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Politique Publié le mardi 30 novembre 2010 | Le Patriote

Scrutin à Bouake et korhogo : La mauvaise foi du FPI

© Le Patriote Par Prisca
Politique/Front populaire ivoirien: Ouverture de la 20è édition de la Fête de la liberté, en présence du président du parti, M. Pascal Afi N`guessan
Jeudi 29 avril 2010. Abidjan, Yopougon. Célébration de la Fête de la Liberté sur le site du futur siège du Front populaire ivoirien (FPI). Photo: Simone Gbagbo et Affi N`guessan
Si le Front Populaire Ivoirien du candidat président sortant, Laurent Gbagbo a voulu démontrer une fois de plus sa mauvaise foi aux Ivoiriens et à l’opinion, il ne se serait pas pris autrement. En effet, dès la fermeture des bureaux de vote dimanche 28 novembre au soir, ce parti rompu aux manœuvres d’intoxications a remis le couvert sur les écrans de la radio télévision ivoirienne (RTI) en dénonçant déjà des « irrégularités » avant même que la Commission électorale indépendante, habilité à cet exercice ne dise mot. Dans la même dynamique, le président de ce parti, Pascal Affi N’Guessan anticipait déjà sur l’intention de son parti de demander l’invalidation du vote dans certaines zones au motif que des éléments des forces nouvelles seraient impliqués dans des actes d’intimidations contre des membres du Lmp.

A l’analyse, le Front populaire ivoirien fait tout simplement preuve de mauvaise foi. Une mauvaise foi qui cache mal le désarroi des proches de Laurent Gbagbo dans l’attente des résultats qui seront incessamment prononcés par la CEI ; et qui laisse présager de l’attitude déplorable d’un mauvais perdant. C’est que les arguments avancés par la famille politique de Laurent Gbagbo qui crie déjà au loup ne sont pas fondés. Mieux, c’est avec le même dispositif sécuritaire, d’ailleurs renforcé à l’occasion du deuxième tour, que cette élection a eu lieu. Un système qui, il faut le rappeler, a permis au candidat Laurent Gbagbo d’arriver en tête du premier tour, devant le RDR et le PDCI. A ce scrutin, le RDR avait également réalisé un score qui dépassait largement les 90% dans certaines zones CNO. Pourquoi le FPI n’avait-il pas contesté ces résultats ? D’où vient alors cette subite phobie couplée de la frénésie auxquelles se livre le FPI ? Pourquoi le Front populaire Ivoirien, veut remettre en cause le fait que les forces nouvelles soient encore en armes dans les zones CNO, alors que Laurent Gbagbo lui même, en dépit de cet état de fait, a proclamé la fin de la guerre. On se souvient de ses nombreuses visites d’Etat, dans ces zones bien avant et pendant la campagne ? Si le FPI n’avait pas confiance en ce système, il ne serait abstenu d’aller à ces élections. Contester de manière prématurée et insidieuse le déroulement du vote tel que le fait le FPI, en marge de l’attente des résultats, n’est ni plus ni moins que l’étalage de la mauvaise foi d’un parti qui se sait d’avance perdant.

Alexandre Lebel Ilboudo
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