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Politique Publié le mercredi 1 décembre 2010 | L’Inter

Situation électrique hier à la Cei : Les journalistes indésirables

Il était difficile, voire stressant de se retrouver dans les périmètres de la Commission Électorale Indépendante (CEI), hier mardi 30 novembre 2010 pour répondre à l'invitation du porte parole du président de cette institution pour la proclamation des résultats du second tour des élections présidentielles. «Sachez que c'est seulement les résultats de la diaspora que nous allons vous livrer ce soir, pour ce qui concerne les résultats d'Abidjan et des différentes régions de l'intérieur du pays, nous vous donnons rendez-vous demain (mardi 30/11/10 ndrl) à 10 heures». C'est sur ces termes que le porte-parole de la Commission Électorale Indépendante, Bamba Yacouba, a pris congé de la presse le lundi 29 novembre 2010. Pour honorer le rendez-vous pris la veille, les journalistes de la presse nationale et internationale se sont rendus massivement hier mardi au siège de la Cei pour vivre la proclamation des résultats. Contrairement à ce que nous avons observé la veille, le dispositif de sécurité avait été renforcé avec un lourd détachement de la gendarmerie. 9 heures 45 min, nous sommes dans l'enceinte du siège de la Cei, et à la surprise générale, nous constatons l'absence du plateau de la Rti. C'est en ce moment que nous apprenons que la radio et la télévision ont retiré leurs appareils suite à une panne technique. 10 heures 15, le président de la Cei, Youssouf Bakayoko fait son apparition, affichant la même sérénité qu'on lui connaît, avant de partir des lieux sous forte escorte militaire pour une destination inconnue. A peine le président parti, qu'il est demandé aux journalistes de sortir des locaux de l'institution. Peu après, précisément à 10 heures 20 min, un cortège de 5 véhicules de type 4X4 de l'Onuci convoie une importante quantité de Pv scellés de vote. 10 heures 35, on assiste à l'arrivée de Bertin Kadet, membre de la direction du Fpi au siège de la Cei. Une vingtaine de minutes plus tard, les périmètres de la Cei sont bouclés par la gendarmerie. A 11heures 02, les journalistes sont priés de quitter tout le périmètre abritant les locaux de la commission. «Nous ne comprenons pas cet acharnement contre nous. Jusqu'ici, nous avions été les bienvenues dans ces lieux. Nous ne reconnaissons pas cette volte-face de la Cei qui a été attentive à nos préoccupations pendant tout le processus. Alors, d'où vient que nous soyons repoussés comme des malpropres aujourd'hui ? Que veut-on nous cacher?», s'est indigné un confrère de la presse internationale. Bien évidemment, l'absence d'information fiable à la Cei a donné libre cours à toutes formes de rumeurs qui n'étaient pas de nature à rassurer. C'est dans ce contexte que les journalistes se sont retirés progressivement, sans avoir la moindre information à même de satisfaire leur curiosité. Et ce n'est pas l'arrivée du détachement des éléments du CeCOS à 11h55 qui les convaincra de rester sur place.

GERMAIN DJA K
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