Hier matin, tous les éléments des forces de défense et de sécurité (Fds) affectés au Centre de commandement intégré (CCI), basé à Bouaké, ont tous quitté en toute hâte la ville, pour regagner le sud du pays (Abidjan). Selon le lieutenant Dosso, responsable des Fds au sein du CCI basé à Bouaké, un message écrit de son état-major lui recommande de regagner rapidement avec ses hommes la ville d’Abidjan. Ainsi, c’est dans plus d’une vingtaine de minicars, communément appelés Gbaka, et des véhicules militaires que les hommes du général Philippe Mangou ont embarqué pour Abidjan. Sous le regard presque surpris de
leurs frères d’armes des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) avec qui, ils ont cohabité ensemble pendant un bon moment. «Nous ne savons pas ce qui se passe. Ils nous ont simplement dit ce matin qu’ils ont reçu l’ordre de rentrer sur Abidjan », précisent deux éléments des FaFn rencontrés sur place. Arrivé sur les lieux quelques instants après, des soldats pakistanais de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) essayent à leur tour de comprendre ce qui se passe. « Nous avons reçu un message de l’état-major nous demandant de regagner Abidjan », a réitéré le lt Dosso au chef de ce contingent pakistanais. A 10h, lorsque nous effectuons un second tour au camp de la gendarmerie de Bouaké, où étaient logées les Fds du Cci, il ne restait plus que le lt Dosso, le patron des Fds du Cci à Bouaké et cinq soldats sous son commandement qui s’attelaient à rassembler les affaires (matelas, nattes…) laissées sur place par leurs frères d’armes. A l’instar de Bouaké, il faut noter que ce sont tous les éléments Fds nouveaux comme anciens au sein du Cci qui sont en train de quitter les zones centre, nord et ouest (Cno), nous informe une source proche de l’état-major des FaFn. Cette source indique également que face à cette situation, des dispositions ont
été prises par l’état-major des FaFn pour que les éléments FaFn en mission dans la partie gouvernementale puissent à leur tour regagner les zones Cno. Interrogé par Onuci-fm sur les raisons de ce départ des Fds, le commissaire Ouattara Seydou, porte-parole militaire des Forces nouvelles a soutenu que « Les deux états-majors ont décidé que les 4 000 éléments qui sont venus en renfort de l’effectif initial retournent sur leurs bases. Mais à la grande surprise, la hiérarchie des Fds en a profité pour demander que même ceux qui sont dans les brigades mixtes et dans les commissariats mixtes se replient ». Cela, « au plus tard dans les 48heures (aujourd’hui, ndlr) ».
Denis Koné à Bouaké
leurs frères d’armes des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) avec qui, ils ont cohabité ensemble pendant un bon moment. «Nous ne savons pas ce qui se passe. Ils nous ont simplement dit ce matin qu’ils ont reçu l’ordre de rentrer sur Abidjan », précisent deux éléments des FaFn rencontrés sur place. Arrivé sur les lieux quelques instants après, des soldats pakistanais de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) essayent à leur tour de comprendre ce qui se passe. « Nous avons reçu un message de l’état-major nous demandant de regagner Abidjan », a réitéré le lt Dosso au chef de ce contingent pakistanais. A 10h, lorsque nous effectuons un second tour au camp de la gendarmerie de Bouaké, où étaient logées les Fds du Cci, il ne restait plus que le lt Dosso, le patron des Fds du Cci à Bouaké et cinq soldats sous son commandement qui s’attelaient à rassembler les affaires (matelas, nattes…) laissées sur place par leurs frères d’armes. A l’instar de Bouaké, il faut noter que ce sont tous les éléments Fds nouveaux comme anciens au sein du Cci qui sont en train de quitter les zones centre, nord et ouest (Cno), nous informe une source proche de l’état-major des FaFn. Cette source indique également que face à cette situation, des dispositions ont
été prises par l’état-major des FaFn pour que les éléments FaFn en mission dans la partie gouvernementale puissent à leur tour regagner les zones Cno. Interrogé par Onuci-fm sur les raisons de ce départ des Fds, le commissaire Ouattara Seydou, porte-parole militaire des Forces nouvelles a soutenu que « Les deux états-majors ont décidé que les 4 000 éléments qui sont venus en renfort de l’effectif initial retournent sur leurs bases. Mais à la grande surprise, la hiérarchie des Fds en a profité pour demander que même ceux qui sont dans les brigades mixtes et dans les commissariats mixtes se replient ». Cela, « au plus tard dans les 48heures (aujourd’hui, ndlr) ».
Denis Koné à Bouaké