Sauf changement de dernière minute, le premier vol retour des pèlerins ivoiriens quitte l’Arabie Saoudite demain à l’aube.
Après deux semaines d’incertitude, les pèlerins ivoiriens retrouvent le sourire à La Mecque. Les préparatifs de leur retour ont commencé. Les pesées de bagages pour le premier vol ont eu lieu hier. Des passagers devraient quitter Djedda demain vendredi à l’aube pour être à Abidjan après 6 heures de vol. Comme à l’aller, les pèlerins reviendront par vagues de 500 personnes, dans deux avions de 300 et de 200 places. Les rites du hadj ont pris fin autour du 20 novembre. Le premier groupe devait quitter l’Arabie Saoudite le 24 novembre. Mais ce programme n’a pu être respecté. Selon Air Ivoire, ce rendez-vous manqué est dû à un problème de slots. Il s’agit des créneaux horaires de décollage et d’atterrissage qu’une aviation civile délivre aux compagnies qui exploitent son aéroport. Les slots initiaux de la Côte d’Ivoire lui auraient été retirés à cause des retards avec lesquels sont arrivés les vols aller. Il y a eu 109 heures de retard pour l’ensemble des vols dues, selon les organisateurs, à l’indisponibilité, à temps, des passeports des voyageurs. Pour éviter de revivre ces décalages qui ont des conséquences sur le trafic à l’aéroport de Djedda, les autorités saoudiennes auraient donc décidé d’attribuer au transporteur aérien de nouveaux slots au-delà du 30 novembre. Tout en savourant leur joie de pouvoir désormais rentrer au pays, les pèlerins ont d’autres inquiétudes. La majorité craint, en effet, que les vols soient de nouveau reportés à cause de la situation politique qui prévaut en Côte d’Ivoire. « Les gens sont plus préoccupés par la situation qui prévaut au pays. Tout le monde est inquiet. Si l’aéroport d’Abidjan est fermé, nous risquons de passer encore du temps ici. C’est pourquoi ceux qui le peuvent s’empressent de s’informer sur l’internet mer », rapporte un pèlerin joint au téléphone. Une bonne nouvelle, c’est que pendant le prolongement de son séjour, la délégation n’a aucun souci d’hébergement et de restauration.
Ce qui n’était pas le cas en 2008, où plus de 2000 pèlerins bloqués à La Mecque et à Djedda faute d’avions n’ont passé des jours sans nourriture. Les logeurs ont parfois menacé de les mettre dehors craignant de ne pas être payés. Cette année, des dispositions ont été prises à temps par le gouvernement pour faire face à tous les frais supplémentaires. Rappelons que ce sont 4.200 fidèles qui attendent en terre sainte.
Cissé Sindou
Après deux semaines d’incertitude, les pèlerins ivoiriens retrouvent le sourire à La Mecque. Les préparatifs de leur retour ont commencé. Les pesées de bagages pour le premier vol ont eu lieu hier. Des passagers devraient quitter Djedda demain vendredi à l’aube pour être à Abidjan après 6 heures de vol. Comme à l’aller, les pèlerins reviendront par vagues de 500 personnes, dans deux avions de 300 et de 200 places. Les rites du hadj ont pris fin autour du 20 novembre. Le premier groupe devait quitter l’Arabie Saoudite le 24 novembre. Mais ce programme n’a pu être respecté. Selon Air Ivoire, ce rendez-vous manqué est dû à un problème de slots. Il s’agit des créneaux horaires de décollage et d’atterrissage qu’une aviation civile délivre aux compagnies qui exploitent son aéroport. Les slots initiaux de la Côte d’Ivoire lui auraient été retirés à cause des retards avec lesquels sont arrivés les vols aller. Il y a eu 109 heures de retard pour l’ensemble des vols dues, selon les organisateurs, à l’indisponibilité, à temps, des passeports des voyageurs. Pour éviter de revivre ces décalages qui ont des conséquences sur le trafic à l’aéroport de Djedda, les autorités saoudiennes auraient donc décidé d’attribuer au transporteur aérien de nouveaux slots au-delà du 30 novembre. Tout en savourant leur joie de pouvoir désormais rentrer au pays, les pèlerins ont d’autres inquiétudes. La majorité craint, en effet, que les vols soient de nouveau reportés à cause de la situation politique qui prévaut en Côte d’Ivoire. « Les gens sont plus préoccupés par la situation qui prévaut au pays. Tout le monde est inquiet. Si l’aéroport d’Abidjan est fermé, nous risquons de passer encore du temps ici. C’est pourquoi ceux qui le peuvent s’empressent de s’informer sur l’internet mer », rapporte un pèlerin joint au téléphone. Une bonne nouvelle, c’est que pendant le prolongement de son séjour, la délégation n’a aucun souci d’hébergement et de restauration.
Ce qui n’était pas le cas en 2008, où plus de 2000 pèlerins bloqués à La Mecque et à Djedda faute d’avions n’ont passé des jours sans nourriture. Les logeurs ont parfois menacé de les mettre dehors craignant de ne pas être payés. Cette année, des dispositions ont été prises à temps par le gouvernement pour faire face à tous les frais supplémentaires. Rappelons que ce sont 4.200 fidèles qui attendent en terre sainte.
Cissé Sindou