Et si malgré l’optimisme des milieux diplomatiques, ainsi que malgré les démarches de conciliation en cours, les résultats provisoires définitifs n’étaient pas proclamés ce jour ? La CEI peut-elle invoquer le cas de force majeure, et surtout affirmer qu’elle n’a pas été défaillante par sa propre faute? Peut-elle évoquer des entraves et des raisons indépendantes de sa volonté ? Sans une proclamation provisoire des résultats par la CEI, le Conseil constitutionnel peut-il entrer en scène ? Les juristes et les constitutionnalistes sont à pied d’œuvre. Après le départ de l’équipe de la RTI de la CEI, les autres journalistes présents sur les lieux ont été priés poliment de partir. Par la suite, l’on a appris que les représentants LMP au sein de la CEI auraient claqué la porte, avant de revenir. Tout comme les journalistes. Sommes-nous à l’abri d’une crise institutionnelle si la CEI elle-même entre en crise ?
C.K
C.K