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Politique Publié le mardi 30 novembre 2010 | Notre Voie

2nd tour de la présidentielle à Zikisso : Le Rdr sème la terreur et blesse 11 militants de la majorité présidentielle

Le Rassemblement des républicains (RDR) soutenus par les autres partis membres du Rassemblement des Houphouétistes pour la paix et la démocratie (RHDP) a semé la zizanie, le 28 novembre dernier, à Djidji, dans la sous-préfecture de Zikisso. Au nom d’Alassane Ouattara, des ressortissants de la CEDEAO vivant dans ce village ont tailladé à la machette 11 de leurs tuteurs dida dont 4 cas graves ont été reçus à la clinique du Fromager de Gagnoa. Il s’agit de MM. Jérôme Guédégué Dago, Serges Lambert Dakouri Ouraga, Blanchard Lohoré et Dago Djékou. De tous ces 4 blessés acheminés par les bons soins du docteur Ahidjé Zahui, enseignant à l’université de Bouaké, à la clinique du Fromager de Gagnoa, le vieillard Dago Djékou a été le plus atteint. Comment cela est-il arrivé ? Ce même jour à 10 heures, les ressortissants CEDEAO de Djidji, non encore naturalisés ivoiriens et s’étant fait frauduleusement inscrire sur la liste électorale, se sont présentés à l’école primaire publique de Godéko 1 pour prendre part au scrutin présidentiel du 28 novembre dernier. Les populations autochtones dida se sont dressés pour les empêcher de voter. Le vieux Dago Djékou accourt pour éviter l’affrontement. “Ce scrutin ne vous concerne pas”, dit-il aux ressortissants de la CEDEAO. Un Burkinabé surgit, sort sa machette et assène plusieurs coups au vieux Dago Djékou. Qui s’écroule. L’assaillant le plaque au sol et tente de l’égorger. Les villageois accourent, s’interposent avec vigueur et retire l’infortuné Dago Djékou des griffes du tueur à gage d’Alassane Ouattara. La bagarre rangée qui s’en suit tourne à l’avantage des assaillants armés de machettes, de couteaux, de barres de fer, de gourdins, de morceaux de briques et de pierres. Le bilan fait état de 11 blessés du côté des autochtones dida et une urne a été saccagée et emportée. Les éléments des forces de défense et de sécurité interviennent énergiquement, le calme est rétabli et le vote reprend. Alassane Ouattara, père de la rébellion ivoirienne, disait, dans la campagne à qui voulait l’écouter, qu’il allait être déclaré vainqueur à l’issue du 2e tour de la présidentielle du 28 novembre 2010. On sait maintenant qu’il comptait sur la fraude, la violence et autre empêchement de vote pour y arriver.

Marius Dangan Kpan
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