Point de mire depuis la fin, dimanche, du second tour du scrutin présidentiel, la Commission électorale indépendante (Cei) n’a pu proclamer les résultats provisoires hier, à partir de 10 h. Pourtant, la veille son porte-parole, Bamba Yacouba, avait indiqué en direct de la télévision nationale que des résultats « disponibles » seraient communiqués, mardi, à l’heure indiquée. Plusieurs raisons ont été avancées çà et là sur ce rendez-vous manqué. Un officiel de la Cei a indiqué que « les commissaires poursuivent la délibération ». Certains collaborateurs du président de la Cei, Youssouf Bakayoko, se sont limités à dire qu’ils n’étaient « tout simplement pas prêts ».
Mais dès le matin déjà, l’équipe de la Radio télévision ivoirienne (Rti) déployée depuis trois jours sur les lieux avait plié bagages.
De sources proches du service chargé de la communication de la Cei, « la Rti dit que la location du satellite qui permet de faire le direct lui revient chère. Et que quand l’équipe reste sans travailler, elle fait des dépenses inutiles ». La Rti a aussi préconisé, selon cette source, que l’institution la rappelle dès qu’elle sera prête à donner les résultats.
L’information parvenue à la presse a provoqué une ruée des journalistes vers la ‘’maison des élections‘’, sise à la résidence Angoua aux-II-Plateaux. Une fois sur les lieux, le constat est vite fait. L’immense clôture est sérieusement cernée par des blindés de l’Onu appuyés par des Forces de défense et de sécurité (Fds), derrière des cordons métalliques de sécurité. Le dispositif sécuritaire semble avoir été renforcé. En lieu et place du staff de transmission, l’on a pu constater la présence d’agents civils de sécurité de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Il était un peu plus de 11h, quand ils sont arrivés en trombe à bord de trois véhicules de couleur blanche, estampillés Un (Nations Unies). Cette équipe venue de Sébroko est repartie une trentaine de minutes après avec des sachets sous scellés de couleur bleue. Tout ce remue-ménage n’était pas pour rassurer le beau monde mobilisé autour de la Cei, surtout que juste avant le départ du convoi onusien, la gendarmerie nationale a fait évacuer l’enceinte de l’institution. Elle a prié les journalistes de quitter les lieux et de ne revenir que si et seulement si l’on avait besoin d’eux. Un membre de la cellule, chargée de la communication de la Cei, a fait des précisions sur tous ces signes inquiétants. « Il n’y a pas à s’alarmer, c’est comme cela que nous procédons. Les procès-verbaux sont rangés dans plusieurs emballages de différentes couleurs. Les sachets bleus vont à l’Onuci, les verts au Conseil constitutionnel, les blancs restent à la Cei et les rouges sont destinés à la Facilitation », a-t-il confié. Il mentionne que les paquets contiennent le même contenu, de sorte que chaque institution arrive à suivre l’évolution des résultats.
Bidi Ignace
Mais dès le matin déjà, l’équipe de la Radio télévision ivoirienne (Rti) déployée depuis trois jours sur les lieux avait plié bagages.
De sources proches du service chargé de la communication de la Cei, « la Rti dit que la location du satellite qui permet de faire le direct lui revient chère. Et que quand l’équipe reste sans travailler, elle fait des dépenses inutiles ». La Rti a aussi préconisé, selon cette source, que l’institution la rappelle dès qu’elle sera prête à donner les résultats.
L’information parvenue à la presse a provoqué une ruée des journalistes vers la ‘’maison des élections‘’, sise à la résidence Angoua aux-II-Plateaux. Une fois sur les lieux, le constat est vite fait. L’immense clôture est sérieusement cernée par des blindés de l’Onu appuyés par des Forces de défense et de sécurité (Fds), derrière des cordons métalliques de sécurité. Le dispositif sécuritaire semble avoir été renforcé. En lieu et place du staff de transmission, l’on a pu constater la présence d’agents civils de sécurité de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Il était un peu plus de 11h, quand ils sont arrivés en trombe à bord de trois véhicules de couleur blanche, estampillés Un (Nations Unies). Cette équipe venue de Sébroko est repartie une trentaine de minutes après avec des sachets sous scellés de couleur bleue. Tout ce remue-ménage n’était pas pour rassurer le beau monde mobilisé autour de la Cei, surtout que juste avant le départ du convoi onusien, la gendarmerie nationale a fait évacuer l’enceinte de l’institution. Elle a prié les journalistes de quitter les lieux et de ne revenir que si et seulement si l’on avait besoin d’eux. Un membre de la cellule, chargée de la communication de la Cei, a fait des précisions sur tous ces signes inquiétants. « Il n’y a pas à s’alarmer, c’est comme cela que nous procédons. Les procès-verbaux sont rangés dans plusieurs emballages de différentes couleurs. Les sachets bleus vont à l’Onuci, les verts au Conseil constitutionnel, les blancs restent à la Cei et les rouges sont destinés à la Facilitation », a-t-il confié. Il mentionne que les paquets contiennent le même contenu, de sorte que chaque institution arrive à suivre l’évolution des résultats.
Bidi Ignace