Le mot est effrayant. Mais, il n'en est pas moins juste. Le chaos frappe vraiment aux portes de la Côte d'Ivoire. Résolument, le couvre-feu "interminable" précipite le pays et ses populations dans une situation de confusion. Où on ne sait donner de la tête. Les produits de grande consommation disparaissent progressivement des marchés sur le territoire national. Le gaz domestique, les produits vivriers, les produits de premières nécessités (huile, poisson, viande…), le transport se raréfient pour faire place, inexorablement, à un vide dont les conséquences pourraient être invivables pour les populations. Le couvre-feu, on sait, a toujours un caractère inhibitif, réductif et restrictif dans la vie d'une nation et de ses habitants. Toutefois, on ne saurait écarter la longue et stressante attente des résultats de l'élection présidentielle du 28 novembre. Cet état de fait, loin de résoudre les problèmes quotidiens des Ivoiriens, les empire et surtout développe leur courroux. Puisque dans cette situation, les personnes huppées en nombre d'ailleurs réduit, s'offrent la vie qu'elles désirent. Quand, la grande majorité de leurs concitoyens peinent à se nourrir à se soigner, à s'habiller, à scolariser leurs enfants. Ce sont aujourd'hui en Côte d'Ivoire, et cela pour une période non encore déterminée, les banques fermées, les congés forcés (les travailleurs ne peuvent se rendre à leurs lieux de travail, ils sont apeurés), le transport en commun au ralenti, la pénurie généralisée. Bref, toute la vie en Côte d'Ivoire perd progressivement de sa substance. A cause des faits cités plus haut. Qu'adviendra-t-il de la Côte d'Ivoire ? Quel avenir immédiat réserve-t-on aux Ivoiriens ? L'on ne saurait le dire. Cependant, on ne peut nier que la situation de pénurie qui se généralise ne peut garantir la sérénité, le calme chez des populations lasses de souffrir. Vivement que la Côte d'Ivoire retrouve son ambiance harmonieuse !
C. K
C. K