« Il ne veut pas céder le pouvoir, mais il va partir ».Ces propos d’un militant en communication téléphonique sont l’avis d’une bonne partie des habitants de la cité royale de la paix. De plus en plus, les habitants sont agacés de constater que la sérénité ambiante est perturbée par la seule volonté d’un individu à s’accrocher au pouvoir.
Tous en chœur, ils dénoncent les pratiques de LMP. « C’est vraiment honteux pour le pays qu’un responsable se permette d’empêcher la publication des résultats de l’élection. Si LMP est si démocrate, elle doit laisser proclamer les résultats et saisir les instances pour présenter leurs réserves», déclare un homme visiblement choqué par le geste de Damana Pickass. Cet autre militant de LMP, O.P. se soucie des conséquences que le retard dans la diffusion des résultats peut créer : « C’est dommage. Il faut tout faire pour éviter de créer les conditions du pire », suggère-t-il. Cissé Daouda Salif, DDCA du RHDP est lui plus catégorique : « C’est irresponsable de la part de Damana Pickass de déchirer les résultats. Et pourtant, ce sont ceux des régions dont le moyen-comoé dont il est lui-même le superviseur. C’est le début de la déchéance du FPI. Toute la planète sait désormais que, refusant leur défaite, ils veulent confisquer le pouvoir coûte que coûte», constate-t-il. Les uns et les autres ont également décrié le ballet des personnes présentées comme des observateurs et qui n’ont vu des problèmes qu’au Nord. « Une femme qui a insulté le Président Wade, il y a quelques jours parce qu’il a reçu ADO se métamorphose subitement en observateur pour raconter des contrevérités. On a vu des personnes qui ne sont certainement pas connues de la CEI et qui font des discours incohérents, mensongers et partiaux pour soutenir le mensonge de LMP», dénonce avec vigueur un enseignant. Pour tout dire, les velléités de confiscation du pouvoir par Gbagbo et LMP sont loin d’être soutenues par les populations d’Abengourou.
Certains n’hésitent pas à offrir leurs bons offices au Président sortant : « Que Gbagbo sache raison garder. Il n’y a pas de honte à perdre le pouvoir. Mais sa résistance désespérée va tourner mal et il risque de finir devant la justice surtout que la rumeur avance que ses généraux, à force de mensonges et d’intoxication veulent pousser les FDS à la révolte», observe un couturier.
Armand Déa, correspondant
Tous en chœur, ils dénoncent les pratiques de LMP. « C’est vraiment honteux pour le pays qu’un responsable se permette d’empêcher la publication des résultats de l’élection. Si LMP est si démocrate, elle doit laisser proclamer les résultats et saisir les instances pour présenter leurs réserves», déclare un homme visiblement choqué par le geste de Damana Pickass. Cet autre militant de LMP, O.P. se soucie des conséquences que le retard dans la diffusion des résultats peut créer : « C’est dommage. Il faut tout faire pour éviter de créer les conditions du pire », suggère-t-il. Cissé Daouda Salif, DDCA du RHDP est lui plus catégorique : « C’est irresponsable de la part de Damana Pickass de déchirer les résultats. Et pourtant, ce sont ceux des régions dont le moyen-comoé dont il est lui-même le superviseur. C’est le début de la déchéance du FPI. Toute la planète sait désormais que, refusant leur défaite, ils veulent confisquer le pouvoir coûte que coûte», constate-t-il. Les uns et les autres ont également décrié le ballet des personnes présentées comme des observateurs et qui n’ont vu des problèmes qu’au Nord. « Une femme qui a insulté le Président Wade, il y a quelques jours parce qu’il a reçu ADO se métamorphose subitement en observateur pour raconter des contrevérités. On a vu des personnes qui ne sont certainement pas connues de la CEI et qui font des discours incohérents, mensongers et partiaux pour soutenir le mensonge de LMP», dénonce avec vigueur un enseignant. Pour tout dire, les velléités de confiscation du pouvoir par Gbagbo et LMP sont loin d’être soutenues par les populations d’Abengourou.
Certains n’hésitent pas à offrir leurs bons offices au Président sortant : « Que Gbagbo sache raison garder. Il n’y a pas de honte à perdre le pouvoir. Mais sa résistance désespérée va tourner mal et il risque de finir devant la justice surtout que la rumeur avance que ses généraux, à force de mensonges et d’intoxication veulent pousser les FDS à la révolte», observe un couturier.
Armand Déa, correspondant
