L’historien qui refuse de rentrer dans l’Histoire. Alors que tout Abidjan sait, qu’il a été défait par Alassane Ouattara, candidat du RHDP, le Chef de l’Etat Gbagbo continue, à travers ses hommes, de faire de la résistance, en bloquant la proclamation officielle des résultats du second tour de la présidentielle, tenue dimanche dernier.
Mardi nuit, deux de ses collaborateurs avaient choqué l’opinion nationale et internationale en arrachant devant les caméras des télés du monde, la fiche des résultats de quelques régions que le porte-parole de la CEI (Commission Electorale Indépendante), Bamba Yacouba, s’apprêtait à rendre public. Se donnant ainsi tristement en spectacle, et surtout en couvrant, c’est là où le bât blesse, la Côte d’Ivoire de ridicule. Ce soir-là, la planète a découvert le vrai visage des refondateurs et leur chef, qui sont tout sauf des démocrates, comme Laurent Gbagbo aime à le clamer à chacune de ses envolées verbales.
Bref, souvenons-nous qu’il y a dix ans, précisément en octobre 2000, quand le général Robert Guéi montrait des velléités de confisquer le pouvoir, comme Gbagbo le fait en ce moment, le même Gbagbo lui avait lancé à la figure qu’il avait « le choix entre Diouf et Milosevic ». Le premier, Abou Diouf, ancien Chef d’Etat sénégalais, incarnant le symbole de la démocratie, lui le président en fonction battu par son adversaire, l’opposant historique d’alors Abdoulaye Wade, qui a accepté le verdict des urnes en toute humilité. Le second, Slobodan Milosevic, ancien président yougoslave et redoutable despote, qui a plongé dans son pays le chaos et une guerre civile.
Dix ans après, l’histoire se répète. Cette fois, c’est l’historien qui a le choix entre Diouf et Milosevic. Ecrasé par Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo, malgré sa promesse de respecter la volonté du peuple ivoirien, est depuis lundi, comme l’a si bien fait remarquer le ministre Mabri Toikeusse, porte-parole du candidat Ouattara, dans une « logique de confiscation du pouvoir ».
Ses sbires s’activaient malicieusement toute la journée d’hier à bloquer la proclamation officiellement des résultats du scrutin, en espérant sournoisement que le Conseil Constitutionnel, dont le président est un proche parmi les proches de Laurent Gbagbo, prenne les « choses » en main après minuit. Heure à laquelle expire le délai requis pour la publication de ces résultats par la CEI.
Encore une fois, Laurent Gbagbo ne tient pas sa promesse, celle qui avait faite lors du débat télévisé du 25 novembre, de respecter le verdict des urnes. Mais, on n’est pas surpris ! C’est une habitude qui lui colle à la peau.
Mardi nuit, deux de ses collaborateurs avaient choqué l’opinion nationale et internationale en arrachant devant les caméras des télés du monde, la fiche des résultats de quelques régions que le porte-parole de la CEI (Commission Electorale Indépendante), Bamba Yacouba, s’apprêtait à rendre public. Se donnant ainsi tristement en spectacle, et surtout en couvrant, c’est là où le bât blesse, la Côte d’Ivoire de ridicule. Ce soir-là, la planète a découvert le vrai visage des refondateurs et leur chef, qui sont tout sauf des démocrates, comme Laurent Gbagbo aime à le clamer à chacune de ses envolées verbales.
Bref, souvenons-nous qu’il y a dix ans, précisément en octobre 2000, quand le général Robert Guéi montrait des velléités de confisquer le pouvoir, comme Gbagbo le fait en ce moment, le même Gbagbo lui avait lancé à la figure qu’il avait « le choix entre Diouf et Milosevic ». Le premier, Abou Diouf, ancien Chef d’Etat sénégalais, incarnant le symbole de la démocratie, lui le président en fonction battu par son adversaire, l’opposant historique d’alors Abdoulaye Wade, qui a accepté le verdict des urnes en toute humilité. Le second, Slobodan Milosevic, ancien président yougoslave et redoutable despote, qui a plongé dans son pays le chaos et une guerre civile.
Dix ans après, l’histoire se répète. Cette fois, c’est l’historien qui a le choix entre Diouf et Milosevic. Ecrasé par Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo, malgré sa promesse de respecter la volonté du peuple ivoirien, est depuis lundi, comme l’a si bien fait remarquer le ministre Mabri Toikeusse, porte-parole du candidat Ouattara, dans une « logique de confiscation du pouvoir ».
Ses sbires s’activaient malicieusement toute la journée d’hier à bloquer la proclamation officiellement des résultats du scrutin, en espérant sournoisement que le Conseil Constitutionnel, dont le président est un proche parmi les proches de Laurent Gbagbo, prenne les « choses » en main après minuit. Heure à laquelle expire le délai requis pour la publication de ces résultats par la CEI.
Encore une fois, Laurent Gbagbo ne tient pas sa promesse, celle qui avait faite lors du débat télévisé du 25 novembre, de respecter le verdict des urnes. Mais, on n’est pas surpris ! C’est une habitude qui lui colle à la peau.