Ambiance particulière hier, 1er décembre 2010 au siège de la Commission élection indépendante (Cei), aux II Plateaux. La veille, les résultats du second tour de la présidentielle n'avaient pas pu être proclamés et un rendez-vous ferme avait été donné à la presse nationale et internationale, hier à 11 h.
Mais ceux-ci, jusqu'en fin d'après midi n'avaient pas pu avoir accès à l'enceinte de cette institution. Ils ont assisté (devant le portail d'entrée) à un véritable ballet diplomatique, tandis que , selon de bonnes sources, les commissaires étaient en conclave.
Des discussions étaient houleuses a-t-on appris, entre ceux-ci. Jusqu'à ce que notre équipe de reportage quitte les lieux, la fumée blanche n'était pas encore sortie. Selon des indiscrétions, les discussions achoppaient sur la validation des résultats dans certaines régions du nord, notamment.
Déjà depuis 9 h, la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) qui avait la veille démonté ses installations et quitté les lieux a signé son retour au siège de la Cei et s'attelait à monter son plateau. Jusqu'à 11h, il n'y avait pas grand chose à signaler.
La presse nationale et étrangère qui a effectué massivement le déplacement avait foi d'être les témoins de la proclamation des résultats provisoires de cette élection. Son optimiste s'est renforcé lorsqu'à 11h elle a assisté à l'arrivée du corps diplomatique accrédité en Côte d'Ivoire.
En effet, l'on a vu arriver le Nonce apostolique, les ambassadeurs du Liban, de la Corée, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Suisse. Auxquels il faut ajouter le chef de la représentation diplomatique de l'Union européenne. Mais, une demi heure plus tard, on a observé le retrait de ces personnalités. C'est le statu quo jusqu'à 12 h lorsqu'un véhicule de type pick up quitte la Cei avec un chargement de documents, procès verbaux,notamment pour dit-on les mettre en lieu sûr. A 13 h, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu, Joung Jin Choi qui s'entretenait avec Youssouf Bakayoko, président de la Cei des instants plus tôt s'est retiré. On a cru alors que les résultats pouvaient être livré incessament.
Mais rien n'y fit jusqu'en fin de journée. Entre temps, une militante proche du camp présidentiel a tenté d'entretenir les journalistes et a souligné de graves irrégularités dans le déroulement du scrutin dans certaines zones du pays. Quelques instants plus tard, Porquet Salimata, au nom du réseau paix et sécurité de la Cedeao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, ndlr) a exigé la proclamation des résultats. Soulignons que la Cei, au regard du code électoral était tenue de proclamer ces résultats de ce scrutin au plus tard hier à minuit sous peine d'être frappée de forclusion.
Jonas BAIKEH
Mais ceux-ci, jusqu'en fin d'après midi n'avaient pas pu avoir accès à l'enceinte de cette institution. Ils ont assisté (devant le portail d'entrée) à un véritable ballet diplomatique, tandis que , selon de bonnes sources, les commissaires étaient en conclave.
Des discussions étaient houleuses a-t-on appris, entre ceux-ci. Jusqu'à ce que notre équipe de reportage quitte les lieux, la fumée blanche n'était pas encore sortie. Selon des indiscrétions, les discussions achoppaient sur la validation des résultats dans certaines régions du nord, notamment.
Déjà depuis 9 h, la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) qui avait la veille démonté ses installations et quitté les lieux a signé son retour au siège de la Cei et s'attelait à monter son plateau. Jusqu'à 11h, il n'y avait pas grand chose à signaler.
La presse nationale et étrangère qui a effectué massivement le déplacement avait foi d'être les témoins de la proclamation des résultats provisoires de cette élection. Son optimiste s'est renforcé lorsqu'à 11h elle a assisté à l'arrivée du corps diplomatique accrédité en Côte d'Ivoire.
En effet, l'on a vu arriver le Nonce apostolique, les ambassadeurs du Liban, de la Corée, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Suisse. Auxquels il faut ajouter le chef de la représentation diplomatique de l'Union européenne. Mais, une demi heure plus tard, on a observé le retrait de ces personnalités. C'est le statu quo jusqu'à 12 h lorsqu'un véhicule de type pick up quitte la Cei avec un chargement de documents, procès verbaux,notamment pour dit-on les mettre en lieu sûr. A 13 h, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu, Joung Jin Choi qui s'entretenait avec Youssouf Bakayoko, président de la Cei des instants plus tôt s'est retiré. On a cru alors que les résultats pouvaient être livré incessament.
Mais rien n'y fit jusqu'en fin de journée. Entre temps, une militante proche du camp présidentiel a tenté d'entretenir les journalistes et a souligné de graves irrégularités dans le déroulement du scrutin dans certaines zones du pays. Quelques instants plus tard, Porquet Salimata, au nom du réseau paix et sécurité de la Cedeao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, ndlr) a exigé la proclamation des résultats. Soulignons que la Cei, au regard du code électoral était tenue de proclamer ces résultats de ce scrutin au plus tard hier à minuit sous peine d'être frappée de forclusion.
Jonas BAIKEH