Surpris par la tournure des événements, le camp présidentiel ne sait plus où donner de la tête. Comme un nageur qui se noie, les tenants de LMP tentent de s’accrocher à tout ce qu’ils peuvent toucher pour empêcher la commission électorale indépendante (CEI) de donner les résultats du deuxième tour de la présidentielle. Un scrutin, qui de tout point de vue, ne leur est pas favorable. Et le désarroi qui a conduit l’un des leurs, en l’occurrence Damanan Pickas, à déchirer les documents officiels de la CEI hier, au moment où le porte-parole de cette institution s’apprêtait à rendre public les résultats traduit assez aisément la panique à bord du vaisseau LMP.
Dès les premières heures qui ont suivi la fermeture des bureaux de vote, la sérénité à lâcher les Refondateurs. Fort certainement, des renseignements en leur possession, Affi N’Guessan, président du FPI et porte-parole du candidat de LMP monte au créneau pour déjà crié au loup. Et depuis, c’est le branle bas dans le camp de l’ancien président Gbagbo Laurent. Mais comme, celui qui voulait se faire passer pour l’enfant des élections, ne veut pas quitter le fauteuil présidentiel, lui et son clan tentent le tout pour le tout pour s’accrocher.
Soutenu par une aile extrémiste dirigée politiquement par sa première femme, Simone Ehivet Gbagbo, le candidat LMP manœuvre. Son épouse est à la baguette et semble avoir pris le pas sur son mari encore ébaubi par sa défaite annoncée. C’est elle qui est à la manœuvre politique et maintient son camp dans la perspective de la contestation et de la confiscation du pouvoir. Impuissant, Gbagbo la suit sans broncher. Il refuse, si l’on en croit la Lettre du Continent, de décrocher le facilitateur de la crise ivoirienne, Blaise Compaoré au téléphone. Pis, il aurait fallu de peu, toujours selon l’hebdomadaire, que le camp du candidat LMP expulse le représentant du facilitateur, M. Badini Boureima. Simone Gbagbo a pour bras séculier, l’ancien ministre de la défense et actuel conseiller spécial de Laurent Gbagbo chargé des questions militaires et équipements. C’est ce dernier qui dirige désormais l’aile militaire du camp présidentiel. Connu pour ses prises de position radicale, il a même tenté un coup d’Etat le mardi dernier à la CEI avec le patron du groupement de la sécurité présidentielle, Ahouman Brouha Natanaël. Le président de la CEI a échappé à un enlèvement et les résultats du scrutin ont été bloqués.
Selon certaines sources, ce serait lui qui aurait conseillé et obtenu le rappel d’urgence des FDS du commandement intégré qui étaient allés superviser les élections dans les zones centre nord (CNO). Mais malgré tout le vacarme que font les partisans du candidat du LMP, ils savent qu’ils sont sortis du jeu. C’est pourquoi, profitant de la nuit et du couvre-feu, plusieurs véhicules de type 4x4 dévalisent les bureaux du Plateau en direction des grosses villas de la Riviera où logent les gourous de la Refondation. Sont-ils en train de faire les bagages ? Ça serait aussi simple que ça, vu la peur panique qui assiège les tenants de la Refondation.
Koné Lassiné
Dès les premières heures qui ont suivi la fermeture des bureaux de vote, la sérénité à lâcher les Refondateurs. Fort certainement, des renseignements en leur possession, Affi N’Guessan, président du FPI et porte-parole du candidat de LMP monte au créneau pour déjà crié au loup. Et depuis, c’est le branle bas dans le camp de l’ancien président Gbagbo Laurent. Mais comme, celui qui voulait se faire passer pour l’enfant des élections, ne veut pas quitter le fauteuil présidentiel, lui et son clan tentent le tout pour le tout pour s’accrocher.
Soutenu par une aile extrémiste dirigée politiquement par sa première femme, Simone Ehivet Gbagbo, le candidat LMP manœuvre. Son épouse est à la baguette et semble avoir pris le pas sur son mari encore ébaubi par sa défaite annoncée. C’est elle qui est à la manœuvre politique et maintient son camp dans la perspective de la contestation et de la confiscation du pouvoir. Impuissant, Gbagbo la suit sans broncher. Il refuse, si l’on en croit la Lettre du Continent, de décrocher le facilitateur de la crise ivoirienne, Blaise Compaoré au téléphone. Pis, il aurait fallu de peu, toujours selon l’hebdomadaire, que le camp du candidat LMP expulse le représentant du facilitateur, M. Badini Boureima. Simone Gbagbo a pour bras séculier, l’ancien ministre de la défense et actuel conseiller spécial de Laurent Gbagbo chargé des questions militaires et équipements. C’est ce dernier qui dirige désormais l’aile militaire du camp présidentiel. Connu pour ses prises de position radicale, il a même tenté un coup d’Etat le mardi dernier à la CEI avec le patron du groupement de la sécurité présidentielle, Ahouman Brouha Natanaël. Le président de la CEI a échappé à un enlèvement et les résultats du scrutin ont été bloqués.
Selon certaines sources, ce serait lui qui aurait conseillé et obtenu le rappel d’urgence des FDS du commandement intégré qui étaient allés superviser les élections dans les zones centre nord (CNO). Mais malgré tout le vacarme que font les partisans du candidat du LMP, ils savent qu’ils sont sortis du jeu. C’est pourquoi, profitant de la nuit et du couvre-feu, plusieurs véhicules de type 4x4 dévalisent les bureaux du Plateau en direction des grosses villas de la Riviera où logent les gourous de la Refondation. Sont-ils en train de faire les bagages ? Ça serait aussi simple que ça, vu la peur panique qui assiège les tenants de la Refondation.
Koné Lassiné