Deux individus arrêtés à Séguéla, en mission pour le ministre de la défense.
Le porte-parole militaire des Forces Armées des Forces Nouvelles, le commissaire Ouattara Seydou, est monté au créneau hier lundi, en réaction aux diverses accusations venant du camp présidentiel. Accusation en rapport avec le déroulement du scrutin à Bouaké, Korhogo et Séguéla. Concernant ce qui s’est passé, à Korhogo, M. Ouattara Seydou a indiqué que ce ‘’n’est pas le fait des éléments des Forces Nouvelles’’. Selon lui, ‘’ c’est la population qui a constaté que dans le véhicule de Lanciné Gon Coulibaly, se trouveraient des urnes qui contiendraient déjà des bulletins de vote’’. Soutenant d’ailleurs que ce sont les éléments des FN qui sont intervenus, avec l’appui du commandant du CCI de cette localité, pour calmer la situation. A propos des fraudeurs de la majorité présidentielle qui ont été mis en déroute par les populations de Bouaké, le porte-parole militaire a indiqué que les Forces Nouvelles ont travaillé en toute légalité. A en croire M. Ouattara Seydou, ce sont des personnes qui ont été surprises dans des lieux de vote avec des listings et chaque fois que des votants sortaient après le vote, ils leur posaient des questions. Ainsi ils ont été interpellés et ont été trouvés porteurs de beaucoup d’argent. Pour le porte-parole militaire, c’est par ignorance des faits et n’ayant pas la possibilité de vérifier ces faits, que des gens font des déclarations. Pour lui, ce sont des déclarations politiques dites de la plus mauvaise façon. Pour Séguéla, le porte-parole militaire a révélé que Soumahoro Mamadou et Soumahoro Moussa, sont deux éléments qui ont interpelés. En leur possession , il y avait des ordres de missions, signés du ministre de la défense. A en croire le porte-parole militaire des FN, ‘’ ils avaient pour mission de sillonner la commune de Séguéla pour dire que les élections ont été reportées’’. La situation de ces deux éléments, selon M. Ouattara Seydou a préoccupé le ministre de la défense en question. Et nous avons été surpris effectivement de voir que le ministre de la défense nous appelle pour nous demander de libérer ces éléments, mais cela n’a pas été le cas, nous les avons mis à la disposition du procureur », a-t-il indiqué.
MAIGA Idrissa (Correspondant).
Le porte-parole militaire des Forces Armées des Forces Nouvelles, le commissaire Ouattara Seydou, est monté au créneau hier lundi, en réaction aux diverses accusations venant du camp présidentiel. Accusation en rapport avec le déroulement du scrutin à Bouaké, Korhogo et Séguéla. Concernant ce qui s’est passé, à Korhogo, M. Ouattara Seydou a indiqué que ce ‘’n’est pas le fait des éléments des Forces Nouvelles’’. Selon lui, ‘’ c’est la population qui a constaté que dans le véhicule de Lanciné Gon Coulibaly, se trouveraient des urnes qui contiendraient déjà des bulletins de vote’’. Soutenant d’ailleurs que ce sont les éléments des FN qui sont intervenus, avec l’appui du commandant du CCI de cette localité, pour calmer la situation. A propos des fraudeurs de la majorité présidentielle qui ont été mis en déroute par les populations de Bouaké, le porte-parole militaire a indiqué que les Forces Nouvelles ont travaillé en toute légalité. A en croire M. Ouattara Seydou, ce sont des personnes qui ont été surprises dans des lieux de vote avec des listings et chaque fois que des votants sortaient après le vote, ils leur posaient des questions. Ainsi ils ont été interpellés et ont été trouvés porteurs de beaucoup d’argent. Pour le porte-parole militaire, c’est par ignorance des faits et n’ayant pas la possibilité de vérifier ces faits, que des gens font des déclarations. Pour lui, ce sont des déclarations politiques dites de la plus mauvaise façon. Pour Séguéla, le porte-parole militaire a révélé que Soumahoro Mamadou et Soumahoro Moussa, sont deux éléments qui ont interpelés. En leur possession , il y avait des ordres de missions, signés du ministre de la défense. A en croire le porte-parole militaire des FN, ‘’ ils avaient pour mission de sillonner la commune de Séguéla pour dire que les élections ont été reportées’’. La situation de ces deux éléments, selon M. Ouattara Seydou a préoccupé le ministre de la défense en question. Et nous avons été surpris effectivement de voir que le ministre de la défense nous appelle pour nous demander de libérer ces éléments, mais cela n’a pas été le cas, nous les avons mis à la disposition du procureur », a-t-il indiqué.
MAIGA Idrissa (Correspondant).