Bientôt une semaine d’attente, au lieu de 72 heures comme prévu. Les Ivoiriens brûlent d’impatience et le risque d’embrasement se fait de plus en plus vif. Au cœur de la poudre électorale, Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante(CEI), beau-père du candidat Laurent Gbagbo, qui, selon des sources bien renseignées, a reçu une forte somme pour maintenir son gendre au Palais. Il a bu la diabolique citronnade des refondateurs. Reste maintenant à leur ramener l’ascenseur. Et c’est là qu’il a du pain sur la planche.
Youssouf Bakayoko est sous le feu de l’actualité et le monde entier le regarde depuis le dimanche 28 novembre dernier. Le président de la Commission électorale indépendante que de lourds soupçons présentaient comme corrompu après le premier tour de la présidentielle ivoirienne, est sur le point de confirmer ces rumeurs. En son temps, il avait été annoncé que Gbagbo lui avait mouillé la barbe avec la faramineuse enveloppe de 4 milliards fcfa. Ainsi, le chef de file de LMP qui ne devait pas être admis au second round, s’y est retrouvé par les manœuvres d’un certain Konan Kouadio Kpongboli, complice de Bakayoko, qui a manipulé les résultats au détriment du président Bédié. Mais, par souci de paix, le RHDP a préféré se résigner pour se concentrer sur son champion, le Docteur Alassane Ouattara. Pendant ce temps, le camp Gbagbo, conscient de la grande faiblesse de son audience sur le terrain, et en panne d’arguments de campagne, a opté pour l’achat massif des consciences. Le brigand électoral en chef, Damana Pickass, aurait même été pris en flagrante tentative de corruption de certains membres de la CEI avec une mallette contenant 500 millions de FCFA. Au Nord, le jour de l’élection, Monsieur élection de LMP, le député Sokouri Bohui, aurait, lui aussi, échoué dans sa démarche d’achat d’âmes. C’est de cette méthode anti-démocratique que Bakayoko serait victime aujourd’hui. Sinon, comment comprendre que les résultats soient toujours bloqués sans la moindre explication, alors que depuis lundi, tout est disponible ? En voulant maintenir son gendre au pouvoir contre la volonté du peuple, le président de la CEI ouvre la voie à une guerre civile dont il sera, de loin, le premier responsable devant les tribunaux internationaux. Déjà, il y a des morts dans les violences provoquées par l’intenable attente des résultats. Le mutisme de Bakayoko et les élucubrations d’Affi N’guessan qui croit détenir la palme de la violence, prouvent irréfutablement que ‘’le garçon de Mama’’ est bel bien vaincu dans les urnes. Autrement dit, le patron de la CEI serait à l’aise et proclamerait le verdict du scrutin avec célérité et sérénité. Mais là, Bakayoko porte au dos un vilain bébé dont il ne veut pas que les gens découvrent la laideur. D’où, son refus de le descendre pour éviter les railleries. Une semaine d’attente de résultats, c’est trop ! Et, c’est révoltant et dangereux ! Youssouf Bakayoko et ses affidés doivent savoir que l’intérieur du pays est sur le point de s’embraser. Attend-il l’hécatombe pour comprendre que les humeurs de Monsieur Gbagbo ne valent pas mieux que le sang du peuple ivoirien?
Ce que Beugré Mambé ne voulait pas
Avec tout le cinéma qui a cours en ce moment autour des résultats du deuxième tour de la présidentielle, on comprend maintenant pourquoi le premier président de la CEI, Beugré Mambé, a été dégommé, sans autre forme de procès, par Gbagbo. En effet, les langues se délient et avancent une tentative de corruption qui se serait heurtée à l’intégrité de ce magistrat hors hiérarchie qui a une haute conscience de l’intérêt de la République. Contrairement à un Bakayoko qui se noie dans la soupe de la refondation comme une mouche dans un pot de miel. Assis sur ses milliards de la mort, il doit se rappeler ces deux sagesses que Gbagbo aime bien réciter : « Le temps, c’est l’autre nom de Dieu » et « Quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer ». Heureusement, qu’il a compris ce conseil et a suivi la voie du peuple.
