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Politique Publié le jeudi 2 décembre 2010 | Le Patriote

Attente des résultats : Les écoles toujours fermées, les hôpitaux tournent au ralenti

Le système scolaire Ivoirien est paralysé. Ce, du fait du second tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire. Les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire général et Technique sont toujours fermés. Le supérieur public et privé ne dispense plus d’enseignement. Les élèves et enseignants sont terrés chez eux jusqu’à la proclamation des résultats. A l’Epp Lac à Koumassi, toutes les salles de classe sont soigneusement fermées, l’enceinte de l’établissement est vide.
Seuls les cris des oiseaux sont perceptibles. Du côté du Lycée Moderne de cette commune, c’est le même décor. Le vigile, au risque de s’ennuyer, passe le clair de son temps à errer dans la cour de l’école. Aucun enseignement n’est également dispensé au lycée municipal de Marcory et le collège moderne du Plateau. « Nos éducateurs nous ont demandé de rester à la maison jusqu’à ce que les résultats du deuxième tour de la présidentielle soit proclamés », a indiqué Anatole Kouassi, élève en classe de sixième au collège moderne du Plateau. En tout cas, cela fait plus d’une semaine que les écoles sont fermées.
Selon M. K. Julien, enseignant au lycée moderne de Koumassi, c’est juste par mesure de prudence que « nous avons décidé que les élèves restent chez eux ». Il a relevé que d’autres chefs d’établissement n’ont rien décidé. Mais que des parents d’élèves ont pris la résolution de ne pas laisser leurs enfants à aller à l’école. Cette fermeture des écoles entame le bon déroulement du premier trimestre. Outre l’école, les hôpitaux tournent au ralenti. A cela s’ajoute le taux élevé d’absentéisme du personnel soignant. Les quelques malades qui se rendent dans les hôpitaux publics, attendent durant des heures avant d’être reçus. « C’est la psychose actuellement, nous ne savons pas ce qui va se passer ». Ces propos sont régulièrement ressassés par certains personnels soignants justifiant ainsi leur retard ou absence dans les formations sanitaires. A cette attente, des résultats, s’ajoute le couvre-feu qui empêche les malades de se rendre dans les établissements sanitaires la nuit. En un mot, les Abidjanais, voire les Ivoiriens, vivent actuellement, un calvaire sans nom.
Anzoumana Cissé
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