En sport, on dirait de lui, qu’il n’est pas animé d’un esprit fair-play. C’est-à-dire qu’il accepte difficilement sa défaite, en posant souvent des actes d’animosité comme ne pas serrer la main de son adversaire, à la fin d’un match de football, par exemple. Laurent Gbagbo et son camp ont du mal à accepter, ce qui se dessine comme la défaite de leur champion. Depuis le dimanche 28 novembre, par la volonté des partisans de Laurent Gbagbo, la CEI a du mal a proclamer les résultats partiels de ce second tour de la présidentielle.
La parfaite volonté du camp FPI de bloquer les résultats a été donnée avant-hier. Une scène qui n’a pas échappé aux cameras de plusieurs télévisions du monde. On y voit Damanas Pickas et Tokba Vehi, proche du candidat du FPI, agressant physiquement le porte-parole de la CEI, Bamba Yacouba avant de déchirer les feuilles sur lesquelles se trouvaient les résultats de trois régions. Une scène digne d’un âge ancien. Un acte qui finit par convaincre l’opinion nationale et internationale de la volonté du FPI de ne pas se plier aux résultats. Une volte-face, qui remet au goût du jour les engagements pris par les deux candidats du sprint final : Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
Les deux finalistes avaient pourtant à plusieurs reprises, verbalement et même par écrit, pris l’engagement de respecter le verdict des urnes. Le 26 novembre, lors du face-à-face entre les deux candidats, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo avaient pris l’engagement devant la nation de respecter le verdict des urnes. Le lendemain, après une rencontre entre les deux candidats, le Premier ministre Guillaume Soro et le Facilitateur du dialogue inter-ivoirien, Blaise Compaoré, les deux finalistes avaient apposé leur signature sur le communiqué final. Dans ce document, comme face à la nation, les deux candidats avaient pris l’engagement de respecter les résultats. Si beaucoup d’Ivoiriens se sont réjouis de cette volonté, un nombre aussi important a contenu sa joie. « Je veux voir avant de croire », avait indiqué un Ivoirien, qui, comme Saint Thomas de la bible, avait émis des doutes. Le temps a fini par lui donner raison. A la lecture de ce qui se passe, l’on peut déduire, qu’en réalité, le discours du Chef de l’Etat, n’était que de la poudre aux yeux.
Thiery Latt
La parfaite volonté du camp FPI de bloquer les résultats a été donnée avant-hier. Une scène qui n’a pas échappé aux cameras de plusieurs télévisions du monde. On y voit Damanas Pickas et Tokba Vehi, proche du candidat du FPI, agressant physiquement le porte-parole de la CEI, Bamba Yacouba avant de déchirer les feuilles sur lesquelles se trouvaient les résultats de trois régions. Une scène digne d’un âge ancien. Un acte qui finit par convaincre l’opinion nationale et internationale de la volonté du FPI de ne pas se plier aux résultats. Une volte-face, qui remet au goût du jour les engagements pris par les deux candidats du sprint final : Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
Les deux finalistes avaient pourtant à plusieurs reprises, verbalement et même par écrit, pris l’engagement de respecter le verdict des urnes. Le 26 novembre, lors du face-à-face entre les deux candidats, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo avaient pris l’engagement devant la nation de respecter le verdict des urnes. Le lendemain, après une rencontre entre les deux candidats, le Premier ministre Guillaume Soro et le Facilitateur du dialogue inter-ivoirien, Blaise Compaoré, les deux finalistes avaient apposé leur signature sur le communiqué final. Dans ce document, comme face à la nation, les deux candidats avaient pris l’engagement de respecter les résultats. Si beaucoup d’Ivoiriens se sont réjouis de cette volonté, un nombre aussi important a contenu sa joie. « Je veux voir avant de croire », avait indiqué un Ivoirien, qui, comme Saint Thomas de la bible, avait émis des doutes. Le temps a fini par lui donner raison. A la lecture de ce qui se passe, l’on peut déduire, qu’en réalité, le discours du Chef de l’Etat, n’était que de la poudre aux yeux.
Thiery Latt