, relevait- il, il pourrait écoper d’une sanction, s’il ne se fait pas licencier pour abandon de poste.
Une pèlerine, malade, comme d’autres rappelait qu’elle est sous traitement. Et le stock de médicaments dont elle disposait pour la période du hadj est épuisé. Sa crainte, c’est l’aggravation de sa maladie.
Les pèlerins ne savent donc plus à quel saint se vouer. « Si nous devons rester plus longtemps, qui paiera pour notre logement, notre nourriture et notre transport ? », interrogeaient d’autres en martelant qu’ils n’entendent pas connaître la clochardisation des pèlerins de l’année 2008, qui dormaient finalement à la belle étoile à l’aéroport de Djaddah, quand ils n’ont pas eu d’avion pour le retour.
Source commission communication du hadj
Un pèlerin du nom de Cissé A. se plaignait du fait qu’il devait reprendre service avant la fin de la semaine. Ce cadre d’une entreprise du secteur privé doit reprendre nécessairement service après avoir consacré son mois de congés annuels au hadj. Si non, relevait- il, il pourrait écoper d’une sanction, s’il ne se fait pas licencier pour abandon de poste.
Une pèlerine, malade, comme d’autres rappelait qu’elle est sous traitement. Et le stock de médicaments dont elle disposait pour la période du hadj est épuisé. Sa crainte, c’est l’aggravation de sa maladie.
Les pèlerins ne savent donc plus à quel saint se vouer. « Si nous devons rester plus longtemps, qui paiera pour notre logement, notre nourriture et notre transport ? », interrogeaient d’autres en martelant qu’ils n’entendent pas connaître la clochardisation des pèlerins de l’année 2008, qui dormaient finalement à la belle étoile à l’aéroport de Djaddah, quand ils n’ont pas eu d’avion pour le retour.
Source commission communication du hadj