Toutes les sources crédibles le reconnaissent. La régularité et la crédibilité du deuxième tour de la Présidentielle du 28 novembre dernier ne souffrent d’aucune contestation de nature à remettre en cause sa validité. Comme dans toute élection, de par le monde entier, le vote de dimanche dernier a enregistré, çà et là, des escarmouches. Tellement minimes que ces faits ne sont pas de nature à remettre en cause la crédibilité et la validité du scrutin. Au vu donc de l’avancée sur le chemin de la démocratie que représente cette élection, tous les observateurs crédibles, mis à part les quelques escrocs actionnés par Laurent Gbagbo et ses partisans qui défilent à la RTI, reconnaissent la crédibilité du processus de vote dans son ensemble. L’une des voix les plus autorisées à le reconnaître est celle du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Y J Choi. Celui- là même qui est habilité à certifier la légalité du vote. «Globalement, on constate que le vote s’est déroulé d’une façon démocratique. On reconnaît, qu’il y a eu des incidents parfois violents et inacceptables dans l’Ouest du pays, mais, globalement, dans l’ensemble du pays, le vote s’est déroulé de façon démocratique », conclut-il en se gardant, selon ses dires, « d’entrer dans les détails des informations contradictoires». Le diplomate promet de « statuer » lorsque la Commission Electorale Indépendante (CEI) aura donné tous les résultats. Outre le diplomate onusien, il faut compter la mission d’observation de l’Union Européenne.
Gbagbo sait pertinemment que le scrutin a été transparent
Pour cerner le scrutin dans ses moindres détails, l’UE a déployé cent vingt (120) observateurs qui ont sillonné les 943 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire ivoirien. Et la conclusion que tire Cristian Preda, chef de mission UE juge « très bien le vote dans 75% des bureaux de vote visités.» Au sujet des représentants des candidats, « 94,7 % des représentants du candidat Laurent Gbagbo et 92,6% des représentants du candidat Alassane Ouattara étaient présents dans les bureaux visités. La mission rappelle également que « la procédure de vote a été respectée dans les 75% des bureaux ». Il n’y a pas qu’eux seuls ! Le rapport de l’Union africaine (UA) rendu publique par son chef de mission Joseph Kokou Koffigoh. « La mission d’observation de l’Union africaine juge globalement satisfaisant le déroulement du second tour », a noté l’ancien Premier ministre togolais avant de conclure que « Dans l’ensemble, tout s’est bien passé. Je condamne les morts, les atteintes à l’intégrité physiques, les empêchements de vote. Il faut tourner la page, celui qui a gagné a gagné.» Avec tout cet aréopage d’organisations internationales, il faut prendre également en compte le rapport des 938 observateurs de la société civile ivoirienne (Cofemci-Repc ; Cosopci, Foscao- ci ; Raidh et Wanep- ci). Ils ont aussi, tout comme les autres organisations, jugé « le scrutin globalement satisfaisant». Que dire alors des personnalités de haut vol au nombre desquelles, l’éminent professeur de Droit Constitutionnel, Boniface Ouaraga Obou. Membre influent de la Majorité présidentielle (LMP) qui porte la candidature de Laurent Gbagbo, l’ancien Doyen de la Faculté de Droit de l’Université d’Abidjan, sur le plateau de "la Nuit électorale" de l’ONUCI FM, dans la soirée du dimanche dernier, a été clair. « Dans l’ensemble, tout s’est bien passé. Je condamne les morts, il faut tourner la page, celui qui a gagné a gagné. »
En dépit de tous ces rapports, du taux de participation de 70%, jugé « honorable » par Gérard Latortue , chef de mission de l’OIF et des reportages des médias nationaux et internationaux qui reconnaissent le bon déroulement du scrutin du second tour, Laurent Gbagbo et son camp, font encore du dilatoire. Dans l’optique de confisquer le pouvoir. Mais, le peuple Ivoirien, pris d’une soif inextinguible de doter leur pays d’autorités compétentes pour remettre la Côte d’Ivoire sur le chemin du développement suivront-ils Laurent Gbagbo dans cette voie sans issue ? Assurément pas !
Jean- Antoine Doudou
Gbagbo sait pertinemment que le scrutin a été transparent
Pour cerner le scrutin dans ses moindres détails, l’UE a déployé cent vingt (120) observateurs qui ont sillonné les 943 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire ivoirien. Et la conclusion que tire Cristian Preda, chef de mission UE juge « très bien le vote dans 75% des bureaux de vote visités.» Au sujet des représentants des candidats, « 94,7 % des représentants du candidat Laurent Gbagbo et 92,6% des représentants du candidat Alassane Ouattara étaient présents dans les bureaux visités. La mission rappelle également que « la procédure de vote a été respectée dans les 75% des bureaux ». Il n’y a pas qu’eux seuls ! Le rapport de l’Union africaine (UA) rendu publique par son chef de mission Joseph Kokou Koffigoh. « La mission d’observation de l’Union africaine juge globalement satisfaisant le déroulement du second tour », a noté l’ancien Premier ministre togolais avant de conclure que « Dans l’ensemble, tout s’est bien passé. Je condamne les morts, les atteintes à l’intégrité physiques, les empêchements de vote. Il faut tourner la page, celui qui a gagné a gagné.» Avec tout cet aréopage d’organisations internationales, il faut prendre également en compte le rapport des 938 observateurs de la société civile ivoirienne (Cofemci-Repc ; Cosopci, Foscao- ci ; Raidh et Wanep- ci). Ils ont aussi, tout comme les autres organisations, jugé « le scrutin globalement satisfaisant». Que dire alors des personnalités de haut vol au nombre desquelles, l’éminent professeur de Droit Constitutionnel, Boniface Ouaraga Obou. Membre influent de la Majorité présidentielle (LMP) qui porte la candidature de Laurent Gbagbo, l’ancien Doyen de la Faculté de Droit de l’Université d’Abidjan, sur le plateau de "la Nuit électorale" de l’ONUCI FM, dans la soirée du dimanche dernier, a été clair. « Dans l’ensemble, tout s’est bien passé. Je condamne les morts, il faut tourner la page, celui qui a gagné a gagné. »
En dépit de tous ces rapports, du taux de participation de 70%, jugé « honorable » par Gérard Latortue , chef de mission de l’OIF et des reportages des médias nationaux et internationaux qui reconnaissent le bon déroulement du scrutin du second tour, Laurent Gbagbo et son camp, font encore du dilatoire. Dans l’optique de confisquer le pouvoir. Mais, le peuple Ivoirien, pris d’une soif inextinguible de doter leur pays d’autorités compétentes pour remettre la Côte d’Ivoire sur le chemin du développement suivront-ils Laurent Gbagbo dans cette voie sans issue ? Assurément pas !
Jean- Antoine Doudou