Les résultats du second tour de la Présidentielle n’étaient pas encore donnés dans leur entièreté au moment où nous mettons sous presse. Une situation de vide qui laisse donc libre cours à toutes sortes de rumeurs allant des plus « intelligentes » aux plus démentielles.
Et elles sont donc nombreuses et de toutes natures ces rumeurs là. Dans chaque camp, on se proclame déjà vainqueur. Des tableaux répartissant les chiffres obtenus par chaque candidat dans des circonscriptions sont bien élaborés et « balancés » sur des sites. Et sur ces tableaux là que l’on dit émaner de « sources bien introduites » et « non hésitantes », on voit bien le vainqueur de l’élection présidentielle.
Des sms des plus alarmistes accusant l’un ou l’autre camp de contester le verdict et de créer la chienlit, n’ont de cesse de tirer certains citoyens de leur sommeil. Parce que libérés souvent très tard. Si par ailleurs, l’on n’entend pas que des militaires veulent tenter un coup de force dans cette situation complètement nébuleuse et incontrôlable aux yeux de certains, que le Général Mangou a fait allégeance à un nouveau chef des armées, ce sont des informations de morts de personnalités des plus marquantes de notre vie politique du moment, qui viennent à être de façon macabre, distillées un peu partout.
Ou encore, qu’une descente imminente dans les rues d’un des camps pour devancer les résultats officiels des urnes et proclamer sa victoire, est l’information qui anime le quotidien. Le tout ajouté au couvre-feu décrété et prorogé à tort ou à raison, c’est le cocktail qui suffit à augmenter l’angoisse des populations.
Le pays est donc à genoux par la faute de ces rumeurs indélicatement concoctées sur la situation non encore claire des résultats de l’élection présidentielle. Tout est au ralenti.
L’administration publique, les hôpitaux, les écoles, les commerces, le transport, tout est pratiquement mort. Même dans les foyers où les couples psychologiquement atteints part tout cela, éprouvent de réelles difficultés à s’assurer un quotidien normal. A bien de niveaux, s’entend. Les activités économiques, faut-il insister, ne le sont plus que de nom. Pour certains travailleurs ivoiriens qui jusque-là n’avaient pas encore compris que le boulot est ce qui fait vivre le pays, ont là encore l’occasion de faire l’école buissonnière et d’enfoncer un peu plus sans le savoir, notre chère Eburnie dans la léthargie.
Toutes les habitudes sont donc modifiées par ces rumeurs folles et fantaisistes qui n’ont de cesse d’amplifier et de causer du tort à quelques niveaux que ce soient. Comment alors en sortir ? C’est toute la problématique dont pour certains, la solution se trouve dans la proclamation immédiate des résultats de l’élection présidentielle. C’est peut être plus ou moins vrai, mais est-ce tout pour que l’on revienne sérieusement à une situation de sérénité totale dans le pays, quand tout est en train d’être pourri à la base ? Là aussi, est une grosse problématique. Et cela, au regard de l’attitude chaque camp de chauffer ses troupes à blanc, pour créer le chaos dans le pays.
En attendant, les rumeurs elles, continuent sans que personne n’en soit vraiment conscient, de mettre le pays à genoux et de plonger les populations dans la psychose. Dans l’angoisse. Le pays a peur et il faut arrêter vraiment les souffrances des populations. C’est intenable et pesant. Et la solution se trouve dans les mains de nos politiques.
KIKIE Ahou Nazaire
Et elles sont donc nombreuses et de toutes natures ces rumeurs là. Dans chaque camp, on se proclame déjà vainqueur. Des tableaux répartissant les chiffres obtenus par chaque candidat dans des circonscriptions sont bien élaborés et « balancés » sur des sites. Et sur ces tableaux là que l’on dit émaner de « sources bien introduites » et « non hésitantes », on voit bien le vainqueur de l’élection présidentielle.
Des sms des plus alarmistes accusant l’un ou l’autre camp de contester le verdict et de créer la chienlit, n’ont de cesse de tirer certains citoyens de leur sommeil. Parce que libérés souvent très tard. Si par ailleurs, l’on n’entend pas que des militaires veulent tenter un coup de force dans cette situation complètement nébuleuse et incontrôlable aux yeux de certains, que le Général Mangou a fait allégeance à un nouveau chef des armées, ce sont des informations de morts de personnalités des plus marquantes de notre vie politique du moment, qui viennent à être de façon macabre, distillées un peu partout.
Ou encore, qu’une descente imminente dans les rues d’un des camps pour devancer les résultats officiels des urnes et proclamer sa victoire, est l’information qui anime le quotidien. Le tout ajouté au couvre-feu décrété et prorogé à tort ou à raison, c’est le cocktail qui suffit à augmenter l’angoisse des populations.
Le pays est donc à genoux par la faute de ces rumeurs indélicatement concoctées sur la situation non encore claire des résultats de l’élection présidentielle. Tout est au ralenti.
L’administration publique, les hôpitaux, les écoles, les commerces, le transport, tout est pratiquement mort. Même dans les foyers où les couples psychologiquement atteints part tout cela, éprouvent de réelles difficultés à s’assurer un quotidien normal. A bien de niveaux, s’entend. Les activités économiques, faut-il insister, ne le sont plus que de nom. Pour certains travailleurs ivoiriens qui jusque-là n’avaient pas encore compris que le boulot est ce qui fait vivre le pays, ont là encore l’occasion de faire l’école buissonnière et d’enfoncer un peu plus sans le savoir, notre chère Eburnie dans la léthargie.
Toutes les habitudes sont donc modifiées par ces rumeurs folles et fantaisistes qui n’ont de cesse d’amplifier et de causer du tort à quelques niveaux que ce soient. Comment alors en sortir ? C’est toute la problématique dont pour certains, la solution se trouve dans la proclamation immédiate des résultats de l’élection présidentielle. C’est peut être plus ou moins vrai, mais est-ce tout pour que l’on revienne sérieusement à une situation de sérénité totale dans le pays, quand tout est en train d’être pourri à la base ? Là aussi, est une grosse problématique. Et cela, au regard de l’attitude chaque camp de chauffer ses troupes à blanc, pour créer le chaos dans le pays.
En attendant, les rumeurs elles, continuent sans que personne n’en soit vraiment conscient, de mettre le pays à genoux et de plonger les populations dans la psychose. Dans l’angoisse. Le pays a peur et il faut arrêter vraiment les souffrances des populations. C’est intenable et pesant. Et la solution se trouve dans les mains de nos politiques.
KIKIE Ahou Nazaire