A Korhogo, s’il ya une force dont l’action a été déterminante pour imposer et faire régner l’ordre au cours du deuxième tour des élections présidentielles, c’est bien les Forces Nouvelles. Postés à quelques mètres des centres de vote dans leurs véhicules ou patrouillant aux côtés des éléments du CCI et de l’ONUCI, ce sont ces jeunes gens sortis du camp du commandant Fofié qui ont contribué à sortir des mêlées certaines personnes accusées de frauder quand les forces régulières chargées de la tache, visiblement en nombre insuffisant n’étaient pas proches. Ce n’est pas dame Kady qui dira le contraire, car accusée de se plaindre du changement d’un stylo suspect, elle n’a dû son salut qu’aux éléments des Forces Nouvelles qui l’ont protégée de leurs corps, qui ont pris de nombreux coups et blessures en lieu et place de cette dame avant de la soustraire de la foule et de s’éloigner avec elle, à bord de leur véhicule sous le jet des pierres. Koné Issa, DLC de la LMP ne dira pas non plus le contraire car c’est bien les Forces Nouvelles qui l’ont défendu contre ses poursuivants qui l’accusaient d’acheter des consciences dans le centre de vote. De même, ce militant FPI, connu sous le nom de Eco ne tarira pas d’éloges et de remerciements à l’endroit des Forces Nouvelles qui l’ont arraché à la foule qui l’accusait d’avoir des documents frauduleux. Tout comme lui, ces émissaires de Koné Dossongui qui se sont retrouvés complètement happés par la foule qui les accusait de détenir des documents et du matériel électoral. Toutes ces personnes tirées de la furie de la foule ont été protégées et traitées avec courtoisie par les Forces Nouvelles qui acceptaient d’agir en présence de la presse de tout bord, véritable témoin de leurs agissements. Par ailleurs, l’action de la hiérarchie des Forces Nouvelles, notamment le commandant Fofié et le délégué Kanigui, appuyés de son coté par le ministre Amadou Gon qui en tournant dans les centres pour appeler au calme ont contribué à calmer énormément la foule et surtout à faire comprendre à la foule qu’il ne sert à rien de lyncher ceux qui sont pris en flagrant délit, mais qu’il faut plutôt les dénoncer auprès des autorités compétentes, en l’occurrence le CCI qui doit décider de la conduite à tenir. Ne pas le leur reconnaitre cela, c’est renier la valeur des vies qu’ils ont sauvées.
MD
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