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Politique Publié le mardi 30 novembre 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Chronique diplomatique - Un président élu ou réélu ne règle pas les problèmes de fond des Ivoiriens

La logique d’un nouveau président, ou d’un président réélu ne résout pas les problèmes de fond en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, chaque Ivoirien veut être ‘’quelqu’un’’. Et surtout, les hommes politiques, qui ont des ambitions dangereuses. Personne, dans cette classe, n’est patient. Aujourd’hui, tout le monde emprunte le chemin du désordre, de la violence. La Côte d’Ivoire, embourbée, est privée de véritables personnalités, forgées du concept de bonne volonté. Je ne parle pas de ceux qui composent sans cesse, les numéros personnels du français Nicolas Sarkozy, ou du président de la cour pénale internationale ou encore, ceux qui ne respectent pas les lois républicaines, et qui à tout moment entourent à pleine voix, les refrains de la réconciliation. Mais, je parle bien sûr de ceux qui se pardonnent, se parlent, dialoguement, respectent les institutions républicaines de la Côte d’Ivoire, loin du mécanisme des coups d’Etat, de la rébellion, et de la barbarie politique. Je parle bien sûr des hommes politiques patriotes, responsables, qui veulent sortir la Côte d’Ivoire du ‘’trou’’ depuis le 24 décembre 1999. A l’analyse, est prise en otage par des ‘’bras politiques musclés’’, qui ne gonflent leurs biceps, quand ils ne partagent pas l’opinion des autres. Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, il y a deux sortes d’opinion : les alarmistes par nécessité, et les indulgents par calcul. Et, ces deux opinions, civiles et politiques convergent vers la même stratégie : l’argent, pour lequel les deux opinions peuvent facilement sourire. Mais, sans montrer les dents. Aujourd’hui, tout le monde sait tout, en Côte d’Ivoire, dans une fourberie totale. Comme on le sait, c’est une attitude qui tourne autour de la haine, du mensonge, de la délation. La Côte d’Ivoire, à mon avis, est encore loin de la paix durable. Parce que les acteurs politiques du 24 décembre 1999 et du 19 septembre 2002 sont encore sous le choc de leur départ du pouvoir d’Etat provoqué par l’armée et du coup de force manqué de la rébellion armée. Dans cette ambiance, un président élu, ou réélu a du pain sur la planche. Comment parler, à ceux qui ont tout perdu, victimes d’agressions des rebelles ivoiriens. De même, que dire à ceux qui ont pris les armes qui hésitent toujours à les déposer. Le nouveau président, ou le président réélu va-t-il user de sa légitimité pour chasser ceux qui ont pris les armes contre leur pays ? C’est pour cela, que la ‘’logique présidentielle’’ en Côte d’Ivoire, ne signifie pas, que toutes les difficultés économiques, sociales, politiques ou morales, seront totalement éloignées. Il faut reconstruire la Côte d’Ivoire. Et c’est cela la force de la logique du ‘’nouveau’’ président, ou du président réélu. Comme on le sait, la Côte d’Ivoire est un pays complexe. La logique du développement, et de la paix durable, commence par les Ivoiriens eux-mêmes. De quoi seront faits, les 5 prochaines années du président élu, ou réélu ? Je ne dis rien… Mais j’attends les premières décisions du président élu ou réélu. Je ne suis pas un journaliste plein de ‘’bruit’’, et qui écrit quand il ne sait pas. Sinon, je peux faire quelques propositions. Si le Président est élu, ou réélu, qu’il prenne rapidement ses instruments de calcul : Augmenter la pension des agents de l’Etat, ou du privé, à la retraite. Ou encore réussir le tour de force de passer directement à la baisse du prix des marchandises. Le nouveau président, ou le président réélu doit réussir un autre tour de force. La réfection de la ‘’côtière’’. Une infrastructure routière positive pour la mission économique de la région Sud-ouest, deuxième puissance portuaire de la Côte d’Ivoire. Aussi, l’entourage du président élu, ou réélu, doit être crédible et compétent. Le président élu, ou réélu, doit disposer de beaucoup d’influence, et savoir réagir contre les ‘’foudres diplomatiques’’ de Paris, ou Washington. En tout cas, l’élection présidentielle 2010 porte un besoin réel à la culture politique des Ivoiriens, et un tournant important dans la vie démocratique de la Côte d’Ivoire.

Par Ben Ismaël

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