x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 2 décembre 2010 | Le Nouveau Réveil

Michèle Alliot-Marie (ministre français des Affaires étrangères) : “Pas de raison d’être inquiet pour les expatriés français”

© Le Nouveau Réveil Par DR
France - Mme Michèle Alliot-Marie, ex-ministre de la Défense, entendue comme témoin dans l`affaire du bombardement de Bouaké
Photo d`archives
La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a affirmé mercredi qu`il n`y avait pas de raison d`être inquiet pour les Français vivant en Côte d`Ivoire, "modèle de démocratie en Afrique", malgré la tension post-électorale qui y règne. "Pour l`instant, nous n`avons pas de raison majeure de nous inquiéter. Il n`y a pas de menace directe qui pèse sur eux", a-t-elle déclaré à la radio Europe 1 qui l`interrogeait sur la vive tension en Côte d`Ivoire dans l`attente de la proclamation des résultats de l`élection présidentielle de dimanche. Pour autant, "nous sommes en alerte et s`il y avait le moindre risque, nous sommes en état, par le biais de l`ambassade et aussi par le biais des forces françaises qui se trouvent à proximité dans le cadre de l`Onu, d`intervenir pour protéger les personnes", a ajouté Michèle Alliot-Marie. "J`espère que la Côte d`Ivoire, qui a toujours été un modèle de démocratie en Afrique, permettra de conserver, voire de relancer cette image avec un calme entourant les résultats qui seront proclamés", a-t-elle dit. "La démocratie, c`est de respecter la volonté du peuple", a-t-elle souligné, en refusant de s`exprimer sur les chances des candidats de gagner le scrutin. Mardi soir, des représentants au sein de la commission électorale du chef de l`Etat Laurent Gbagbo, candidat à sa succession, ont empêché physiquement l`annonce de résultats partiels du second tour de la présidentielle tenue dimanche et qui l`opposait à l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara. Six fois repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l`élection est censée clore une décennie de crises politico-militaires et la partition du pays depuis 2002 entre un sud loyaliste et un nord tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).

AFP
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