Les partisans d'Alassane Ouattara, proclamé
jeudi vainqueur de la présidentielle ivoirienne selon les résultats
provisoires, ont célébré à Abidjan et à Bouaké (centre), ex-fief rebelle, la
victoire de leur champion, mais des incidents entre les deux camps faisant des
blessés étaient signalés à Abidjan.
En fin d'après-midi, à la lisière des quartiers d'Adjamé et d'Abobo, des
affrontements ont éclaté entre partisans de M. Ouattara et de son rival, le
président sortant Laurent Gbagbo, faisant plusieurs blessés, dont un très
grave, selon des témoins.
La police est intervenue avec des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Dans le quartier chic de Cocody, à Abidjan, plusieurs centaines de
sympathisants de M. Ouattara, surnommé "ADO", ont déferlé après l'annonce de
sa victoire par la commission électorale dans le grand hôtel, abritant
également le QG de campagne du candidat.
Dansant devant un char de Casques bleus de la mission onusienne dans le
pays, l'Onuci, une dizaine de jeunes aux anges chantaient "Gbagbo est parti!".
Dans le quartier populaire d'Adjamé, d'autres jeunes avaient occupé une
grande voie aux cris d'"ADO président" et en brandissant des posters géants de
leur champion.
A Abidjan, la capitale économique de Côte d'Ivoire, la fête a été écourtée
par le couvre-feu nocturne en vigueur depuis la veille du scrutin de dimanche.
Mais à Bouaké, "capitale" de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), les
nombreux inconditionnels d'ADO ont pu fêter la victoire sans restriction,
cette mesure n'étant pas respectée en zone FN.
Sékongo, pharmacien, confiait sa "joie totale", bien que le Conseil
constitutionnel ait rejeté les résultats provisoires: "on a déjà gagné!"
"Le pays est libéré", lançait, très ému, Kouadio Kouamé, fonctionnaire.
jeudi vainqueur de la présidentielle ivoirienne selon les résultats
provisoires, ont célébré à Abidjan et à Bouaké (centre), ex-fief rebelle, la
victoire de leur champion, mais des incidents entre les deux camps faisant des
blessés étaient signalés à Abidjan.
En fin d'après-midi, à la lisière des quartiers d'Adjamé et d'Abobo, des
affrontements ont éclaté entre partisans de M. Ouattara et de son rival, le
président sortant Laurent Gbagbo, faisant plusieurs blessés, dont un très
grave, selon des témoins.
La police est intervenue avec des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Dans le quartier chic de Cocody, à Abidjan, plusieurs centaines de
sympathisants de M. Ouattara, surnommé "ADO", ont déferlé après l'annonce de
sa victoire par la commission électorale dans le grand hôtel, abritant
également le QG de campagne du candidat.
Dansant devant un char de Casques bleus de la mission onusienne dans le
pays, l'Onuci, une dizaine de jeunes aux anges chantaient "Gbagbo est parti!".
Dans le quartier populaire d'Adjamé, d'autres jeunes avaient occupé une
grande voie aux cris d'"ADO président" et en brandissant des posters géants de
leur champion.
A Abidjan, la capitale économique de Côte d'Ivoire, la fête a été écourtée
par le couvre-feu nocturne en vigueur depuis la veille du scrutin de dimanche.
Mais à Bouaké, "capitale" de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), les
nombreux inconditionnels d'ADO ont pu fêter la victoire sans restriction,
cette mesure n'étant pas respectée en zone FN.
Sékongo, pharmacien, confiait sa "joie totale", bien que le Conseil
constitutionnel ait rejeté les résultats provisoires: "on a déjà gagné!"
"Le pays est libéré", lançait, très ému, Kouadio Kouamé, fonctionnaire.