Planteur à Iboké Wapo, à une trentaine de kilomètre de la SOGB, Kouabenan Diato Kouakou Pascal, planteur de son état, a tout perdu par la faute d’individus qui n’ont rien compris à la démocratie. Sa petite famille de 8 personnes est aujourd’hui réfugiée à la SOGB, chez M. N’dri Kouakou, instituteur de son état.
En plus de la famille Diato, plusieurs autres familles ont trouvé refuge sous son toit. Soit une trentaine de personnes qui ne savent plus où aller. Superviseur d’un bureau de vote au compte du RHDP, il nous raconte son calvaire : « Nous sommes arrivés à 7 h 05 mn. J’ai constaté que l’urne contenait déjà des bulletins de vote. Lorsque j’ai voulu en savoir plus, le président du BV, Maguy Charles, directeur de l’EPP Pataké, rétorque ‘’Ce que les gens font au Nord, c’est ce que nous faisons ici. Si après le vote, on trouve un bulletin du RHDP, vous et votre président Bédié, vous allez aller vivre au Burkina Faso’’. Selon Diato, étant en infériorité numérique, il ne pouvait qu’assister impuissant à cette fraude à ciel ouvert sous les injures et menaces. « Lorsqu’arrivaient des électeurs proches de LMP, il leur remettait près de cinq bulletins à chacun. Il est allé jusqu’à faire voter des enfants de 12 ans » soutient-il.
C’est au cours du dépouillement où le RHDP a obtenu 90 voix contre 140, que la colère du président est montée et les menaces reprirent. ‘’D’où viennent ces 90 voix ?’’ Vociféra le président. Dès que les urnes et les PV furent convoyés, ils nous prirent à partie, Yao N’dri et moi. Nous avons pu nous échapper et nous réfugier chez le directeur adjoint, M. Adoua Attelé Dieudonné ». Selon Diato, leurs bourreaux avaient décidé d’aller chercher des fusils afin de les déloger. C’est en ce moment que M. Diato les laissa s’enfuir à travers champs où ils furent vite rattrapés. Venus à leur secours, 8 autres Baoulé récurent la même correction. Ils n’eurent leur salut que grâce à leurs jambes jusqu’à Dolé 3. « C’est de là que nous avons appelé pour demander du secours. Nous sommes aujourd’hui une trentaine de personnes refugiées chez M. N’dri Kouakou. J’ai tout perdu pour avoir voté le candidat de mon choix » conclu-il, la voix étreinte d’émotion.
SORY BLINTIAKA
(Correspondant)
En plus de la famille Diato, plusieurs autres familles ont trouvé refuge sous son toit. Soit une trentaine de personnes qui ne savent plus où aller. Superviseur d’un bureau de vote au compte du RHDP, il nous raconte son calvaire : « Nous sommes arrivés à 7 h 05 mn. J’ai constaté que l’urne contenait déjà des bulletins de vote. Lorsque j’ai voulu en savoir plus, le président du BV, Maguy Charles, directeur de l’EPP Pataké, rétorque ‘’Ce que les gens font au Nord, c’est ce que nous faisons ici. Si après le vote, on trouve un bulletin du RHDP, vous et votre président Bédié, vous allez aller vivre au Burkina Faso’’. Selon Diato, étant en infériorité numérique, il ne pouvait qu’assister impuissant à cette fraude à ciel ouvert sous les injures et menaces. « Lorsqu’arrivaient des électeurs proches de LMP, il leur remettait près de cinq bulletins à chacun. Il est allé jusqu’à faire voter des enfants de 12 ans » soutient-il.
C’est au cours du dépouillement où le RHDP a obtenu 90 voix contre 140, que la colère du président est montée et les menaces reprirent. ‘’D’où viennent ces 90 voix ?’’ Vociféra le président. Dès que les urnes et les PV furent convoyés, ils nous prirent à partie, Yao N’dri et moi. Nous avons pu nous échapper et nous réfugier chez le directeur adjoint, M. Adoua Attelé Dieudonné ». Selon Diato, leurs bourreaux avaient décidé d’aller chercher des fusils afin de les déloger. C’est en ce moment que M. Diato les laissa s’enfuir à travers champs où ils furent vite rattrapés. Venus à leur secours, 8 autres Baoulé récurent la même correction. Ils n’eurent leur salut que grâce à leurs jambes jusqu’à Dolé 3. « C’est de là que nous avons appelé pour demander du secours. Nous sommes aujourd’hui une trentaine de personnes refugiées chez M. N’dri Kouakou. J’ai tout perdu pour avoir voté le candidat de mon choix » conclu-il, la voix étreinte d’émotion.
SORY BLINTIAKA
(Correspondant)