La communauté internationale est unanime. Le second tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire s’est déroulé globalement dans un environnement de démocratie. L’UE, le Japon, la France, les USA et même les socialistes français ont validé la tenue du second tour de la présidentielle et demandent la proclamation des résultats. Mais, Gbagbo et ses partisans semblent ramer à contre courant de ces approbations. Quatre jours après le scrutin, ils continuent de réclamer à cor et à cri, l’annulation du vote dans certaines localités du Nord. Pour ce faire, le camp de Lmp sabote la proclamation des résultats. On peut le dire sans risque de se tromper que La Mouvance présidentielle tient tête à toute la communauté internationale. Sur quoi compte Gbagbo pour engager un bras de fer à la proclamation des résultats par l’instance habilitée à le faire (la CEI) ? Des analystes politiques ivoiriennes n’hésitent pas à apporter une réponse à cette préoccupation. De l’avis de ces observateurs, le pouvoir sortant aurait un soutien de taille à l’extérieur. La Chine, actuelle seconde puissance mondiale qui entretient de très complexes relations économiques avec le regime Laurent Gbagbo, serait à en croire certaines informations, celle qui constitue le bouclier de Lmp. La Chine va-t-elle cautionner une forfaiture en Côte d’Ivoire à cause de ses intérêts ? Pourquoi cette puissance ne prend-elle pas publiquement position pour dénoncer le clan des frontistes et faire avancer la démocratie en Côte d’Ivoire ? Autant de questions qui prouvent que la Chine ne joue pas franc jeu dans cette élection. Dans tous les cas, les Ivoiriens et les observateurs internationaux suivent de près la Chine.
J.N
J.N
