En attendant les premiers résultats du vote du dimanche, Jean Louis Billon, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire a indiqué qu’on ne scie pas sur l’arbre qu’on est assis. Aussi a-t-il déploré le couvre-feu instauré par le président candidat qui, selon lui, aura une incidence sur les activités du secteur privé.
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire craint le couvre-feu. Il craint que cela ait des conséquences négatives sur les activités économiques, notamment celles du secteur privé. Pour lui, ce qui pourrait handicaper le milieu économique, c’est ce couvre-feu. Car, dit-il, ‘’nous travaillerons de moitié’’. «Dès le début de la campagne du 2e tour, nous nous sommes inquiétés du ton que prenait cette campagne. La Chambre de commerce a donc fait un communiqué, publié dans les journaux pour rappeler que cette campagne se déroule dans le bon ton et qu’au lendemain des élections, on puisse se retrouver, rétablir la cohésion sociale et que l’économie n’avait pas besoin de plus de crise. Nous avons vécu une crise qui dure depuis maintenant une dizaine d’années, une crise essentiellement politique. Et les principales victimes en ont été les Ivoiriens », explique-t-il. C’est pourquoi, déclare-t-il : «Je demande à tous les leaders politiques de faire preuve de grandeur d’âme. C’est un aspect qui a manqué dans la campagne. On est redescendu dans une politique de bas étage. Au lieu de se contenter d’une discussion de programmes et de propositions, on est rentré dans des querelles qui étaient lointaines... On apprend la démocratie, mais c’était pour moi des discours un peu stériles sur l’origine des personnes. Qui faut-il voter ? Qui ne faut-il pas voter ? Pour quelle raison ! ? Les Ivoiriens ont besoin de paix. Ils ont besoin d’économie. Les Ivoiriens ont besoin de reconstruction et de développement. C’était ça le vrai sujet ». Pour Jean Louis Billon, ‘’la tenue de ces élections est le commencement du redressement. «Nous avons fait d’énormes sacrifices pour en arriver là. Il ne faut, toutefois, pas oublier que ce sont les élections les plus chères au monde. Nous avons eu le processus de sortie de crise le plus long. Et si vous regardez le nombre d’accords de paix et d’accords politiques signés, un constat s’impose : il y a eu plus d’accords signés pour la crise ivoirienne qu’il en a fallu pour arriver à la paix pour la première et seconde guerre mondiale. Si vous regardez le nombre de résolutions de l’ONU, nous sommes peut-être, une des Nations qui a le plus de résolutions onusiennes dans cette crise, c’est déjà un record ! Nous avons l’élection la plus chère du monde, nous avons la carte d’identité la plus chère du monde… enfin tout ça, c’est un sacrifice économique important pour le contribuable ivoirien. Aujourd’hui, si l’on parle de résistance économique, il faut relativiser les choses. Nous avons perdu énormément d’emplois, nous avons perdu énormément d’entreprises et le contribuable ivoirien n’a pas en retour l’ensemble de ses préoccupations prises en compte : à savoir des préoccupations essentiellement économiques, l’emploi, le pouvoir d’achat, la sécurité, la santé, l’éducation et l’avenir de ses enfants, le transport… bref un service public de qualité, un État de droit de plein exercice », déplore-t-il. Toutefois, il annoncée ce dont a besoin la Côte d’Ivoire, à travers cette élection. « La Côte d’Ivoire pourra redémarrer si nous avons le calme, la paix et la sécurité. C’est le préalable à tout développement. Voyez-vous lorsqu’on parle des années de croissance que nous avons connues, malgré la crise politique, elles ont été la conséquence de stabilité relative. Chaque fois que nous avons connu une période d’accalmie, nous avons connu une croissance économique. Chaque fois qu’il y a eu des troubles et des incertitudes, nous avons connu une régression. Donc, ce dont ce pays a besoin, c’est véritablement de paix. Lorsque nous avions le leadership économique, social, politique de la sous-région, c’était après plusieurs décennies de stabilité, de paix et de prospérité. Aujourd’hui, nous avons perdu ce « leadership ». Il faudrait le retrouver, mais on ne le retrouvera que si nous avons la stabilité, la paix et la prospérité économique. C’est l’économie qui vous rend le plus fort. C’est ainsi que la Côte d’Ivoire redeviendra l’éléphant de l’Afrique de l’Ouest… Un éléphant bien plus musclé ».
