Nous avions annoncé son expulsion de la Côte d’Ivoire par les autorités de ce pays. Mais en définitive, l’intervention du Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, Sem. Y.J. Choï a été payante. Du moins en partie. Car, Hamadoun Touré reste encore en poste pour finir son contrat de travail qui court sur 3 mois renouvelables.
Dans notre édition de samedi et dimanche, nous publiions l’information selon laquelle les autorités ivoiriennes ont demandé l’expulsion de M. Hamadoun Touré, le porte-parole de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Nous revenons là-dessus pour donner un certain nombre de précisions. D’abord, M. Hamadoun Touré n’est pas le n°2 de l’Onuci mais le porte-parole, il n’est pas non plus de nationalité tchadienne comme nous l’écrivions. Ayant lu le journal, les responsables de l’ambassade du Tchad ont réagi. Nous apprenant que M. Hamadoun Touré ne figure pas sur la liste des ressortissants tchadiens. Hier dimanche, le concerné lui-même que nous avons joint au téléphone a précisé qu’il est Malien. Nous en avons profité pour en savoir davantage sur cette affaire de sa supposée expulsion de la Côte d’Ivoire. «Je suis le porte-parole de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire et c’est à ce titre que je vous parle», a démenti M. Hamadoun Touré. Lequel s’étonne d’ailleurs de ce qu’une décision d’expulsion de la Côte d’Ivoire le concernant aurait été déposée auprès du Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, M. Y.J. Choï. «Je n’en ai jamais entendu parler et je ne sais pas de quoi vous parlez, puisque je suis en train de parler en ma qualité de Porte-parole de l’Onuci». A coupé M. Hamadoun Touré dans un langage emprunt de courtoisie et plein de diplomatie. Toutefois, après cette approche qui nous a permis d’avoir la réaction du porte-parole de la mission onusienne, nous avons rappelé notre source. Laquelle source soutient mordicus que, les autorités ivoiriennes sont bel et bien entrées en contact avec le Représentant spécial Sem. Y.J. Choï à qui elles ont notifié - preuve de leur colère à l’appui-, la décision qui expulse M. Hamadou Touré de la Côte d’Ivoire. Notre source, qui dit avoir été témoin de cette rencontre précise d’ailleurs qu’au cours de celle-ci, Choï a plaidé pour Hamadoun Touré. Arguant que le Malien perdrait tous ses privilèges liés à son titre de porte-parole de l’Onuci et bien d’autres avantages. A cette rencontre Y.J. Choï aurait avancé comme prétexte, que Hamadoun Touré travaille à la Représentation sous un contrat de trois mois renouvelables. Et que, bien que comprenant la décision d’expulsion prise par l’autorité ivoirienne, il souhaiterait que M. Hamadoun Touré ne soit pas expulsé dans le délai demandé. Mais qu’il lui soit accordé un sursis. Sursis pendant lequel il sera dessaisi d’un certain nombre de dossiers liés à la crise ivoirienne. Au final, nous dit la source, la poire aurait été coupée en deux. C’est-à-dire, d’une part Hamadoun Touré reste en Côte d’Ivoire le temps qu’il finisse sont contrat et passé ce temps qui ne nous a pas été signifié, il quittera définitivement la Côte d’Ivoire. D’autre part, dans le convoyage des urnes et Procès verbaux – sujet de suspicion et de tension -, les autorités ivoiriennes obtiennent la participation des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire aux côtés des Casques bleus. Cependant, au moment où nous mettions sous presse aucune information officielle n’était toujours pas disponible sur la question. A l’évidence, Hamadoun Touré est à son poste, du moins jusqu’à hier après-midi, car nous l’avons eu au téléphone. Bien plus, il est l’auteur du communiqué de presse estampillé Onuci daté du 28 novembre 2010. Dans ce communiqué de presse, par la signature du porte-parole Hamadoun Touré, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) «déplore les incidents survenus samedi à Abobo faisant des morts et des blessés». Affaire à suivre.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
Dans notre édition de samedi et dimanche, nous publiions l’information selon laquelle les autorités ivoiriennes ont demandé l’expulsion de M. Hamadoun Touré, le porte-parole de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Nous revenons là-dessus pour donner un certain nombre de précisions. D’abord, M. Hamadoun Touré n’est pas le n°2 de l’Onuci mais le porte-parole, il n’est pas non plus de nationalité tchadienne comme nous l’écrivions. Ayant lu le journal, les responsables de l’ambassade du Tchad ont réagi. Nous apprenant que M. Hamadoun Touré ne figure pas sur la liste des ressortissants tchadiens. Hier dimanche, le concerné lui-même que nous avons joint au téléphone a précisé qu’il est Malien. Nous en avons profité pour en savoir davantage sur cette affaire de sa supposée expulsion de la Côte d’Ivoire. «Je suis le porte-parole de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire et c’est à ce titre que je vous parle», a démenti M. Hamadoun Touré. Lequel s’étonne d’ailleurs de ce qu’une décision d’expulsion de la Côte d’Ivoire le concernant aurait été déposée auprès du Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, M. Y.J. Choï. «Je n’en ai jamais entendu parler et je ne sais pas de quoi vous parlez, puisque je suis en train de parler en ma qualité de Porte-parole de l’Onuci». A coupé M. Hamadoun Touré dans un langage emprunt de courtoisie et plein de diplomatie. Toutefois, après cette approche qui nous a permis d’avoir la réaction du porte-parole de la mission onusienne, nous avons rappelé notre source. Laquelle source soutient mordicus que, les autorités ivoiriennes sont bel et bien entrées en contact avec le Représentant spécial Sem. Y.J. Choï à qui elles ont notifié - preuve de leur colère à l’appui-, la décision qui expulse M. Hamadou Touré de la Côte d’Ivoire. Notre source, qui dit avoir été témoin de cette rencontre précise d’ailleurs qu’au cours de celle-ci, Choï a plaidé pour Hamadoun Touré. Arguant que le Malien perdrait tous ses privilèges liés à son titre de porte-parole de l’Onuci et bien d’autres avantages. A cette rencontre Y.J. Choï aurait avancé comme prétexte, que Hamadoun Touré travaille à la Représentation sous un contrat de trois mois renouvelables. Et que, bien que comprenant la décision d’expulsion prise par l’autorité ivoirienne, il souhaiterait que M. Hamadoun Touré ne soit pas expulsé dans le délai demandé. Mais qu’il lui soit accordé un sursis. Sursis pendant lequel il sera dessaisi d’un certain nombre de dossiers liés à la crise ivoirienne. Au final, nous dit la source, la poire aurait été coupée en deux. C’est-à-dire, d’une part Hamadoun Touré reste en Côte d’Ivoire le temps qu’il finisse sont contrat et passé ce temps qui ne nous a pas été signifié, il quittera définitivement la Côte d’Ivoire. D’autre part, dans le convoyage des urnes et Procès verbaux – sujet de suspicion et de tension -, les autorités ivoiriennes obtiennent la participation des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire aux côtés des Casques bleus. Cependant, au moment où nous mettions sous presse aucune information officielle n’était toujours pas disponible sur la question. A l’évidence, Hamadoun Touré est à son poste, du moins jusqu’à hier après-midi, car nous l’avons eu au téléphone. Bien plus, il est l’auteur du communiqué de presse estampillé Onuci daté du 28 novembre 2010. Dans ce communiqué de presse, par la signature du porte-parole Hamadoun Touré, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) «déplore les incidents survenus samedi à Abobo faisant des morts et des blessés». Affaire à suivre.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