Mass Domi
massoueudomi@yahoo.fr
Youssouf Bakayoko est sous le feu de l’actualité et le monde entier le regarde depuis le dimanche 28 novembre dernier. Le président de la Commission électorale indépendante que de lourds soupçons présentaient comme corrompu après le premier tour de la présidentielle ivoirienne, est sur le point de confirmer ces rumeurs. En son temps, il avait été annoncé que Gbagbo lui avait mouillé la barbe avec la faramineuse enveloppe de 4 milliards fcfa. Ainsi, le chef de file de LMP qui ne devait pas être admis au second round, s’y est retrouvé par les manœuvres d’un certain Konan Kouadio Kpongboli, complice de Bakayoko, qui a manipulé les résultats au détriment du président Bédié. Mais, par souci de paix, le RHDP a préféré se résigner pour se concentrer sur son champion, le Docteur Alassane Ouattara. Pendant ce temps, le camp Gbagbo, conscient de la grande faiblesse de son audience sur le terrain, et en panne d’arguments de campagne, a opté pour l’achat massif des consciences. Le brigand électoral en chef, Damana Pickass, aurait même été pris en flagrante tentative de corruption de certains membres de la CEI avec une mallette contenant 500 millions de FCFA. Au Nord, le jour de l’élection, Monsieur élection de LMP, le député Sokouri Bohui, aurait, lui aussi, échoué dans sa démarche d’achat d’âmes. C’est de cette méthode anti-démocratique que Bakayoko serait victime aujourd’hui. Sinon, comment comprendre que les résultats soient toujours bloqués sans la moindre explication, alors que depuis lundi, tout est disponible ? En voulant maintenir son gendre au pouvoir contre la volonté du peuple, le président de la CEI ouvre la voie à une guerre civile dont il sera, de loin, le premier responsable devant les tribunaux internationaux. Déjà, il y a des morts dans les violences provoquées par l’intenable attente des résultats. Le mutisme de Bakayoko et les élucubrations d’Affi N’guessan qui croit détenir la palme de la violence, prouvent irréfutablement que ‘’le garçon de Mama’’ est bel bien vaincu dans les urnes. Autrement dit, le patron de la CEI serait à l’aise et proclamerait le verdict du scrutin avec célérité et sérénité. Mais là, Bakayoko porte au dos un vilain bébé dont il ne veut pas que les gens découvrent la laideur. D’où, son refus de le descendre pour éviter les railleries. Une semaine d’attente de résultats, c’est trop ! Et, c’est révoltant et dangereux ! Youssouf Bakayoko et ses affidés doivent savoir que l’intérieur du pays est sur le point de s’embraser. Attend-il l’hécatombe pour comprendre que les humeurs de Monsieur Gbagbo ne valent pas mieux que le sang du peuple ivoirien?
Ce que Beugré Mambé ne voulait pas
Avec tout le cinéma qui a cours en ce moment autour des résultats du deuxième tour de la présidentielle, on comprend maintenant pourquoi le premier président de la CEI, Beugré Mambé, a été dégommé, sans autre forme de procès, par Gbagbo. En effet, les langues se délient et avancent une tentative de corruption qui se serait heurtée à l’intégrité de ce magistrat hors hiérarchie qui a une haute conscience de l’intérêt de la République. Contrairement à un Bakayoko qui se noie dans la soupe de la refondation comme une mouche dans un pot de miel. Assis sur ses milliards de la mort, il doit se rappeler ces deux sagesses que Gbagbo aime bien réciter : « Le temps, c’est l’autre nom de Dieu » et « Quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer ». Heureusement, qu’il a compris ce conseil et a suivi la voie du peuple.
Mass Domi
massoueudomi@yahoo.fr