A l’instar de certains départements proches au camp présidentiel où des centaines de militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ont été empêchés de voter, Sinfra a été le théâtre de violences sans précédent. En témoignent les pertes en vie humaine (8 au total) et les nombreux blessés.
Comment en est-on arrivé à ce scénario ?
Selon le président de l’Association Nationale des Producteurs de Café et de Cacao (ANAPROCCI), Boti Bi Zoua, le camp présidentiel conscient de sa défaite dans le département, avait entrepris une vaste campagne d’intoxication. Une campagne que les responsables avaient planifiée à travers de nombreuses réunions tenues au Conseil Economique et Social, au domicile de certains cadres du Front Populaire ivoirien à Yopougon et dans leur fief à Sinfra. Convaincus qu’ils prêchaient dans le désert, ils ont opté par la corruption de quelques chefs de villages, qui, ont été nommés comme Directeurs locaux de campagne. A ces chefs, ils ont associé des présidents et accesseurs de Bureau de vote. Entre temps, durant les dix ans de crise qu’a connue le pays, ils auraient affamé les populations qui n’épousaient pas leur conviction politique. Aussi, avec l’unité des enfants de feu Houphouët-Boigny, ils se sont aperçus de l’échec de leurs différents plans. En effet, il était difficile pour eux, d’opposer les populations sur le problème foncier. Tous les cadres autochtones du RHDP étaient diabolisés. Tel était le décor planté qui provoquera un affrontement rangé entre les deux camps.
L’entrée en scène des Fescistes
A la veille de l’élection présidentielle, ce sont plus de 250 éléments se réclamant de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) qui sont déversés sur la ville de Sinfra avec une mission claire et précise. Celle d’empêcher par tous les moyens, les militants du RHDP de participer au scrutin. Ce qu’ils ont mis en pratique en causant des morts à Kononfla, à Sinfra et à Kouétinfla. Il est bon de savoir que 5 des personnes décédées ont succombé à l’arme à feu. Dans la sous-préfecture de Kouétinfla, et Bazré, dans la tribu Bindin, tous les représentants des bureaux de vote membres du RHDP ont été expulsés. Trois des directeurs locaux de campagne sont passés à tabac. Dans les campements, c’est aux environs de 13h, lorsque les premières tendances étaient en faveur du candidat du RHDP, que les choses se sont empirées. Dans ces zones, une véritable chasse à l’homme a été menée. Des jeunes armés de machettes et de gourdins, à la recherche de militants proches du Docteur Alassane Ouattara avaient barricadé toutes les rues.
L’impuissance du Centre de Commandement Intégré
Leur mission à Sinfra consistait à assurer la sécurisation du second tour de l’élection présidentielle. Cependant, en nombre très réduit et manquant de véhicules de liaison, les forces du Centre de Commandement Intégré (CCI) n’ont pu atteindre l’objectif à elles confié par leurs responsables hiérarchiques. La preuve, elles n’ont pas pu réagi pour éviter les foyers de tensions dans la ville de Sinfra et dans les sous-préfectures environnantes, où des enlèvements et autres prises d’otage ont été opérés. M. N’Dri, un des représentants du RHDP a été molesté par des miliciens.
Le sens de la responsabilité des cadres du RHDP
Si le bilan de la barbarie orchestrée par les miliciens convoyés par des responsables locaux de LMP, dressé, n’a pu être alourdi, cela est à mettre à l’actif du président de l’ANAPROCCI, Boti Bi Zoua. En effet, ce dernier présenté comme l’homme à abattre, dans sa cachette dirigeait les opérations. Celles qui consistaient à calmer les militants acquis à leur cause qui tenaient absolument à découdre avec leurs adversaires. « J’ai demandé aux cadres qui étaient avec moi de rentrer pour leur sécurité. Je suis resté dans ma cachette pour pouvoir permettre au parti d’avoir les résultats ». Comme quoi, les militants du RHDP ont vécu un enfer qui ne dit pas son nom.
Jules César
Coup d’Etat électoral
Yao N’Dré dans la logique de Gbgagbo
Depuis hier jeudi 2 décembre, le peuple ivoirien avait les yeux fixés sur lui et l’attendait au tournant. Il est effectivement sorti. Récitant la leçon de ‘’son ami Gbagbo’’. Le contraire aurait d’ailleurs surpris plus d’un. Lui, c’est le Prof Yao Paul N’Dré, président du Conseil Constitutionnel. En effet, en soutenant que la Commission Electorale Indépendante (CEI) n’est plus compétente à proclamer les résultats, il vient de confirmer les soupçons de coup d’Etat qui pesait sur le camp présidentiel. Prendre en main les dossiers, signifierait qu’il ne fera qu’invalider les résultats des zones CNO comme revendiqué par le porte-parole de LMP, Affi N’Guessan. Que va faire le RHDP dans ce cas ? Attendons de voire.
