Les 1.500 soldats loyalistes ivoiriens qui avaient été envoyés dans le nord ex-rebelle pour sécuriser la présidentielle de dimanche dernier étaient mardi en cours de rapatriement vers le sud, a-t-on appris de source militaire, alors qu`à Abidjan la situation politique semblait se dégrader.
"C`est confirmé. Le message est parti ce (mardi) matin", a déclaré à l`AFP
le lieutenant-colonel René Sacko, un haut responsable de l`état-major,
interrogé sur le retour au sud de ces éléments des Forces armées nationales de
Côte d`Ivoire (Fanci) dépêchés dans le nord avant le second tour pour
sécuriser le scrutin.
Dans le même temps, les 1.500 éléments des Forces armées des Forces
nouvelles (FAFN, ex-rébellion) qui avaient été envoyés dans le sud étaient en
cours de rapatriement vers le nord, a-t-on appris de même source.
Ce déploiement pour la présidentielle s`était effectué sous le contrôle du
Centre de commandement intégré (CCI), état-major mixte loyaliste/FN chargé de
sécuriser le scrutin.
La Côte d`Ivoire est coupée en un sud loyaliste et un nord FN depuis le
putsch raté de septembre 2002.
La tension est montée mardi à Abidjan et dans le pays en l`absence de
résultats provisoires de la présidentielle entre le président Laurent Gbagbo
et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, ce dernier accusant son rival de
vouloir "confisquer le pouvoir".
Le camp de M. Gbagbo veut de son côté faire invalider des résultats dans le
nord du pays, un fief de M. Ouattara.
"C`est confirmé. Le message est parti ce (mardi) matin", a déclaré à l`AFP
le lieutenant-colonel René Sacko, un haut responsable de l`état-major,
interrogé sur le retour au sud de ces éléments des Forces armées nationales de
Côte d`Ivoire (Fanci) dépêchés dans le nord avant le second tour pour
sécuriser le scrutin.
Dans le même temps, les 1.500 éléments des Forces armées des Forces
nouvelles (FAFN, ex-rébellion) qui avaient été envoyés dans le sud étaient en
cours de rapatriement vers le nord, a-t-on appris de même source.
Ce déploiement pour la présidentielle s`était effectué sous le contrôle du
Centre de commandement intégré (CCI), état-major mixte loyaliste/FN chargé de
sécuriser le scrutin.
La Côte d`Ivoire est coupée en un sud loyaliste et un nord FN depuis le
putsch raté de septembre 2002.
La tension est montée mardi à Abidjan et dans le pays en l`absence de
résultats provisoires de la présidentielle entre le président Laurent Gbagbo
et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, ce dernier accusant son rival de
vouloir "confisquer le pouvoir".
Le camp de M. Gbagbo veut de son côté faire invalider des résultats dans le
nord du pays, un fief de M. Ouattara.