Dans sa volonté de confisquer le pouvoir après sa cuisante défaite dans les urnes, le pouvoir FPI est manifestement prêt à tout. Après avoir mis le feu aux poudres à l’Ouest et au centre-ouest où des miliciens sévissent depuis dimanche, notamment à Sinfra, le camp présidentiel a décidé d’étendre la terreur à Abidjan, en s’en prenant cette fois aux acteurs du processus électoral. Notamment le président de la commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko. Lundi soir, alors qu’il entrait tranquillement chez lui, le patron de la CEI a été filé par des individus armés, habillés en tenue policière, à bord de véhicules 4X4. Il a fallu un renfort des éléments de l’ONUCI pour que le rapt échoue.
Toujours dans la même nuit, le candidat Gbagbo a dépêché son conseiller Alcide Djédjé auprès du président de la CEI. Ce dernier dont la mission est facile à imaginer, est arrivé à bord d’un véhicule de couleur noire immatriculé 7341EV01, qui a refusé de le recevoir.
Hier, dans la matinée, des hommes en armes ont débarqué à la CEI où ils ont chassé le personnel et les journalistes accrédités, qui attendaient comme promis par le porte-parole de cette institution, la proclamation des résultats du scrutin de dimanche. De toute évidence, conscient d’avoir été copieusement battu dans les urnes par le candidat du RHDP, le Dr Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo veut confisquer le pouvoir. Preuve flagrante qu’il n’est pas le chantre de la démocratie encore moins l’enfant des élections qu’il prétend être.
Y. Sangaré
Toujours dans la même nuit, le candidat Gbagbo a dépêché son conseiller Alcide Djédjé auprès du président de la CEI. Ce dernier dont la mission est facile à imaginer, est arrivé à bord d’un véhicule de couleur noire immatriculé 7341EV01, qui a refusé de le recevoir.
Hier, dans la matinée, des hommes en armes ont débarqué à la CEI où ils ont chassé le personnel et les journalistes accrédités, qui attendaient comme promis par le porte-parole de cette institution, la proclamation des résultats du scrutin de dimanche. De toute évidence, conscient d’avoir été copieusement battu dans les urnes par le candidat du RHDP, le Dr Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo veut confisquer le pouvoir. Preuve flagrante qu’il n’est pas le chantre de la démocratie encore moins l’enfant des élections qu’il prétend être.
Y. Sangaré