Le directeur régional de campagne, chargé des régions des Lacs et de la Vallée du Bandama, a exprimé son droit de vote, comme tous les Ivoiriens soucieux du devenir de leur pays, avant-hier, dimanche 28 novembre, jour du 2ème tour du scrutin présidentiel, dans son village natal à Morofé. Au terme de la visite effectuée dans les bureaux de vote afin de s'imprégner de la réalité du terrain, il a dit, face à la presse, sa satisfaction de voir les Ivoiriens se mobiliser pour le choix du nouveau président " à première vue, on a l'impression que la mobilisation est moins importante. A première vue et c'est pourquoi, je prends la peine de demander aux présidents des bureaux de vote que nous avons visités, combien de personnes ont déjà voté pour me faire une idée du taux de participation. Quand on fait cela, on se rend compte que plus ou moins on est dans la même tendance. Plus ou moins, peut-être un peu moins qu'au premier tour. Je crois que globalement, il y aura une bonne participation et je crois qu'il faut s'en féliciter. Evidemment, moi, je m'attendais à ce que la participation soit plus importante compte tenu de l'enjeu mais plus ou moins, on est dans les tendances du premier tour. Deuxièment, au niveau de Yamoussoukro, je n'ai pas constaté d'incidents majeurs, mais on me rapporte qu'il y a des tentatives de vote parallèle. C'est-à-dire des personnes qui viendraient avec des cartes qu'ils auraient retirées alors que ces cartes ne portent pas leur nom et le personnel d'astreinte aussi que j'ai vu passer. Vous savez, les rumeurs circulent sur les risques de vote multiple de ces personnels d'astreinte mais je pense que les présidents de ces bureaux de vote seront vigilants pour assurer la sincérité du scrutin…. " Se prononçant sur les violences signalées ça et là, il a dit ceci " Franchement, il faut le déplorer, il faut le condamner. Vous-mêmes, vous avez vu les blessés sérieux, quand même, même si c'est des traumatismes. Je ne peux pas comprendre que des citoyens empêchent d'autres citoyens d'exprimer leur droit. Je trouve ça très grave. Ça fait une violence de trop. Et moi, je condamne toutes les violences. Car, la démocratie doit s'exercer dans notre pays sans la violence. Notre pays doit être un pays majeur. Et j'espère qu'au final, ces incidents regrettables seront donc négligeables. Négligeables parce qu'ils ne se répercuteront pas sur l'ensemble du territoire… " A Tiébissou, joint au téléphone, M Yéboué Kouassi Pascal, bien que satisfait du déroulement du scrutin, n'est pas content de la CEI " La CEI a fait exprès pour créer quelques irrégularités. Des stickers qui ne collent pas sur les bulletins de vote, en lieu et place de dix scellés, c'est seulement cinq qui arrivent dans les bureaux de vote, les P.V qui, jusqu'à 17 heures, ne sont pas encore arrivés dans certains bureaux de vote. Comment avec ça, on veut des résultats crédibles ? " S'est-il indigné. A Toumodi, la cité des Agoutis, selon M. Niangoin Frédéric, l'on peut se satisfaire du déroulement du scrutin. Même son de cloche à Didiévi et Attiégouakro où le vote s'est déroulé dans le calme.
Jean Paul Loukou
Jean Paul Loukou
