Le camp du président ivoirien Laurent Gbagbo a
assuré lundi que son champion "ne peut perdre" la présidentielle qui s'est
tenue dimanche, en disant s'appuyer sur les "chiffres en (sa) possession".
"Au regard des chiffres qui sont en notre possession, (il) ne peut perdre
cette élection", a déclaré son porte-parole Pascal Affi N'Guessan lors d'une
conférence de presse.
"A l'heure actuelle", l'opposant Alassane Ouattara "ne peut légitimement
avancer qu'il gagne, contrairement à ce qui se murmure", a-t-il poursuivi,
promettant de "défendre les résultats des urnes malgré la fraude".
Selon lui, l'appel lancé par l'ex-président Henri Konan Bédié, troisième au
premier tour le 31 octobre, à voter pour M. Ouattara "n'a pas été totalement
suivi".
Le porte-parole a indiqué que le camp Gbagbo avait saisi la Commission
électorale indépendante (CEI) pour obtenir que des résultats au nord, où
l'opposant avait régné en maître il y a un mois, "soient invalidés".
M. Affi N'Guessan a répété que "les conditions d'une élection libre, juste
et transparente n'étaient pas réunies" dans cette zone tenue par
l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch raté de septembre
2002.
Après des premiers résultats partiels lundi concernant la diaspora, la CEI
devait entamer mardi matin la publication de données pour le pays lui-même.
ck-tmo/jlh
assuré lundi que son champion "ne peut perdre" la présidentielle qui s'est
tenue dimanche, en disant s'appuyer sur les "chiffres en (sa) possession".
"Au regard des chiffres qui sont en notre possession, (il) ne peut perdre
cette élection", a déclaré son porte-parole Pascal Affi N'Guessan lors d'une
conférence de presse.
"A l'heure actuelle", l'opposant Alassane Ouattara "ne peut légitimement
avancer qu'il gagne, contrairement à ce qui se murmure", a-t-il poursuivi,
promettant de "défendre les résultats des urnes malgré la fraude".
Selon lui, l'appel lancé par l'ex-président Henri Konan Bédié, troisième au
premier tour le 31 octobre, à voter pour M. Ouattara "n'a pas été totalement
suivi".
Le porte-parole a indiqué que le camp Gbagbo avait saisi la Commission
électorale indépendante (CEI) pour obtenir que des résultats au nord, où
l'opposant avait régné en maître il y a un mois, "soient invalidés".
M. Affi N'Guessan a répété que "les conditions d'une élection libre, juste
et transparente n'étaient pas réunies" dans cette zone tenue par
l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch raté de septembre
2002.
Après des premiers résultats partiels lundi concernant la diaspora, la CEI
devait entamer mardi matin la publication de données pour le pays lui-même.
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