Le Lmp a installé la chienlit dans le département de Sinfra. Depuis le second tour de l'élection présidentielle, les populations vivent un enfer sans nom qui a pour conséquence, de nombreux morts. Six (06) au total, selon un bilan partiel, dont le secrétaire général de la section Pdci d'Okakro qui a refusé de signer un Pv que des miliciens lui avaient présenté. Les plus chanceux s’en sont sortis avec des blessures. Les plus graves (03) sont évacués à Yamoussoukro pour être réanimés. Toutes ces personnes ont été attaquées soit à l'arme blanche soit à l'arme à feu. Des fusils calibre 12 notamment. Par ailleurs, des campements baoulé ont été incendiés, des maisons brûlées dans les quartiers Koblata et Dioulakro et dans plusieurs autres quartiers de la ville de Sinfra. Les militants Rhdp qui ont eu la vie sauve sont toujours pourchassés. S'agissant des urnes, quand elles ne sont pas cassées, elles sont confisquées avec à l'intérieur, les bulletins de vote. Les représentants de la CEI ne sont pas épargnés. Ils sont chassés des bureaux de vote. Quant aux militants du Rhdp, ceux-ci sont empêchés de voter. Conséquence, il n'y a pas eu de dépouillement à Sinfra à l'heure actuelle. La situation est, pour tout dire, similaire à celle vécue en 2002 lors de l'élection du Conseil général remportée par le ministre Liabi Douayoua. C'est, en tout cas, le résultat des messages de la haine, de l'intoxication, de la délation orchestrés par les partisans de Gbagbo. Signalons que des menaces de mort pleuvent sur le délégué départemental du Pdci de Sinfra. M. Boti Bi Zoua, par ailleurs président de l'Association nationale des producteurs de café cacao de Côte d'Ivoire (Anaproci).
DJE KM
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