jeanlouisbillon.net
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire craint le couvre-feu. Il craint que cela ait des conséquences négatives sur les activités économiques, notamment celles du secteur privé. Pour lui, ce qui pourrait handicaper le milieu économique, c’est ce couvre-feu. Car, dit-il, ‘’nous travaillerons de moitié’’. «Dès le début de la campagne du 2e tour, nous nous sommes inquiétés du ton que prenait cette campagne. La Chambre de commerce a donc fait un communiqué, publié dans les journaux pour rappeler que cette campagne se déroule dans le bon ton et qu’au lendemain des élections, on puisse se retrouver, rétablir la cohésion sociale et que l’économie n’avait pas besoin de plus de crise. Nous avons vécu une crise qui dure depuis maintenant une dizaine d’années, une crise essentiellement politique. Et les principales victimes en ont été les Ivoiriens », explique-t-il. C’est pourquoi, déclare-t-il : «Je demande à tous les leaders politiques de faire preuve de grandeur d’âme. C’est un aspect qui a manqué dans la campagne. On est redescendu dans une politique de bas étage. Au lieu de se contenter d’une discussion de programmes et de propositions, on est rentré dans des querelles qui étaient lointaines... On apprend la démocratie, mais c’était pour moi des discours un peu stériles sur l’origine des personnes. Qui faut-il voter ? Qui ne faut-il pas voter ? Pour quelle raison ! ? Les Ivoiriens ont besoin de paix. Ils ont besoin d’économie. Les Ivoiriens ont besoin de reconstruction et de développement. C’était ça le vrai sujet ». Pour Jean Louis Billon, ‘’la tenue de ces élections est le commencement du redressement. «Nous avons fait d’énormes sacrifices pour en arriver là. Il ne faut, toutefois, pas oublier que ce sont les élections les plus chères au monde. Nous avons eu le processus de sortie de crise le plus long. Et si vous regardez le nombre d’accords de paix et d’accords politiques signés, un constat s’impose : il y a eu plus d’accords signés pour la crise ivoirienne qu’il en a fallu pour arriver à la paix pour la première et seconde guerre mondiale. Si vous regardez le nombre de résolutions de l’ONU, nous sommes peut-être, une des Nations qui a le plus de résolutions onusiennes dans cette crise, c’est déjà un record ! Nous avons l’élection la plus chère du monde, nous avons la carte d’identité la plus chère du monde… enfin tout ça, c’est un sacrifice économique important pour le contribuable ivoirien. Aujourd’hui, si l’on parle de résistance économique, il faut relativiser les choses. Nous avons perdu énormément d’emplois, nous avons perdu énormément d’entreprises et le contribuable ivoirien n’a pas en retour l’ensemble de ses préoccupations prises en compte : à savoir des préoccupations essentiellement économiques, l’emploi, le pouvoir d’achat, la sécurité, la santé, l’éducation et l’avenir de ses enfants, le transport… bref un service public de qualité, un État de droit de plein exercice », déplore-t-il. Toutefois, il annoncée ce dont a besoin la Côte d’Ivoire, à travers cette élection. « La Côte d’Ivoire pourra redémarrer si nous avons le calme, la paix et la sécurité. C’est le préalable à tout développement. Voyez-vous lorsqu’on parle des années de croissance que nous avons connues, malgré la crise politique, elles ont été la conséquence de stabilité relative. Chaque fois que nous avons connu une période d’accalmie, nous avons connu une croissance économique. Chaque fois qu’il y a eu des troubles et des incertitudes, nous avons connu une régression. Donc, ce dont ce pays a besoin, c’est véritablement de paix. Lorsque nous avions le leadership économique, social, politique de la sous-région, c’était après plusieurs décennies de stabilité, de paix et de prospérité. Aujourd’hui, nous avons perdu ce « leadership ». Il faudrait le retrouver, mais on ne le retrouvera que si nous avons la stabilité, la paix et la prospérité économique. C’est l’économie qui vous rend le plus fort. C’est ainsi que la Côte d’Ivoire redeviendra l’éléphant de l’Afrique de l’Ouest… Un éléphant bien plus musclé ».
jeanlouisbillon.net