J. César
Comment en est-on arrivé à ce scénario ?
Selon le président de l’Association Nationale des Producteurs de Café et de Cacao (ANAPROCCI), Boti Bi Zoua, le camp présidentiel conscient de sa défaite dans le département, avait entrepris une vaste campagne d’intoxication. Une campagne que les responsables avaient planifiée à travers de nombreuses réunions tenues au Conseil Economique et Social, au domicile de certains cadres du Front Populaire ivoirien à Yopougon et dans leur fief à Sinfra. Convaincus qu’ils prêchaient dans le désert, ils ont opté par la corruption de quelques chefs de villages, qui, ont été nommés comme Directeurs locaux de campagne. A ces chefs, ils ont associé des présidents et accesseurs de Bureau de vote. Entre temps, durant les dix ans de crise qu’a connue le pays, ils auraient affamé les populations qui n’épousaient pas leur conviction politique. Aussi, avec l’unité des enfants de feu Houphouët-Boigny, ils se sont aperçus de l’échec de leurs différents plans. En effet, il était difficile pour eux, d’opposer les populations sur le problème foncier. Tous les cadres autochtones du RHDP étaient diabolisés. Tel était le décor planté qui provoquera un affrontement rangé entre les deux camps.
L’entrée en scène des Fescistes
A la veille de l’élection présidentielle, ce sont plus de 250 éléments se réclamant de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) qui sont déversés sur la ville de Sinfra avec une mission claire et précise. Celle d’empêcher par tous les moyens, les militants du RHDP de participer au scrutin. Ce qu’ils ont mis en pratique en causant des morts à Kononfla, à Sinfra et à Kouétinfla. Il est bon de savoir que 5 des personnes décédées ont succombé à l’arme à feu. Dans la sous-préfecture de Kouétinfla, et Bazré, dans la tribu Bindin, tous les représentants des bureaux de vote membres du RHDP ont été expulsés. Trois des directeurs locaux de campagne sont passés à tabac. Dans les campements, c’est aux environs de 13h, lorsque les premières tendances étaient en faveur du candidat du RHDP, que les choses se sont empirées. Dans ces zones, une véritable chasse à l’homme a été menée. Des jeunes armés de machettes et de gourdins, à la recherche de militants proches du Docteur Alassane Ouattara avaient barricadé toutes les rues.
L’impuissance du Centre de Commandement Intégré
Leur mission à Sinfra consistait à assurer la sécurisation du second tour de l’élection présidentielle. Cependant, en nombre très réduit et manquant de véhicules de liaison, les forces du Centre de Commandement Intégré (CCI) n’ont pu atteindre l’objectif à elles confié par leurs responsables hiérarchiques. La preuve, elles n’ont pas pu réagi pour éviter les foyers de tensions dans la ville de Sinfra et dans les sous-préfectures environnantes, où des enlèvements et autres prises d’otage ont été opérés. M. N’Dri, un des représentants du RHDP a été molesté par des miliciens.
Le sens de la responsabilité des cadres du RHDP
Si le bilan de la barbarie orchestrée par les miliciens convoyés par des responsables locaux de LMP, dressé, n’a pu être alourdi, cela est à mettre à l’actif du président de l’ANAPROCCI, Boti Bi Zoua. En effet, ce dernier présenté comme l’homme à abattre, dans sa cachette dirigeait les opérations. Celles qui consistaient à calmer les militants acquis à leur cause qui tenaient absolument à découdre avec leurs adversaires. « J’ai demandé aux cadres qui étaient avec moi de rentrer pour leur sécurité. Je suis resté dans ma cachette pour pouvoir permettre au parti d’avoir les résultats ». Comme quoi, les militants du RHDP ont vécu un enfer qui ne dit pas son nom.
Jules César
Coup d’Etat électoral
Yao N’Dré dans la logique de Gbgagbo
Depuis hier jeudi 2 décembre, le peuple ivoirien avait les yeux fixés sur lui et l’attendait au tournant. Il est effectivement sorti. Récitant la leçon de ‘’son ami Gbagbo’’. Le contraire aurait d’ailleurs surpris plus d’un. Lui, c’est le Prof Yao Paul N’Dré, président du Conseil Constitutionnel. En effet, en soutenant que la Commission Electorale Indépendante (CEI) n’est plus compétente à proclamer les résultats, il vient de confirmer les soupçons de coup d’Etat qui pesait sur le camp présidentiel. Prendre en main les dossiers, signifierait qu’il ne fera qu’invalider les résultats des zones CNO comme revendiqué par le porte-parole de LMP, Affi N’Guessan. Que va faire le RHDP dans ce cas ? Attendons de voire.
J. César